réponse à dominique seux
Chère auditrice,
Vous nous avez écrit à la suite de l’Édito Eco de Dominique Seux sur France Inter le 8 juin.
Il vous répond :
« Chers auditeurs,
La chronique portait principalement, aux trois quarts, sur l’économie et la vitesse du déconfinement, questionnée après les propos du président du conseil scientifique.
Le fonctionnement actuel de l’école contraint (quoi qu’on en pense, c’est un fait) la reprise du travail de millions de parents. C’est, dans le pays (Une du Parisien, du Figaro et de La Croix ce matin), et dans les milieux économiques devenu un sujet majeur. La citation d’un ministre (qui n’est évidemment pas Jean-Michel Blanquer) voulait illustrer le débat interne au gouvernement sur le Protocole de la reprise à l’Education.
Je me suis à distance de cette phrase (« C’est peu aimable et sans doute injuste ») et ai rendu hommage aux enseignants (« Les enseignants ont souvent été formidables à distance pendant le confinement »).
La vérité oblige à dire cependant qu’il y a eu des disparités dans l’engagement de l’Education. Titre de l’article de La Croix, journal tout à fait respectable : « L’engagement disparate des professeurs disparate des professeurs pendant la crise ». Laquelle de nos lectrices, lequel de nos lecteurs, peut-il jurer que l’engagement, chez ses collègues, a toujours été de 100% ?
Le 29 avril, le SNUipp-FSU publiait un communiqué dont la dernière phrase était celle-ci : « Pour le SNUipp-FSU, l’école ne peut pas être le terrain de jeu du déconfinement. L’école ne reprendra pas le 11 mai. ».
Je m’inscrits en faux contre l’idée d’un prof-bashing : ces dernières années, j’ai pris position un très grand nombre de fois en faveur d’une revalorisation des rémunérations, notamment dans le primaire.
Cordialement
Dominique Seux »
Bien cordialement,
L’équipe de la médiatrice des antennes de Radio France