Tout d'abord, un grand merci pour l'émission "le Secret des sources" de ce samedi !... J'espère que la réflexion sur ce sujet s'étendra et s'approfondira, et que l'esprit critique (on ne peu plus vital) du journalisme cessera peut-être d'être confondu avec le masque ricanant du nihilisme.
D'un autre côté, je devrais m'abstenir de lire les messages d'auditeurs tant j'en ressors immanquablement démoralisé... Presque jamais de messages constructifs, positifs, et surtout, quid de cet acharnement délirant contre Guillaume Erner ? Les voies de l'"opinion" me resteront décidément toujours impénétrables.
Je tiens personnellement à redire le plaisir que j'ai à écouter les Matins depuis cette rentrée 2015, cette impression d'être "en famille" — précieuse entre toutes pour l'auditeur de radio que je suis, jusqu'alors toujours empêchée par un sorte de raideur protocolaire, une insuffisante liberté de ton et/ou la récurrence de certains tics agaçants chez les producteurs-présentateurs (je précise que j'étais inconditionnel de Marc Voinchet lorsqu'il produisait "Tout arrive"), et qui tient en grande partie à une simplicité de ton, à un humour décontracté et positif, ainsi qu'à un timbre de voix naturel et familier sans être particulièrement "typé" (ni "jeune premier" ni "vieux baroudeur", par exemple) — le tout produisant un sentiment de neutralité bienveillente, de chaleur et de proximité immédiates. Il semblerait toutefois qu'une majorité d'auditeurs soient d'un avis très différent, ce qui m'attriste assez : parviendront-"ils", à coups de messages venimeux, à me gâcher une des (trop rares) bonnes surprises de cette années — soit en poussant la direction à congédier Erner, soit en transformant ce dernier en automate huilé, affecté et précautionneux, craintif et obsédé par l'idée de séduire un auditoire acariâtre ? Je prie ma divinité laïque pour qu'il n'en soit rien.
Bref : j'ai eu tort de laisser cet onglet ouvert sur ma page ; la sensation de vivre entouré d'aliens perfides, fondamentalement hostiles à mon bien-être quotidien et œuvrant sans relâche à sa destruction par messages interposés, n'est guère réjouissante...