les pastilles d’info de FIP
Voici la réponse de Bérénice Ravache, directrice de Fip :
« Cher Monsieur,
C’est avec la plus grande attention que nous avons pris connaissance de votre message.
Après réécoute de tous les Fip Actualités du mercredi 4 juillet, il apparaît que la journaliste en charge des bulletins a effectivement donné l’information factuelle du drame survenu la nuit qui précédait à Nantes en utilisant l’indicatif et n’a pas précisé, comme l’ont fait les agences AFP et Reuters, que les informations étaient données de source policière.
En revanche, nous ne pouvons pas vous laisser dire que « FIP participe à la stigmatisation des quartiers populaires ». De même, qualifier l’information délivrée par Fip de « bas de gamme » sur ce seul exemple est injuste pour ne pas dire – déplacé.
Il n’est pas plus possible de déduire des propos tenus à l’antenne que les émeutes sont le fait de « sauvageons décérébrés » que d’affirmer que le policier avait tiré en état de légitime défense… Cela qui n’a jamais été dit, ni même insinué !
Je puis vous assurer que les choix éditoriaux des titres et des bulletins prouvent tout au long de l’année le savoir-faire des journalistes en charge de cette information.
Pour conclure, la présence de flashs de 2 minutes à 50 de chaque heure sur l’antenne de Fip ne vise qu’à permettre aux auditeurs d’avoir l’essentiel des informations tout à restant à l’écoute du flux musical. Ces flashs donnent également la possibilité à ceux qui le souhaitent de rejoindre les journaux diffusés à l’heure sur les autres chaînes afin d’avoir des précisions.
Cordialement
Bérénice Ravache »