Défilés de sacs d’os
Hélène Roussel vous répond :
Chère madame,
Je voulais vous répondre car mon expression « sac d’os » ce matin-là était, j’en conviens, maladroite et certainement des plus familières.
Pour ne rien vous cacher des coulisses: j’ai eu un doute en l’écrivant, cette nuit-là, et je suis donc allée demander à l’un de mes rédacteurs en chef ce qu’il en pensait: il trouvait cela plutôt approprié.
Mais j’entends votre message et je le comprends. En aucun cas, je n’ai voulu insulter les mannequins, la cible et dans mon lancement et dans le sujet de ma collègue était bien sûr l’industrie de la mode qui ne respecte pas la loi et qui ne se soucie guère de la santé de ses top model.
Rien à voir avec les maladies comme l’anorexie ou l’obésité bien entendu.
( même si on peut établir un lien de responsabilité parfois entre ces podiums et certaines ados qui font la course à la maigreur)
J’aurais sans doute dû trouver une formule moins imagée mais plus appropriée comme » la dictature de la maigreur », qu’en pensez-vous?
Le diktat de la maigreur/beauté n’est pas le fait de ces femmes et mon propos ne se voulait certainement pas blessant, ni pour elles, ni pour aucune femme mince ou très mince, malade ou pas.
Je suis d’habitude vigileante sur le choix des mots, je compte bien le rester.
Excusez ma maladresse et peut-être aussi la fatigue ce jour-là et merci de votre fidélité,
Cordialement,
Helene Roussel