Bonjour Monsieur Erner,
Bonjour à toute votre équipe,

Chaque matin, souvent en décalé grâce aux podcasts, j'écoute attentivement la matinale, et chaque matin, je suis impressionné de la richesse des informations que vous proposez, des nouvelles du monde entier, du traitement équilibré des sujets, des reportages attentifs à toutes sortes de gens.

Chaque matin je suis ouvert au monde, j'ai le coeur serré pour le Soudan (qui d'autre en parle?), pour l'Arménie, pour le Mexique à sec... Chaque jour je me demande comment vous faites pour aborder et maîtriser des sujets si divers et si complexes.

Chaque jour (enfin de moins en moins), je souris en écoutant votre humeur (ou je ris aux éclats comme le jour de la critique du dernier James Bond), et j'admire aussi la constance et la solidité dont vous faites preuve face à une actualité qui, y compris personnellement, ne vous épargne pas.

Chaque jour, je me réjouis que mes impôts servent à payer votre travail, véritablement d'utilité publique. Je vous remercie d'être capable de parler de Grothendieck, de Kafka et de tant d'autres au milieu d'une actualité si étouffante.

J'ose à peine vous souhaiter encore de nombreuses années à ce poste : en réalité, c'est plutôt par égoïsme que je le souhaite pour moi-même, car ça doit être sacrément éprouvant à la longue.

Encore merci de votre engagement