Linky – l’instant M
Je vais profiter de votre message pour clore définitivement le « dossier Linky », côté médiateur. D’abord, il n’a jamais été question pour n’importe quel journaliste (Bruno Duvic, Anne Brunel, Jérôme Colombain, Dominique Seux ou le médiateur) de faire la promotion de ce compteur, qui n’est pour nous qu’un élément d’actualité. Ce qui nous a intéressés, c’est cet aspect irrationnel d’un tel déchaînement de réactions, souvent violentes, avec – et c’est ce qui me marque le plus – un flot d’informations fausses. Et là, le journaliste que je suis est interpellé… Ce compteur n’émet aucune onde dangereuse; il se contente d’une transmission par câble pendant quelques secondes quotidiennes, les mêmes câbles qu’utilisent tous nos appareils électriques. On est très très loin des ondes des téléphones portables, du wifi ou, même, d’un sèche-cheveux. Il était donc intéressant de montrer que ces fausses informations se développent sur les réseaux sociaux grâce, notamment, au relais de Youtubeurs ou de complotistes avides de propager des informations visant à créer des peurs irraisonnées et à faire croire que les médias sont « achetés » et cachent la vérité. Après, que des particuliers craignent d’être « connectés », c’est une autre question à laquelle chacun choisit de répondre (même si une carte bancaire ou une inscription Facebook révèlent plus d’informations sur vous qu’un simple compteur Linky…). Notre rôle était de remettre les choses à leur niveau et, surtout, d’informer ceux qui préfèrent croire les fausses infos, militantes ou complotistes, des réseaux sociaux (quant à la dangerosité d’un appareil) plutôt que les enquêtes menées par des journalistes (qui n’ont aucun intérêt dans cette histoire) ou des scientifiques indépendants. Enfin, je reste interloqué devant ce flot de réactions violentes pour un « vulgaire » compteur électrique,