Cher Guillaume Erner,
Votre billet d’humeur crépusculaire de ce matin me décide à vous envoyer enfin le petit mot de sympathie que j’imagine vous adresser chaque jour en vous écoutant. Ce que je veux vous dire est très simple. Dans le chaos où nous vivons, ici dans notre cher pays et ailleurs sur notre chère planète, je me réveille chaque jour en sachant que tout va mal, mais sûr que vous êtes là, que vous allez nous expliquer, que vous allez éclairer la complexité du monde avec vos invités. En disant éclairer je ne veux pas dire résoudre, mais mettre des mots sur les choses et ainsi apaiser un peu notre angoisse. Merci infiniment, Guillaume Erner, pour votre professionnalisme, votre conscience professionnelle, votre engagement au service de la vérité et de l’intelligence, votre humour aussi, bien sûr.
Vous allez partir en vacances et, bien que vous les méritiez mille fois, je vous en veux un peu de nous abandonner pendant plusieurs semaines. Mais sans amertume soyez-en certain ! Prenez le repos que vous méritez, et soyez assuré de toute ma sympathie.