J’adore vos émissions. Mais j’essaie d’expliquer à mes élèves en classe de technologie qu’il faut utiliser les bonnes unités de mesure. Entendre votre spécialiste météo dire kilomètre heure me désole à chaque fois. Par pitié, ce sont des kilomètres par heure !!! Merci d’avance pour tous les jeunes (et moins jeunes) auditeurs. PS : c’est valable pour beaucoup d’autres unités : pièces heure au lieu de pièces par heure…
Déceptif est un néologisme qui est de plus un faux ami en anglais. Il y a un mot français : “décevant”, et il serait tellement plus simple de l’employer surtout lorsqu’on déplore dans les secondes qui suivent le niveau en français des écoliers, (écoliers englobant aussi bon nombre de lycéens et même certains universitaires).
J’ai déjà envoyé un mail pour protester contre l’utilisation du mot « frappes » en lieu et place de « bombardements ». Quand les bombes tombent en Ukraine ou à Gaza, les victimes ne sont pas frappées mais tuées ou blessées par des bombes ; ce ne sont pas des coups ni des gifles. « Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde », Camus 1944. Les bombes sur des civils, on a envie que cela s’arrête, ce malheur ; les frappes, ça fait plus technique, moins dangereux, on a moins l’image des victimes… J’entends évoquer des « frappes » presque tous les jours, plusieurs fois par jour dans les nouvelles, je finis par penser qu’une intention d’édulcorer la réalité serait à l’œuvre ?
Je vous ai entendu parler de « travaux d’intérêt généraux ». Quelle hérésie à votre niveau ! NON, il faut parler de « travaux d’intérêt général ». C’est l’intérêt qui est général pas les travaux.
Merci d’en tenir compte à l’avenir.
Encore une fois ce matin un peu avant 6h, l’emploi du mot chance à la place de risque, « la chance de tomber dans l’alcool », quelle drôle de chance. Cette erreur d’emploi est bien trop fréquente et ce n’est pas la première fois que je le signale. Encore merci.
Les intervenants des chaînes de Radio France, notamment France Inter et même France Culture, font un usage immodéré des anglicismes, et sans traduction dans la majorité des cas. Au point que certaines émissions, en deviennent inécoutables. C’est pour avoir l’air moderne ? Ou pour faire du jeunisme ?
Du coup, ils excluent l’auditoire qui ne pratique pas l’anglais, ou celui qui a envie d’entendre parler français.
Pourriez-vous, s’il vous plait, et par pitié pour mes oreilles, les ramener tous à une réalité française ? Merci.
Nous sommes en France, alors parlons français !
Time Out, c’est out ! Je regrette que dans les magasins, les magazines, la radio et la télé on soit envahi de vocabulaire anglais. Notre langue est belle, utilisons-la !
S’il vous plaît, merci de rappeler sur toutes les chaînes que le “o” de “ode” est un “o” ouvert et que “ode” ne se prononce pas comme si ce mot était écrit au (aude) comme baume, aube, etc. Je crois que cette remarque vient d’être faite, mais je ne puis qu’y souscrire et insister.
J’aime beaucoup votre émission, son style, votre justesse.
Cependant, voilà deux émissions que vous utilisez le mot “schizophrénie” pour illustrer des comportements ou des situations qui se contrediraient. Je dois vous dire qu’avoir une schizophrénie ce n’est pas avoir une double personnalité, loin de là. Dans mon travail, j’œuvre pour déstigmatiser les troubles psychiques notamment en donnant des informations exactes.
Ce type d’abus de langage participe à la confusion.
J’écoute (ou réécoute en téléchargement) votre émission. Je la trouve très intéressante et instructive vu notamment que l’actualité internationale est analysée dans son contexte historique. Je regrette toutefois que vous utilisiez, l’expression « think tank » alors même que des médias comme RFI et Le Monde par exemple emploient couramment son équivalent français « centre de réflexion ». Je vous remercie de prendre ma remarque en considération.
“Time out” : cet anglicisme « entre autres » est utilisé en permanence par un de vos invités. Dans une émission qui porte sur l’éducation des enfants… Je pense que la langue française est assez riche pour remplacer cette expression.