LSD, de nouveau une émission qui restera gravée. Quel travail de dentelle fine pour nous faire voir les corps. Vivants, morts, blessés. Nous ne sommes que des corps. Et vous nous reliez par la connaissance. Puisse LSD vivre longtemps. Très longtemps. Quelle qualité des questions en pudeur et précision. Ces documentaires nous font voir. Ceux de Bosnie, du Liban, de Mayotte. Il y a les morts de la rue, ceux de l'eau, des mines, des guerres oubliées ou non, des bidonvilles. Vous rendez dignité aux morts, vous offrez visage aux vivants, vous permettez la tendresse dans les silences, le bruit des vagues, l'odeur du sang, des vomis des femmes enceintes et de la mort par procuration. Non les kwassa kwassa ne pêchent pas "du" comorien. (phrase de 2017 d'un jeune président français souriant : glaçant, la banale cruauté. Quand on ne sort jamais de son toit, vous êtes plus qu'une fenêtre pour mon monde. Vous êtes de l'oxygène, sachez-le. Soyez infiniment remercier. Nous ne pouvons qu'être en silence et emplis de gratitude à votre écoute.