Pour comprendre les racines d’une économie en crise, Guillaume Erner recevait l’historien Felix Torres ce mardi 23 avril sur France Culture.

À la suite à l’entretien avec l’historien Félix Torres ce matin avec Guillaume Erner, j’aimerais faire remarquer qu’il serait préférable de confronter ce type d’invité à un avis contradictoire. Entendre au petit déjeuner que la globalisation n’a que des effets positifs, que la compétitivité devrait être le seul objectif des gouvernements français, ou que le CICE a créé des emplois, m’a personnellement dérangé, car ces affirmations n’ont pas été remises en cause ou débattues. Sachant que l’intervenant est historien et non économiste, je suis étonné qu’il ait eu une tribune pour exprimer ses idées sans contradiction… France Culture ne m’avait pas habitué à cela.

Merci d’avoir invité un économiste fossile de la mondialisation heureuse. Un jour ce serait bien de changer de disque, non ? Par ailleurs, il aurait été judicieux de lui rétorquer que les « secteurs » de pointe de demain ne seront peut-être pas ceux d’aujourd’hui. Si le monde qui vient est bien celui que les scientifiques nous annoncent, j’ai tendance à penser qu’il vaudrait mieux investir dans la relocalisation de la production de vélos utilitaires et de machines agricoles légères que dans l’IA et les gadgets connectés.

Les Matins sont toujours très intéressants et j’en suis une afficionada. Je voulais juste souligner que les arguments de Félix Torres, bien que certainement pertinents au niveau historique, oublient les nouvelles données de l’écologie. Nous ne pouvons continuer comme avant. La décroissance est inéluctable si nous voulons une planète vivable.

J’écoute les Matins : un « économiste » ayant sorti un bouquin est sensé nous expliquer le décrochage français.
Une fois encore, du commentaire, du blabla d’un mec qui raconte « sa » version des 50 dernières années et nous explique que la France a un problème de compétitivité et qu’il faudrait étudier ça… ah ben oui tout de même.
Ah bon ? Ce n’est pas vous qui allez parler de cette compétitivité ? Ah ? On croyait que… vous étiez économiste et que… ah bon… donc ce ne sera pas pour aujourd’hui.
Mais à quoi ça sert d’inviter quelqu’un pour débiter des généralités ? Des poncifs qu’on nous apprenait déjà en Terminale dans les années 80 ?
Un commentaire de commentaires de plus hélas ! Sur l’économie, ou plutôt sur « comment les politiques français ont toujours été nuls en économie et comment les Français n’ont jamais su s’adapter à la mondialisation … » Merci… mais on savait en fait.
Décidément l’économie est le parent pauvre sur France Culture. Et je ne suis qu’un novice en la matière juste intéressé de loin par l’économie depuis des décennies certes, ce qui fait que j’attends autre chose de ma radio que j’écoute tant ! J’écoute l’interview depuis 40mn. Je n’apprends rien. Dommage.

Je vous écoute depuis plusieurs années et quasiment tous les matins. Aujourd’hui, comme hier et demain, comme quasiment toujours. C’est dire que j’apprécie votre travail et celui de votre équipe. Une petite remarque. La première.
Avez-vous déjà invité une personnalité dont j’ignore tous des travaux à qui vous avez donné une seule fois l’occasion de déverser un tel tissu de banalités à votre micro ? Je vous assure que c’est agaçant d’entendre pour la millionième fois (j’exagère un peu) des propos sur des sujets aussi sérieux et inquiétants. De les entendre sur une grande chaîne comme France Culture (dont je me réjouis de la progression constante) dans une émission aussi réputée que la vôtre.
Bref, de quel droit – si ce n’est la liberté d’expression – ce monsieur a l’opportunité de s’adresser à nous ?
Quoiqu’il en soit et quoiqu’il pourrait m’en coûter, je vous remercie et vous dis … à demain.

Je n’ai pas eu envie de lire le livre de l’historien Félix Torres (émission du 23.04.2024) car j’entends de la part de cet auteur plus un discours d’opinion politique qu’un discours d’historien.
Peut-être Guillaume Erner aurait-il pu lui faire préciser la méthode d’historien qu’il a utilisé pour aboutir à certaines affirmations ?

Saisissant d’entendre un historien promouvoir un néolibéralisme et une politique de l’offre pour renforcer la croissance à l’heure où il est urgent de repenser nos modes de vie et de consommation. Et ce, alors même que nos gouvernements mènent des politiques de l’offre depuis les années 80 face auxquelles nos acquis sociaux ont eu et ont tant de mal à résister. C’est absolument choquant !

J’ai écouté votre invité Félix Torres ce matin. Bien que vous lui ayez posé deux fois la question de la problématique de la production des médicaments dans le cadre du libre-échange, je remarque qu’il n’a pas répondu. Il répond d’abord en bottant en touche sur la question des t-shirts, des vélos, des « secteurs de pointe », sur le fait qu’on « ne peut pas tout faire », sur le luxe, sur l’aéronautique. Et quand vous le relancez, votre invité parle de sa méthodologie d’historien et du retour du protectionnisme depuis 2015, mais il ne répond pas précisément sur la question des médicaments…