Là encore, il ne s’agit que d’information et de pratiques journalistiques normales et quotidiennes. Tout d’abord, les antennes de Radio France sont d’une telle « richesse » informative que les rédactions s’échangent reportages et interviews pouvant intéresser d’autres antennes que la leur. Ensuite, il est évident que si Jean-Louis Bourlanges avait fait allégeance à François Fillon, cela n’avait aucun intérêt journalistique, car non surprenant. Qu’il s’en prenne, comme il l’a fait, au candidat de son camp, devient une information qui mérite d’être reprise… Exactement comme nous l’avions fait lorsque les « frondeurs » s’en sont pris à François Hollande et Manuel Valls; mais, là aussi, un socialiste qui soutient le gouvernement n’a pas une grande valeur informative (c’est dans la logique des choses).
