Moults mercis pour la rediffusion de cette émission (et de la précédente) avec la regrettée Mildred Clary, dont j'aimais beaucoup la voix, et Alfred Brendel.
Je ne me lasse pas d'écouter la musique de Franz Peter Schubert, notamment le Winterreise (quand il est bien chanté, ce qui est le cas avec Olaf Bar et Dietrich Fischer-Diskau) et ses 3 dernières sonates. Je ne connaissais pas ces très belles interprétations des sonates D959 et 960 par Alfred Brendel, qui valent celles de Claudio Arrau (grand pianiste chilien hélas quelque peu oublié) et de Murray Perahia, ou encore celle de Maria Joao Pires.
En ces temps difficiles (guerre en Ukraine et nouvelle guerre monstrueuse entre le Hamas et Israël), cette musique exceptionnelle par sa beauté, qui "respire" la désolation et le désespoir à un niveau extrême, mais aussi une certaine consolation, fait du bien.
Schubert, en écrivant ces dernières sonates (opus posthume), savait que sa mort était proche, mais a eu la force de les composer. Pensait-il qu'il y a peut-être une autre vie après la mort, d'où parfois un aspect paisible de ces sonates ? C'est possible.