C'est au hasard d'un trajet en voiture et d'une recherche de station de radio sur une route sinueuse dans une vallée encaissée des Alpes que je suis tombé, pour la première fois, sur votre émission. Je devrais dire que j'y ai été précipité : une heure délicieuse, où on dit des choses sérieuses sans se prendre au sérieux, au fil d'une conversation au sens le plus classique et le plus noble du terme. Depuis, je dévore vos émissions par le site internet, en savourant à chaque fois ce mélange subtil d'érudition et de décontraction, qui fait découvrir au Béotien que je suis des aspects insoupçonnés, insolites voire cocasses de notre histoire partagée. C'est bien de partage qu'il s'agit : merci pour votre rôle de passeurs, pour moi qui jamais n'aurais été m'intéresser à des publications universitaires. Vous serez, j'espère, indulgent envers ce message qui vous aura pris un peu de temps sans proposer quoi que ce soit, mais vous exprime la reconnaissance d'un auditeur agnostique devenu un fidèle de votre cérémonie hebdomadaire.