Clandestins
Je pense qu’en effet, vous avez du mal à imaginer la vie que les réfugiés ont vécu dans leur pays et celle qu’ils vivent dans la "jungle". Que feriez-vous si vous et votre famille se retrouvez dans les ruines de votre maison, sans nourriture et sous des bombardements réguliers? N’auriez-vous pas envie de sauver votre famille?
Pour
le reste, il est vrai que les journalistes sont souvent animés par une forme
d’humanisme, d’ouverture sur les autres et de progressisme. Dans le cas des
réfugiés, ils ne se contentent pas de se dire "ils viennent manger le pain
des Français", mais ils réfléchissent à la situation de ces familles
bombardées, menacées et en danger de mort, qui affrontent des situations
terribles afin de survivre. Et si la presse peut permettre une réflexion, une
évolution des mentalités, c’est un point positif.
Repensons au "J’accuse" de Zola dans l’Aurore (affaire
Dreyfus) ou à Albert Londres permettant la fin des bagnes grâce à ses
articles..