Pour en parler au micro de la médiatrice Emmanuelle Daviet, Adèle Van Reeth directrice de France Inter 

Emmanuelle Daviet : On commence tout de suite avec le sujet qui a fortement occupé le service de la médiation ces dernières semaines l’arrêt en quotidienne de l’émission C’est encore nous !

Extrait de l’émission « C’est encore nous », je vous lis. Deux messages d’auditeurs choisis parmi les milliers de mails que j’ai reçus.
« Je me permets de vous exprimer mon profond désaccord sur l’arrêt de C’est encore nous. C’est une émission de salubrité publique dont l’impertinence est essentielle. Ils sont drôles, engagés, décalés. Porte voix de ma voix et de celle de tant d’autres. » Et puis un autre message :
« Je ne comprends pas ce choix de supprimer l’émission dans le contexte morose actuel dans nos vies, menacées par de multiples épées de Damoclès le changement climatique, la guerre, la montée de l’extrême droite et face à nos politiques et leurs contradictions, il y a cette émission. Elle agit sur moi comme une soupape. Elle me permet de continuer à avancer. Vous connaissez le pouvoir du rire ? Vous savez combien il est salutaire. Et ici, précisément, le rire fait mouche. Il est précis et utile. L’audace de ces humoristes m’élève. Grâce à eux, je ne me sens pas totalement impuissante. Grâce à eux, j’ai l’espoir que l’esprit de liberté et les valeurs auxquelles je crois sont toujours vivants. Je ne veux pas d’une émission dépolitisée où le rire est consensuel. »
Adèle Van Reeth que vous inspirent les milliers de messages reçus en soutien de l’émission « C’est encore nous » ?

Adèle Van Reeth : Je les comprends. Je comprends ces réactions et j’observe qu’elles témoignent du lien extrêmement fort que Charline, Alex, Guillaume, Juliette et tous les autres, tous ceux qu’on appelle la bande à Charline ont tissé au fil des ans avec les auditeurs. C’est un lien extrêmement fort, unique. Je crois qui a été construit avec le public et un lien qui va même au delà de la radio. Laure Adler, qui était à ce micro cette semaine, a une expression que je trouve très juste. Elle parle d’un amour déraisonnable pour la radio. C’est dire combien ce lien là que l’on tisse avec nos auditeurs est fait d’affects, de passion, et que le moindre infléchissement, en effet, qui touche à la grille et à ces personnes qu’on aime et qui nous accompagnent au quotidien, peut provoquer des effets qui sont très forts. Et donc ça, je l’entends bien. Et puis, il faut souligner que Charline et sa bande ont énormément apporté à France Inter et d’ailleurs, je tiens à les en remercie du fond du cœur. Tout ce qu’ils ont apporté ces dernières années contribuent à faire ce que France Inter est aujourd’hui. France Inter aujourd’hui est indissociable de cet état d’esprit et les auditeurs et toutes les personnes de la chaîne leur sont extrêmement reconnaissants. Aujourd’hui, France Inter ne peut pas se concevoir sans cette bande et c’est pour ça que la bande ne disparaît pas et qu’on pourra la retrouver sous une autre formule, le dimanche en public pendant 2h.

Emmanuelle Daviet : Alors pourquoi ? C’est le mot qui revient le plus souvent dans tous ces courriels ? Pourquoi cet arrêt en quotidienne ?

Adèle Van Reeth : C’est une décision éditoriale dont j’assume la responsabilité. La radio est un média qui doit évoluer, qui doit s’adapter. On ne peut pas garder la même grille éternellement afin que la radio reste cette force vive dont on parlait et qui est faite de passion. Elle doit savoir évoluer, elle doit savoir se renouveler. Et de même que la radio évolue, les émissions elles-mêmes évoluent et après presque dix ans d’antenne, j’ai souhaité proposer à l’équipe de « C’est encore nous » un nouveau format, un nouvel horaire qui s’adapte aussi à l’évolution de l’émission. Au fil des ans, chacun des participants, Guillaume, Alex, d’autres, d’autres chroniqueurs ou Waly Dia et Aymeric Lompret ont gagné en notoriété et ont aussi rencontré un public en dehors de la radio sur scène. Et donc on va proposer le dimanche. Ils sont en train d’y travailler, une émission spectacle sur scène, en public. Ils pourront se déplacer, aller dans différentes villes de France à la rencontre de ce public là et maintenir cet état d’esprit intact.

