Monsieur Finkielkraut,
Depuis de nombreuses années je veux vous féliciter pour votre émission, et je ne le fais pas. La sournoise négligence du quotidien, qui est bien d'abord la mienne, fait passer le plaisir de vous écouter devant les remerciements que je vous dois. J'écoute ce matin en podcast votre émission de la semaine dernière et suis encore une fois transporté par l'intelligence de vos échanges, la précision de vos interventions, la vigilance bienveillante de votre positionnement et votre honnêteté intellectuelle. Vous mettez en mots ce que mon manque de culture générale m'empêche de dire par moi-même, et c'est une libération en même temps qu'un épanouissement. Vous me faites grandir, chaque semaine. Au-delà des félicitations qu'évoque ma première phrase, c'est bien plutôt des remerciements que je veux vous transmettre, de vifs et très sincères remerciements. Nous avons besoin de vous. Merci, merci encore..
(PS : dans la cuisine de chez nous, j'écris sur un tableau une ou deux citations que vous dites, parfois les vôtres, et elles restent là sans toujours un commentaire, aux yeux de mes trois enfants, comme un pendant aux aliments terrestres, jusqu'à ce que celles d'une émission plus récente de Répliques les remplacent. C'est une petite poésie éphémère que l'on vous doit.)