Pourquoi parler du retour de la « Grogne » ? Pourriez-vous envisager une plus grande attention au vocabulaire ? Les grévistes et les manifestants « grognent », comme des animaux ? Ils méritent quand même un minimum de respect.
Peut-on rappeler aux journalistes que lorsque « des » personnes d’un groupe quelconque manifestent, la langue française distingue nettement « les » – c’est-à -dire « tous les » et « des » – c’est-à-dire « certains ». « Les femmes » dans la rue est incorrect, comme « les étudiants » ou « les lycéens »…C’est encore vrai lorsque vous annoncez « la » France à l’arrêt » …et que l’immense majorité des Français n’était pas à l’arrêt !
Bonjour chers journalistes,
Je vous écris pour vous demander de bien vouloir cesser de parler des « chômeurs ». Ce terme choque et est dégradant pour les personnes qui sont en situation de perte d’emploi et de recherche d’emploi.
Pourriez-vous bannir ce mot et le remplacer par « Demandeurs d’emploi » ?
En vous remerciant vraiment par avance et comptant sur vous pour en parler autour de vous.
Auditeur régulier de vos émissions, j’aimerais porter votre attention sur le fait de l’importance des termes utilisés couramment par les intervenants dans vos entretiens. Nous sommes (encore) en République, qui de plus est démocratique. Comme vous le savez, ce sont les codes qui font les cultures. Or trop fréquemment à mon (humble) avis, l’appellation « patron » vient se substituer à celle de « secrétaire général » ou « premier secrétaire ». Cette erreur sème le trouble dans les esprits de nos concitoyens. Je ne développe pas, je suis simplement attaché au respect des attributions de chacun et aux règles fondamentales de la démocratie. Il est vrai que dans la presse vous avez des patrons… Attaché à la qualité de votre travail, merci de relayer mon observation auprès de vos collaborateurs.
Pourquoi utiliser encore cette expression désuète et genrée « le panier de la ménagère » ? Ça m’énerve !
Nos modes de vie sont dans un grand virage, j’ose l’espérer, peut-on en profiter pour changer notre vocabulaire, moderniser nos visions, souligner auprès des invités l’importance du choix des mots !
Une faute de langage se répand de plus en plus vite, et comme d’autres deviendra peut-être un jour fâcheusement la règle par effet majoritaire tant elle se partage viralement. Elle consiste à mélanger la formule d’une interrogation indirecte avec celle d’une interrogation directe. J’entends ainsi encore sur la radio France Info cette interrogation fautive (à propos d’une centrale nucléaire défectueuse) : Expliquez-nous comment cette fissure a-t-elle été découverte. La phrase correcte est naturellement : Expliquez-nous comment cette fissure a été découverte. Et c’est uniquement en cas d’interrogation directe qu’on peut dire : Comment cette fissure A-T-ELLE été découverte ? Bref, le « a-t-elle » n’est pas permis dans les deux cas.
Tout d’abord un ÉNORME MERCI pour la qualité de votre radio ! Étant un auditeur gourmand de vos émissions, il m’est très agréable de me laisser porter par des sujets qui régulièrement me sont inconnus. Un bémol toutefois. Je suis agacé par l’usage qui tend à être chronique dans l’ensemble des émissions de « est-ce que » qui vient polluer la qualité des interrogations. Pourquoi s’encombrer (par exemple) de « est-ce que vous pensez que » alors que « pensez-vous que » serait amplement suffisant et surtout plus qualitatif tant pour le débat que pour l’oreille de l’auditeur. Je sais pertinemment qu’il est difficile de lutter contre des habitudes, mais est-ce en laissant s’installer cette dérive linguistique insidieuse, que l’objectif de culture est le mieux rempli ? Encore une fois, je ne souhaite pas que France Culture utilise systématiquement l’imparfait du subjonctif mais au moins l’usage de la langue française simple. Cette même remarque vaut aussi pour France Inter par ailleurs ! En vous remerciant et en félicitant aussi l’ensemble des acteurs de votre belle radio.
