Impartialité des journalistes
Je ne suis évidemment pas de votre avis. Vous défendez – et c’est votre droit – votre candidat, mais en perdant toute notion d’objectivité. Les journalistes ne sont ni à gauche ni à droite, lorsqu’ils font leur travail. Ils ne sont pas là pour détruire ou lyncher qui que ce soit. Ce ne sont pas les journalistes qui ont employé Pénélope Fillon pour des salaires hors du commun pour deux notes de lecture et un « emploi » d’attachée parlementaire pour lequel on trouve difficilement une réalité. Lorsque la presse a suivi l’affaire DSK, les journalistes ont été accusés d’être « sarkozistes ». Lors de l’affaire Cahuzac, ils étaient « antigouvernementaux ». Donc, vous voyez, en fonction des informations qui déplaisent à certains militants aveuglés, nous sommes accusés d’être de droite ou de gauche. Beaucoup de militants rêveraient d’un régime où les journalistes ne feraient que louer leur leader et seraient réduits à faire de la propagande; ce régime s’appelle une dictature, régime dans lequel la liberté de la presse et la démocratie sont bannies. Enfin, pourquoi nous intéressons-nous particulièrement à cette affaire? Tout simplement parce que François Fillon est candidat au poste suprême. Il peut en être de même pour n’importe quel autre candidat.