Sur France Culture, j'ai écouté avec plaisir votre émission, passionnante sur les futurs puits de pétrole dans des pays africains. Malheureusement, la pauvreté du vocabulaire conduisant à utiliser des anglicismes est douloureuse. Et pourtant j'adore l'anglais.
Pourquoi l'un des deux intervenants quand il évoque l'estimation des champs des agriculteurs pour une éventuelle indemnisation invente-t-il le verbe “challenger” qui en l'occurrence n'a aucun sens ? “Estimer” est le terme des marchands de biens.
Je passe les “Pipelines” au lieu des “oléoducs”, tellement plus beau.
Ensuite nous avons eu droit à cette maladie des expressions inutiles, les fameux "du coup", qui fait beaucoup sourire les Québécois.
On pourrait simplement utiliser donc, beaucoup plus élégant ou : par conséquent, de ce fait, ainsi, c'est pourquoi, etc...
A la toute fin, dans l'analyse de l'émission, j'aurai dû dire le debrief..., une participante a prononcé la phrase qui m'a achevée :"les arguments que vous avez parlé tout à l'heure".