De plus en plus de vos journalistes emploient des expressions ou tournures de phrases incorrectes, entre autres disent : » c’matin » au lieu de « ce matin ». Cette ellipse relève d’un langage argotique ou de cour de récréation qui ne valorise pas votre radio. Bien cordialement
Bonjour France Inter
Auditeur fidèle depuis plus de 40 ans, je pense que l’usage du mot « fief » en parlant de la circonscription dont votre interlocuteur est l’élu, me parait contribuer à la dépréciation du monde politique et de ses représentants. M Dussopt (qui n’est pas mon ami) a été élu dans cette circonscription et elle ne lui a pas été donnée en contrepartie d’une quelconque « allégeance » (encore que…)
Continuez de nous informer en évitant les écueils linguistiques.
Je trouve révoltant que pour signifier MASSACRE vous continuez à utiliser BOUCHERIE, je tiens à préciser que, même n’étant pas bouchère, la « comparaison » est ignoble ! Même stupidité avec le vocable PEDOPHILE, « aimer des enfants » terme étymologiquement exact, et les prédateurs sexuels donc… PEDOCRIMINEL. Est-ce trop demander de bien vouloir vous exprimer correctement ?
J’ai l’impression que la loi n° 94-665 du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française (dite loi Toubon) a été complètement oubliée sur les antennes de Radio France en général et de France Inter en particulier. Depuis plusieurs années, je note une utilisation sans modération des expressions « franglaises »; telles la Playlist, la Story, etc… Aucun effort ne semble être fait pour améliorer la qualité de la langue. Est-ce une volonté de la direction ou un simple laisser-aller ?
Tout d’abord merci pour cette rubrique. C’est, à vrai dire, une assez désagréable habitude 1) de malmener la langue française, 2) de déconsidérer une profession, d’employer l’abréviation ou plus littéralement le diminutif (ce qui diminue) « prof » pour parler des Professeurs (c’est un titre) à longueur d’antenne. Je n’ai pu noter que deux exceptions : la première après le meurtre de Samuel Paty durant trois à quatre semaines vos journalistes ou présentateurs ont bien su employer le terme correctement, la deuxième, récemment, pendant quelques jours seulement cette fois, avant que les mauvaises habitudes reprennent si rapidement le pas, à l’occasion du meurtre d’Agnès Lassalle. N’a-t-on de respect pour la profession que lorsqu’elle compte des décès ? La profession est déjà suffisamment malmenée comme cela de tous bords et à bien des égards, il serait peut-être bien venu que, de manière exemplaire, les présentateurs fassent montre, par le vocabulaire qu’ils emploient, d’un peu plus de respect.
Ce matin, à deux reprises le journaliste a commis cette liaison « maltapropos » : deux mille « zamendements » et personne n’a présenté d’excuses !
Je m’étonne de l’utilisation du terme « écolos » dans le journal de 8h00 pour parler des écologistes. Ce mot est connoté négativement comme « socialos », que personne n’utilise dans les médias sérieux. Quel message souhaitait faire passer la journaliste alors qu’il s’agissait de réfléchir à limiter la prolifération des SUV dans les grandes villes ?
Merci de signaler au présentateur du journal que dans « deux mille amendements » mille ne prenant pas de s, rien ne justifie le « deux mille Zamendements » dont il nous a gratifié à plusieurs reprises. Par pitié, soyons vigilants et exigeants.
Vous employez toujours le terme « index » lui-même utilisé par le gouvernement. Mais c’est un anglicisme alors que nous disposons d’un mot en français : « indice ».
S’il vous plaît, faites mieux que les gouvernants dans le maniement de la langue
Merci d’avance de la part d’un auditeur fidèle de Radio France.
J’avais déjà écrit un message en ce sens, mais comme c’est la journée de la femme, je réitère. Je ne sais qui a décidé de nommer l’humain par le terme Homme mais je suppose que la femme n’a pas eu son mot à dire. Les mots sont puissants et véhiculent également des sentiments, des préjugés etc…. Comment expliquer qu’au 21e siècle sur les ondes radio, nous entendons encore le mot homme (le soi-disant H majuscule qui permet de faire la différence, avec quoi et bien finalement je ne sais pas, ne s’entend pas) soit encore utilisé au lieu du mot humain qui me parait plus juste. Je le répète peut-être mais je suis toujours outrée de cela. Je pense toujours aux garçons ou filles qui entendent la même chose et qui pensent à tort que oui le garçon représente l’humanité et la fille est donc inférieur. J’ai demandé un jour à mon fils avec qui j’écoutais une émission scientifique ce qu’il se représentait en entendant cela et il m’a répondu : « moi ».