quandla mère monte…
Voici la réponse du journaliste, Alain Passerel
« Bonjour,
Pour la première partie et personnellement, je pense qu’il est passionnant de suivre un tel fait divers afin de tenter de comprendre effectivement quels sont les ressorts qui font commettre à certains d’entre nous des actes insensés. Tout est ensuite dans le traitement fait par les journalistes . En l’occurrence, ma collègue Corrinne Audouin qui suit le procès nous envoie des papiers remarquables de retenue et de sensibilité..
Cela dit le débat sur le fait divers n’est pas nouveau. On en a fait des dizaines de livres. Je vous conseille de réécouter sur ce sujet « L’instant M » de Sonia Devillers d’hier (9h45) atour de l’importance du fait divers qui n’est rien d’autre que ce que nous vivons quotidiennement. Sur France Inter, avouez-le, nous sommes attentifs à ce genre de choses et nous n’abusons pas du fait divers lorsqu’il ne révèle rien.
Quant à la formule que j’ai employée, tout dépend là aussi de la façon de la présenter, de la dire. Sur le papier, elle peut choquer.. Je disais « Quand la mer monte, j’ai honte, chantait il y a longtemps un homme du Nord » Et je poursuivais : « Cette mère qui a laissé sa fille sur la plage quand les vagues arrivaient, a-t-elle été saisie de ce même sentiment ? » Evoquer une chanson dans un contexte dramatique ne me semble pas forcément incongru… Voilà. Bien à vous. «