Information sur l’avalanche des Deux-Alpes
Votre remarque pose une question importante, que nous avons transmise aux rédactions, mais pour laquelle, très honnêtement, je n’arrive pas à avoir une position tranchée. En tant que médiateur, garant de l’éthique, je reconnais que j’ai été troublé par le fait que l’on révèle un antécédent psychiatrique, présenté comme une dépression. D’abord, il s’agit en effet d’un élèment de la vie privée et du secret médical; de l’autre, une dépression n’est pas en soi un acte de folie "criminelle". D’un autre côté, en tant que journaliste, je me dis que cette information a été transmise par les enquêteurs et qu’elle a donc peut-être un rapport possible avec l’attitude de cet enseignant qui a délibérément ignoré un danger évident. Peut-être un début d’explication… Je reconnais aussi que, dans certaines affaires, des pistes avancées par les enquêteurs se sont finalement révélées fausses. Et pour l’instant, l’enseignant n’est pas jugé. Comme toujours, la complexité de bien informer avec des limites pas toujours faciles à cerner…