Bonjour,
Dans la Grande Table, ce jeudi 24 novembre, "Le Corps des Femmes : quels enjeux politiques?", Geneviève Fraisse se dit surprise que François Fillon donne "sa conviction personnelle" sur l'avortement et qu'elle soit opposée à sa conviction d'homme d'état.
Pourtant, en tant que catholique, cela me semble exactement la position que nous pouvons avoir: individuellement, par conviction religieuse, je ne souhaiterai pas avoir recours à l'avortement, parce que je pense que ce n'est pas respecter la vie et que je suis éduquée pour utiliser d'autres moyens de contraception. Pourtant, la vie réelle montre que beaucoup d'autres femmes n'ont pas les mêmes la possibilité de se protéger et d'anticiper. Je pense donc véritablement le droit à l'avortement est fondamental et qu'il est fondamental de le défendre pour qu'il soit accessible à toutes les femmes qui en ont besoin.
J'aurais bien aimé avoir l'avis d'un philosophe ou d'un homme d'église?
Merci à vous