« Le Mur des Justes du Mémorial de la Shoah a été tagué hier ». Des auditeurs ont apprécié ce billet :
Monsieur Erner, je vous remercie pour votre billet de ce matin. Effectivement nous sommes, nous, Juifs Français tous redevables au courage de ces Français qui ont caché, hébergé, prévenu nos parents. Je suis comme vous, et ma famille avec moi, conscient et reconnaissant pour ceux-là.
Également nous rejetons la politique et les actions de Netanyahou et de ses colons de Cisjordanie.
Merci encore d’avoir fait entendre nos voix.
Guillaume Erner, vous êtes mon meilleur copain, mon phare dans la nuit du monde, mon idéal d’humanité fraternelle et super super futée. Chaque jour votre voix, votre plume, votre tendre sagacité me stimulent et me réchauffent le cœur.
Je vous écoute à l’instant, routine bienheureuse, ma dose de bonne humeur, le doudou de mes neurones, et soudain la chute fulgurante de votre tirade me sidère.
Pour toujours je verrai votre petite maman au milieu de la forêt, et cette vision pour toujours m’interdit de désespérer. Merci à vous Guillaume Erner
Émouvant billet ce matin, je m’incline devant la mémoire de cet anonyme qui conduisit deux fillettes, et je les imagine dans la forêt ces deux fillettes, et la peur des grands arbres et de ses habitants étaient bien peu quand « les loups, les loups sont entrés dans Paris ». Mépriser ou plaindre les profanateurs, c’est rassurant. Les craindre plutôt ? L’imbécilité et l’inhumanité humaines, une composante endémique de ce qui fait l’humain. Merci à vous et à France Culture. Hier une émission sur les migrants en Tunisie, un midi avec Ravié Alimi… L’hideux de l’Homme côtoie le Juste de l’Homme et les deux semblent se reproduire à l’infini sans que l’un prenne le dessus sur l’autre.
Bravo pour votre merveilleuse chronique de ce matin. Vos humeurs du matin me plaisent toujours mais ce matin, particulièrement. On pourrait même dire que c’était courageux dans une époque où l’antisémitisme s’exprime sans complexe.
Merci pour votre humeur du matin, votre plume et votre réflexion que j’écoute avec plaisir chaque matin.
Ce matin votre conclusion m’a attristée, car s’il n’y a que deux choix, le mépris et la plainte, il nous manque l’essentiel : l’amour. Il me semble que c’est ce dont manque profondément ces gens-là justement. Et n’est-ce pas la seule chose qui peut sauver notre humanité blessée ?
7h58 le 15/05 :
Je commence ma journée par une larme mais elle commence avec beaucoup d’espoir. Merci Guillaume.
Guillaume Erner, toujours subtil et juste.
Vous revenez souvent pour illustrer l’actualité sur votre histoire familiale.
Mon oncle a connu Mauthausen pendant 3 ans, autant dire une éternité.
La musique lui a peut-être permis d’en revenir et il m’a toujours semblé être plein de joie. Et puis vers 10 ans, je l’ai questionné sur son internement. Il m’a raconté, un peu, et je n’ai jamais oublié ses mots, et surtout les derniers : « chaque nuit je retourne dans le camp ».
Nous avons tous et toutes une histoire.