J'entends à intervalles réguliers "une attaque massive" du réseau de la SNCF. On pense d'abord à une attaque informatique. Jusqu'à l'interview d'un spécialiste qui parle d'actes de sabotage (incendie de câbles et armoires électriques). Votre journaliste reprend le mot avec des pincettes, en prenant bien soin de laisser la responsabilité du mot à son interlocuteur : "les actes de sabotage, c'est un peu ce que vous disiez". "un peu", on croit rêver. L'interview terminée, elle se dépêche d'ailleurs de reprendre l'expression "attaque massive". Ça serait bien d'appeler un chat un chat et un sabotage un sabotage !