Chère Marie Richeux, Chère Maison de la radio,
Je me dois de vous remercier pour tout ce que vous faites.
Pendant des années, j’ai été une fidèle auditrice de « Par les temps qui courent », pressée chaque soir de découvrir de nouveaux artistes de la scène musicale, théâtrale ou littéraire. Je vous dois d’être retournée en concert, d’avoir été tant émue au théâtre et d’avoir commandé presque un livre par jour auprès de mes libraires depuis que je vous écoute.
À titre personnel, je ne me nourris que de « France Culture », ce lieu unique et privilégié d’humanité, de curiosité et d’empathie, « un des derniers grands espaces d’hospitalité », comme le disait il y a quelques jours encore Clara Ysé. Une radio aussi rare et utile, que précieuse. Qui m’est vitale, surtout.
J’ai cru déceler dans votre voix, Marie, une surprise et un doute à la fin de la saison dernière alors que l’on vous proposait une émission 100% littéraire en journée. Mais les livres et vous ne pouvaient être qu’une alchimie gagnante, une prolongation, une évidence.
Moi qui pensais devoir faire le deuil de « Par les temps qui courent » (et du Book club ancienne génération), je retrouve avec plaisir cette voix chaude et familière qui m’emmène chaque fois, comme des chaussons magiques, vers des horizons toujours plus intimes et éclairants sur le monde. Alors merci Marie et merci à toute l’équipe du Book Club. Merci pour tous ces beaux moments, passés, présents et à venir, qui enrichissent notre part d’humanité et notre empathie.
Et merci de continuer à nous faire découvrir, le vendredi notamment, des artistes hors littérature qui nous ouvrent leurs mondes intérieurs et intimes, comme des fenêtres et des miroirs sur notre propre monde intérieur.