"On écoute qu'est-ce qu'on peut faire", vraiment, c'est dur à entendre ! Votre invité, comme tant d'autres sur France Culture, ferait bien de réviser ses cours de français de l'école primaire, et de finir par dire, de nouveau et tout simplement : On écoute ce qu'on peut faire. C'est le problème de la contamination de la langue parlée, y compris à la radio chez des gens très cultivés, par les erreurs et facilités de la langue populaire ; dans ce cas précis, ils mélangent le mode affirmatif et le mode interrogatif. Voyez-vous ce que je veux dire ? Ou bien, voyez-vous ce que je veux dire ? Admettez que, de plus, ces erreurs ne simplifient pas les propos, mais les alourdissent. Et que c'est faire peu de cas de l'histoire tellement vivante de notre langue commune, à nous, francophones. Heureusement, toute notre littérature, ancienne et récente, vous prouve encore cette négligence (et bien d'autres) dans votre langue parlée. Les locuteurs et locutrices ne s'écouteraient-ils donc plus réellement ?