équité
La directrice de France Inter vous répond :
Cher monsieur
J’ai lu votre courriel avec beaucoup d’attention et je voudrais vous apporter quelques explications sur ce que vous ressentez comme une diminution du temps de parole des auditeurs dans le 7/9 .
Dans cette réorganisation de la seconde heure de cette tranche nous avons cherché à donner plus de cohérence à l’entretien en le laissant d’un seul tenant sur plus de 20’ avec de façon très claire en fin d’entretien les questions des auditeurs .
Sans doute aviez vous le sentiment que les questions des auditeurs bénéficiaient de plus de temps dans l’ancienne formule car elles pouvaient se poursuivre jusqu’à la toute fin de l’émission mais ces questions étaient mélangées à celles de Léa Salamé et Nicolas Demorand et très factuellement je vous assure que nous prenons autant de questions qu’auparavant .
Par ailleurs les questions des auditeurs dépendent vraiment des invités , des sujets et quelquefois elles reprennent des questions déjà posées par les journalistes . Nous essayons donc de les donner à entendre en essayant d’éviter les répétitions .
Sachez en tout cas que cette réorganisation n’ a qu’un seul but : donner du temps à l’entretien pour que nous n’en restions pas aux questions qui font le buzz . Peu de matinales consacrent 20’ à un invité.
Quant à l’absence de critiques à l’égard du gouvernement là encore je vous assure que chroniqueurs et journalistes s’efforcent de garder la bonne distance en évitant la complaisance .
Une nouvelle majorité vient d’être élue. Un nouveau gouvernement est à l’œuvre et le travail des journalistes est de les interroger ce que nous essayons de faire de notre mieux.
Enfin je me permets de vous rappeler que nous sommes soumis aux règles du pluralisme établies par le CSA qui nous obligent à donner un tiers du temps de parole à l’exécutif .
J’espère cher monsieur et cher auditeur que ces quelques explications vous redonneront le gout de France Inter car c’est pour vous que nous mobilisons toute notre énergie .
Très cordialement.
Laurence Bloch.