Emmanuelle Daviet : Malgré tout, il y a de la colère, de l’indignation. Il y a des auditeurs qui se disent très déçus. Certains affirment qu’ils déserteront l’antenne. Comment vous pouvez les rassurer ?

Adèle Van Reeth : En leur disant qu’ils retrouveront toujours Charline et sa bande à la rentrée, qu’ils pourront venir les applaudir toutes les semaines. Que si j’ai bien entendu les auditeurs. La place du rire, l’audace, la liberté, les valeurs qui sont celles du service public resteront extrêmement présentes sur l’antenne. Là encore, c’est ce qui fait l’identité d’Inter et ce sera inchangé. L’humour sous toutes ses formes, y compris la satire politique, gardera toute sa place sur France Inter, Charline va rester un pilier de l’antenne. Elle conserve son billet hebdomadaire dans la matinale. Elle va aussi inventer un nouveau podcast d’une heure par semaine. Ce sera l’occasion aussi de déployer une nouvelle forme. Guillaume Meurice aussi a de nouveaux projets avec notamment un peu de casse d’une heure sur les océans que vous pourrez découvrir à la rentrée.
Et puis, on propose un nouveau rendez vous à 17h une nouvelle émission avec trois personnes Maia Mazaurette, Marie Misset et Marine Baousson qui viendront à leur façon défendre une vision du monde, donner la parole à des personnes qui s’engagent en abordant l’actualité, en abordant frontalement des questions qui fâchent. Il y aura de l’humour, de l’intime, de l’actualité brûlante et beaucoup de politiquement incorrect.

Emmanuelle Daviet : L’émission de Charline Vanhoenacker est programmée le dimanche en début de soirée. Question d’une auditrice. « Je voudrais savoir si l’émission « Les petits bateaux » sera toujours à l’antenne à la rentrée puisque le dimanche à 19h30, l’antenne sera occupée par Charline et ses chroniqueurs de 18 à 20 h.

Adèle Van Reeth : En effet, et bien sûr que « Les petits bateaux » seront présents à la rentrée sous une autre forme. Vous le savez, ces dernières années, France Inter a développé une offre jeunesse, surtout en podcast, qui a connu un franc succès. Et on souhaite continuer à développer l’émission « Les petits bateaux » s’adresse aux enfants et aux parents. Pour s’adresser de manière plus pertinente aux enfants, on a décidé de proposer une question par jour à 20h. Questions évidemment suivie de la réponse. Une question, une réponse a fait à peu près à assez heure. Entre trois et quatre minutes. C’est le temps d’un brossage de dents, donc ce sera un petit bateau et au lit.

Emmanuelle Daviet : Vous aurez reconnu la voix de l’historien Patrick Boucheron. Son émission « Histoire de » n’est pas reconduite l’année prochaine. Les auditeurs nous ont écrit pour nous faire part de leur incompréhension. Extraits de leurs courriels. « Le ton et la gouaille de Patrick Boucheron vont nous manquer. Je ne comprends pas la décision d’arrêter cette émission à la fois accessible et très exigeante, qui ne réduisait pas l’histoire à une série d’anecdotes. » Ou encore ce message : « Je me désole de l’annonce de sa suppression. Voilà une émission de très grande qualité, accessible, originale dans le choix de ses thèmes, qui renouvelle pour la radio l’approche historique. »
Adèle Van Reeth, que répondez vous à ses auditeurs qui, en creux, s’interrogent sur la place de la parole universitaire et des historiens sur l’antenne ?

Adèle Van Reeth : Là aussi, je tiens à les rassurer la place de l’histoire sur l’antenne est importante, voire très importante. La parole des universitaires, vous pouvez l’entendre du matin au soir, il suffit d’allumer le poste. Il suffit d’écouter France Inter à n’importe quel moment de la journée. Vous verrez que les universitaires sont là dès la matinale, qu’on les retrouve souvent au 13/14 et qu’on les retrouve en Zoom zoom zen, dans le 18/20. Ne cédons pas, la surinterprétation. La place de l’histoire et la parole des universitaires sont sanctuarisés sur France Inter.

