Bonjour,
Entendu ce matin 22/01, vers 11h30 :"La facture va s'alourdir lourdement."
Je ne crois pas que ce soit un effet de style mais plutôt une pauvreté de vocabulaire. Qu'apprend-on dans les écoles de journalisme ?
D'ailleurs il aurait suffi de dire "la facture va s'alourdir", puisque les précisions sur les chiffres suivaient.
Il s'agit de l'électricité avec une augmentation d'environ 10 %. Même si c'est beaucoup pour certains, moi la première, j'estime que dire "lourdement" pour 10% est un parti-pris. Que cherche le journaliste ?
A dire "Ecoutez ce qui nous tombe encore sur la tête." ?
Pas la peine d'en rajouter dans cette ambiance générale déprimante.
Je n'en peux plus du mauvais usage de la langue française sur les antennes de Radio France : prononciations erronées qui deviennent la règle alors que les auditeurs le signalent, fautes d'orthographe et de grammaire, manque de vocabulaire... Je ne parle que de fautes basiques, comme ne pas accorder l'adjectif au féminin avec un nom féminin ou mettre un s au chiffre 4. Quand il serait bienvenu de faire des liaisons, certains journalistes et animateurs n'en font pas et quand ils en font, elles sont erronées. Je caricature à peine et, bien sûr, il y a des exceptions. Des personnes qu'on a encore plaisir à écouter, tel que Frédéric Carbone, et pas seulement pour leur usage de la langue mais pour la clarté de leur expression.
Merci à vous de me lire