Courte réaction après le passage d'Edwy Plenel dans "les matins" la semaine dernière, pour son dernier livre.
Beaucoup de bonnes choses à retenir. Mais quel monologue ? Et quel ton de prêcheur (laïc). On comprend la fascination qu'il exerce, l'agacement aussi. Et le rejet comme quand il était patron de la rédaction du Monde.
Pas grand monde pour l'interpeller ce matin-là. Même pas ébranlé par Caroline Eliacheff :"vous arrive-t-il de douter ? Sans arrêt ! Ça ne se voit pas !"
Comme tout citoyen et tout journaliste, il a le droit et peut être le devoir de s'engager, de prendre parti. Mais ne pouvait-on davantage débusquer ses partis-pris ?
Il dénonce de bonnes choses et en "oublie" beaucoup malgré son verbe redoutable. Et se sert de l'antenne comme tribune politique.
Nous attendons mieux de France Culture (et heureusement le trouvons souvent !).