Je me permets de vous écrire pour dire simplement merci.
Fidèle auditeur de France Inter depuis - je ne compte plus - je commence chaque journée avec votre antenne : en me réveillant, en me préparant, sur le trajet vers le travail, et souvent le soir en rentrant. La nuit aussi parfois pour m'endormir. Ce compagnonnage quotidien m’est devenu indispensable, à la fois pour m’informer, m’ouvrir à d’autres regards, rire parfois, et toujours réfléchir.
J’écoute aussi régulièrement les podcasts de France Inter et de France Culture, que ce soit pour rattraper une émission manquée ou découvrir des séries documentaires passionnantes, conseillées par l’application ou par vos journalistes et chroniqueurs. J’ai d’ailleurs beaucoup apprécié la rétrospective web reçue récemment par mail : une manière originale et agréable de revisiter cette année d’écoute. Bravo !
Enfin, ce matin, j’ai entendu Patrick Cohen évoquer dans son édito quotidien, avec une pointe d’humour, qu’il ne recevait que des reproches, jamais de compliments*. Je voulais donc lui adresser, à travers vous, toute mon estime. J’apprécie sa chronique, sa rigueur, sa capacité à poser les faits avec clarté et nuance, sans jamais céder à la démagogie. C’est un exercice d’équilibre précieux – et trop rarement salué.
Plus largement, bravo et merci à toutes les équipes de France Inter (et à Nicolas Demorand au premier chef), ainsi qu’à celles de Radio France, pour la qualité de leur travail. Dans un monde saturé de bruit, votre voix compte.
*Note du service de la médiation :Patrick Cohen a dit précisément : “Savez-vous que la langue française -fautes d’accords, de liaisons, anglicismes, barbarismes et solécisme- est l’un de vos premiers motifs de mécontentement ? 800 messages par mois en moyenne, m’a dit la médiatrice de Radio France Emmanuelle Daviet, jamais de compliments, que des reproches.”