Emmanuelle Daviet : Extrait du dernier « Masque et la plume » de Jérôme Garcin et de « L’heure bleue », diffusée hier soir. Laure Adler arrête cette émission et les auditeurs ont été très nombreux à lui adresser des messages chaleureux et de remerciements. Que devient « L’Heure bleue » Adèle Van Reeth ?

Adèle Van Reeth : C’était un moment très émouvant d’ailleurs, cette dernière émission, je ne sais pas si vous l’avez entendue avec ce jeune garçon, Shaï, de neuf ans trois quart. Et c’était tout un symbole de la part de Laure Adler d’avoir pour dernier invité ce jeune homme qui a bouleversé tous les auditeurs. Laure est une femme qui a marqué la radio, qui l’a faite grandir, qui a ouvert la voie à toute une génération de femmes dont je fais partie, qui a marqué la vie culturelle de notre pays. Ça a été une vraie chance de travailler avec elle. Mais elle ne part pas très loin, vous savez. Elle arrête « L’heure bleue », mais selon sa demande, on va travailler à la rentrée à faire en sorte qu’elle devienne la plus vieille influenceuse de France. C’est son expression. Donc on travaille une offre sur Tik-Tok et aussi d’autres d’autres formats d’émissions. Mais le rendez vous de 20h ne disparaît pas puisque dès la rentrée, ce sera Eva Bester avec toute sa singularité qu’on lui connaît et sa fantaisie, ce sera elle qui animera le nouveau rendez-vous de 20h dès la rentrée.

Emmanuelle Daviet : Quant à Jérôme Garcin donc, il n’y aura plus de « Masque et la plume » pour lui à partir du mois de décembre. Et c’est un choix personnel également.

Adèle Van Reeth : Et Jérôme est encore là jusqu’au 31 décembre. Vous pourrez le retrouver au Festival d’Avignon, vous pourrez le retrouver au Livre sur la place à Nancy en septembre. Il reste là jusqu’à fin décembre. C’est aussi une autre grande voix de France Inter qui a décidé d’arrêter, de passer le relais. Qui a énormément apporté et qui a lui aussi beaucoup contribué à faire qu’Inter est Inter aujourd’hui. Il va beaucoup nous manquer. Mais je me réjouis que Rebecca Manzoni, qui est adorée des auditeurs, reprennent le flambeau à partir de janvier.

Emmanuelle Daviet : Avant les nouvelles émissions de la saison prochaine, l’antenne de France Inter prend dès lundi des allures estivales. Adèle Van Reeth nous en parle dans un instant. Nous sommes ensemble jusqu’à 9h30 et je vous propose d’écouter un titre vraiment délicieux, parfait, en cette veille de vacances d’été, direction Saint-Gilles-Croix-de-Vie de la chanteuse Clair, qui est la première artiste signée sur le nouveau label de Philippe Katerine.

Sur la plage ou ailleurs en vacances, l’été, on écoute différemment la radio. Dès lundi, les auditeurs vont découvrir la grille d’été de France Inter. Et il y a un son familier qui va beaucoup leur manquer à l’heure du déjeuner. Question d’un auditeur : « Pouvez-vous imaginer la détresse qui est la mienne lorsqu’arrivent les vacances estivales ? En effet, je suis désemparé face à l’absence du Jeu des 1 000 €. Je me permets de vous faire une suggestion : pourquoi, tout au long de l’été, ne pas rediffuser les meilleurs moments de la saison passée ? Ce serait une vraie satisfaction pour de nombreux auditeurs dans l’attente du retour du direct de la rentrée. Merci de penser aux pauvres esseulés de l’été en manque de leurs émissions préférées ». Que pensez-vous de cette proposition Adèle Van Reeth ?

Adèle Van Reeth : C’est une excellente proposition parce que c’est vrai que le fait de ne plus entendre « Le Jeu des 1000 euros » pendant deux mois nous rend tous un peu orphelins. Déjà, rappelons que c’est le propre de la grille d’été que de proposer des nouveaux rendez-vous, qu’évidemment on retrouvera Nicolas Stoufflet dès la rentrée. Et puis, j’en profite pour vous annoncer une bonne nouvelle, c’est qu’à la rentrée, « