Cher Guillaume, en effet peut-être est-il possible de vous appeler ainsi par la magie de la proximité radiophonique qui fait quotidiennement entrer chez les auditeurs et avec une amicale familiarité des gens qu’ils ne connaissent nullement.
C’est pour vous dire un mot de cette proximité magique que je vous écris,.
J’ai en effet entendu il y a quelques jours, et vous venez de le confirmer qu’une de vos collaboratrices vous avait récemment quittés.
Pour des gens comme moi, toujours nourris, et depuis de nombreuses années, d’abord par la radio, par les voix et non par les images, une émission est faite de quelques constantes importantes.
Pas de visages mais des voix et … des collaborateurs dont le nom revient, émission après émission et qui s’installent dans la familiarité du paysage sonore. S’unissent ainsi deux qualités presque incompatibles : la qualité de la réflexion, de l’information, et le monde imaginaire que chacun reste libre de développer en l’absence d’images. On devine que cette osmose est permise par les voix mais aussi par tous ceux qui travaillent à les rendre audibles et écoutables.
Années après années, ces noms s’installent, prennent place puis, un jour, disparaissent. Ceux des animateurs , les voix, mais, aussi et toujours, les noms de ceux qui les accompagnent immanquablement et qui subsistent dans le souvenir des auditeurs avec la même force .
Qu’un hommage leur soit rendu à tous, qu’ils sachent qu’ils incarnent le Service Public de l’audiovisuel, sa qualité, sa continuité et apparemment son succès.
Et qu’un hommage particulier soit rendu à celle qu’incarnait radiophoniquement ce joli prénom de Mydia, à jamais inconnue mais pour toujours présente.
Bien à vous.