Je voulais vous dire, et c’est très important pour moi que vous le sachiez, que grâce à vous, je ne coupe pas toute relation avec les actualités. Les nouvelles du monde m’angoissent, et beaucoup d’informations créent de l’anxiété chez moi. Sans vous, je n’arriverais pas à garder ce lien ténu qui me relie au pouls du monde. Sans vous, je serais totalement réfugiée depuis longtemps dans le joli monde des podcasts, où je peux choisir mes sujets et soigner mon hypersensibilité.
Je suis une grande auditrice (d’1,60 m) de la radio (publique, je n’en connais pas d’autres). J’écoute essentiellement Culture, parfois un peu Inter pour certaines émissions précises, et beaucoup de podcasts. Les voix de la radio m’accompagnent presque toute la journée, hors boulot.
Vous êtes élégant dans votre relation aux informations, aux intervenants, aux « camarades ». J’aime beaucoup votre ton, incroyablement juste, sur le fil du rasoir, entre touche d’ironie et exigence intellectuelle pour nous, auditeurs. J’aime quand vous laissez apparaître une note personnelle. J’aime aimer, ou pas, le 7h14.
Enfin, et peut-être surtout, j’aime la singularité des sujets que vous proposez, les angles souvent étonnants que vous prenez, les intervenants, globalement pas vus ailleurs… Je suis consciente que c’est le travail de votre équipe, je les remercie également.
En synthèse, je me dis que vous devez être quelqu’un de bien. En tout cas, votre travail me fait du bien.
Sachez enfin que lorsque vous partirez—car vous partirez un jour de la matinale—je couperai la radio le matin. Alors tenez bon, et quand vous partirez, pensez à tous les gens pour qui vous avez été très utile, à votre singulière manière.