Langue française.
La pédagogie actuelle de l’enseignement du français est défectueuse. La solution n’est pas de ne plus enseigner l’accord des participes passés même les plus simples en les mettant au masculin car le sens est alors complètement évacué. Une contradiction quand on féminise les noms de métier ! Entendre un responsable politique dire « des précautions sont pris » plutôt que « des précautions sont prises » et « les précautions qui ont été pris » plutôt que « les précautions qui ont été prises » est un non-sens. Le verbe des temps composés avec un auxiliaire est l’équivalent d’un adjectif qui se rapporte au nom ou au pronom. L’accorder en genre et en nombre devient évident en montrant le rôle fonctionnel des groupes de mots dans la phrase. Inutile de s'embarrasser de règles mécaniques non complètement maitrisées. La féminisation des noms de métier donne cette amusante ambiguïté : un médecin devient une médecine ! Certains disent ‘la médecin’ ! Illogisme.