Je profite de ce message pour vous signaler une expression fautive qui est de plus en souvent employée sur les antennes pour terminer une phrase : « mais pas que ». Il convient de dire : « mais pas seulement ».
Idem avec l’expression « pour le coup » qu’on entend à tout propos et la plupart du temps à contresens. Cette expression signifie en effet : « pour cette fois-ci ».
Enfin, l’adjectif « compliqué » est abusivement employé à la place de l’adjectif « difficile » alors que ces deux termes ne sont pas synonymes.

Je remets chaque jour à plus tard l’envie de vous écrire.
Aujourd’hui je me décide enfin à vous signaler mon mécontentement.
Je suis lasse d’entendre votre journaliste demander à ses invités : « vous en pensez quoi ? » « ça veut dire quoi ? », etc.
Je suggère une bonne remise à niveau afin d’acquérir la maîtrise de la forme interrogative et d’être enfin à la hauteur de la qualité attendue lorsqu’on écoute France Inter.

Hier encore j’écoutais les nouvelles sur Franceinfo et une fois de plus la journaliste qualifiait de « Patron de la CGT » Sophie Binet et Laurent Berger « Patron de la CFDT ». Or ils sont tous les deux “secrétaire général” de leur confédération, élus. Le patron paye ses salariés, pas un secrétaire général. Avec des commentaires martelant la confusion dans le rôle d’un secrétaire général de syndicat et celui d’un patron, ne me semble pas objectif dans la fonction d’un journaliste.

Je suis consterné par le fait que les journalistes qui présentent les journaux qualifient les secrétaires généraux des confédérations syndicales par le terme de « patron ». C’est totalement incohérent, absurde puisqu’ils sont généralement en opposition quasi habituelle aux dirigeants des entreprises. Il serait de bon ton d’arrêter cette qualification.

Pourriez-vous faire passer aux journalistes (et autres intervenants « de qualité ? ») que le mot espèce est du genre féminin et doit le rester quel que soit le genre du complément de nom.

Je propose de désigner de manière plus ouverte et neutre la fonction exercée, avec une neutralité permettant ainsi à tous de se projeter, homme, femme ou autre. Ce matin par exemple sur France Inter pour la tarification des médecins intérimaires, il a été cité « les directeurs d’hôpitaux auront à…. ». Il y a aussi des directrices. Je propose tout simplement de dire  » les directions d’hôpitaux « . Une habitude qui pourrait petit à petit permettre de mieux se projeter sur la mixité dans les métiers. Pour toute génération.

Je suis fatigué d’entendre, dans nombre d’émissions, des journalistes ou chroniqueurs invités ne pas savoir accorder les pronoms relatifs lequel, laquelle etc., lesquels (!) sont systématiquement prononcés au masculin singulier quel que soit le substantif en relation : « la démocratie dans lequel », « les situations pour lequel ». Un mot invariable ! À rapprocher de « un espèce de phénomène »…
Ce qui est incroyable c’est que les fautifs manient très bien la langue par ailleurs, avec force vocabulaire, références, voire citations latines.
Il est absurde d’entendre des fautes de français de ce niveau sur une chaine comme la vôtre (en réalité sur tous les médias).
Pouvez-vous faire quelque chose pour limiter cette pandémie, une subtile et discrète recommandation… ?

Je souhaiterais demander à votre journaliste de faire un effort de langage : pourquoi utiliser toujours le même « c’est quoi » de manière totalement erronée alors que les questions devraient commencer par « qui », « que », qu’est-ce… etc… Eh non, à chaque fois, « le ……, c’est kwa », « le ……., c’est kôoah » !
J’avoue que c’est insupportable et cela m’amène souvent à éteindre la radio. Un petit effort, s’il vous plait…

Je suis un fidèle auditeur de France Inter, Franceinfo et FIP. Je vous écris aujourd’hui après des années de réaction contenue. Il s’agit de l’emploi quasi systématique du mot « chiffre » au lieu du mot « nombre », dans l’ensemble des émissions que j’écoute. Le chiffre étant le signe, le caractère qui permet d’écrire tous les nombres. Le nombre représentant la quantité. Le chiffre est au nombre ce que la lettre est au mot. En espérant que ce courriel servira à quelque chose…

Entendu ce jour de votre journaliste : « Saint-Denis en banlieue parisienne ». Ce terme est péjoratif et ne doit plus être employé, comme celui de région parisienne.
Saint-Denis est en Île de France. Ses habitants sont Franciliens, comme moi. Nous ne sommes ni des Banlieusards ni des Régionparisiennois.
Ce serait bien que France Inter entre dans la modernité du 3e millénaire !

Une remarque pour une faute de liaison provoquée par une faute grammaticale dans une phrase prononcée par votre journaliste : « les quatres (z)heureux élus” : « quatre », comme les autres chiffres ne prennent pas la marque du pluriel en général.
On écrit donc « les quatre heureux élus », sans liaison!
Cela me fait mal lorsque des journalistes, de bons journalistes, de la radio que je place en tête des autres radios, fassent ce type de faute.

Décidément, je ne comprends pas ! Pourriez-vous m’expliquer pourquoi une majorité de journalistes, réputés sérieux, prononcent : « Geraldeux Darmanin » ou « Gérald de Darmanin”.

Pourriez-vous demander aux animateurs de vos émissions de demander à leurs invités adeptes du globiche (ce patois anglais mal prononcé) de traduire en français compréhensible les expressions utilisés dans ce langage ? Il s’agit de respect pour leurs auditeurs, autant de point de vue langagier qu’idéologique (personnellement je comprends l’anglais, mais l’utilisation du globiche traduit une certaine soumission à ce langage managérial qui tend à nous faire prendre des vessies pour des lanternes).

On critique fréquemment l’emploi de termes en langue anglaise dans les médias, on déplore aussi parfois la féminisation de mots traditionnellement masculins, considérant que la langue française est ainsi dénaturée.
Plus que les mots, c’est leur accentuation qui me dérange et qui, à mon sens, contribue beaucoup, en en changeant le rythme, à « dénaturer » cette langue.
Que ce soit à la radio ou sur les chaines d’info de la télévision, les présentateurs et présentatrices prononcent les phrases sans respecter le rythme naturel de la langue, et accentuent certaines syllabes à outrance, fréquemment la première. Est-ce pour DOnner l’imPREssion que ce qu’ils DIsent est TRES IMPORtant ?
Le français, naturellement, accentue plutôt la dernière syllabe des mots, et ceci sans appuyer de manière inconsidérée.