La transition écologique est un sujet primordial pour assurer une vie humaine dans de bonnes conditions.
Aujourd’hui, on entend parler de diverses solutions comme les voitures électriques, la sobriété énergétique ou encore une meilleure gestion de l’eau et des ressources.
Mais personne, personne ne parle de la limitation du nombre d’humains sur la planète ! Moins nombreux, avec un meilleur respect de notre environnement, certains ne seraient pas privés d’eau potable plusieurs jours de suite comme c’est le cas à Mayotte !
La limitation des naissances devrait être envisagée comme une solution à nos soucis écologiques.

Elever des animaux dans des conditions épouvantables, les tuer pour manger 1/10 des protéines que leurs aliments nous auraient fournis … sans compter les problèmes de santé liés à ces pratiques, il y a peu à défendre.
Elever peu d’animaux, localement, dans de bonnes conditions, utiliser leurs sous-produits (oeufs, produits laitiers) et finalement les tuer avec respect et manger le moins possible de viande, c’est défendable.
Il faut faire les bons choix et aider ceux qui perdront de l’emploi suite à ces choix, c’est tout à fait faisable, même en France.

Il me semble que la bonne question à se poser, c’est celle du REVENU agricole. En Bretagne, qui gagne bien sa vie, dans l’élevage ? Les petites fermes, souvent en bio mais pas toutes, qui pratiquent un élevage fermier (vaches jersiaises, porcs blancs…), qui vendent sur les marchés ou en vente à la ferme, dans des quantités raisonnables. C’est plus cher certes, mais je préfère un poulet qui a couru deux fois par mois, que de la camelote quotidienne. Et les paysan.nes y trouvent leur compte, tant en revenu qu’en qualité de vie, et sans dettes faramineuses.

Voilà, je suis un rural… mais aussi un père de famille. J’habite tout près de la grotte de Lascaux (!) en écoutant votre émission, je dois témoigner d’un fait… le bio, le naturel n’est pas forcément plus cher. Il y a des marchés de producteurs dans toute la France, partout. S’il est un domaine où nous pouvons agir, c’est vraiment (et sans doute ailleurs) sur ce levier très simple. Moi je vais au marché tous les dimanche matin depuis 2008, 52 dimanches par an (je suis un peu auvergnat !) et je dois vous dire, que je connais les producteurs de mon marché (Saint-Geniez en Dordogne qui n’est pas mon village en tant que tel) mais mon voisin) et je ne peux QUE constater que ces derniers sont MOINS CHERS que l’Intermarché d’à côté ! OUI, les producteurs de marché en milieu rural sont souvent moins chers que vos produits de grande surface. Allez-y !

Sérieusement pour survivre il faudra changer et revenir malheureusement à une utilisation responsable rationnée et contrainte des ressources. Chacun veut sauver sa chapelle… mais on est tous le problème. L’agriculture post 19 ème et l’élevage intensif ne sont qu’une anomalie létale.

Comment la planification écologique aborde t’elle le sujet du changement de régime alimentaire ?
Sachant que des régimes alimentaires plus végétaux et plus qualitatifs sur les produits animaux sont bien moins émetteurs de gaz à effet de serre, d’autant plus si ce régime est biologique. (Élevage à l’herbe, peu de cultures fourragères, pas d’engrais de synthèse ou de lisiers très émetteurs de gaz à effet de serre à l’p
épandage, pas de serres chauffées en toutes saisons…)
Le label AB est le seul à garantir ces pratiques agroécologiques.
L’étude sanitaire française Nutrinet analysait le régime alimentaire de plusieurs dizaines de milliers de français et montrait qu’à budget égal les foyers nourris en bio sont bien moins carnés, en bien meilleure santé, bien moins émetteurs de gaz à effet de serre, répondent aux recommandations du programme national nutrition santé. Les solutions sont dans l’assiette.

Je vous écris pour l’émission de ce soir je suis agriculteur éleveur en l’agriculture biologique, aujourd’hui nos produits sont vendus moins cher que du conventionnel que ce soit lait en comme en viande alors que dans les magasins tout est plus cher où passe la marge, nos fermes risquent de disparaître au profit de plus grosse qui produiront du gaz grâce à la méthanisation issue non pas de fumier mais de maïs gourmand en intrant phytosanitaire et en fioul je produis des animaux à l’herbe qui captent du CO2 aujourd’hui on préfère produire de l’énergie que de la nourriture or il n’y a que deux choses essentielles dans la vie boire et manger !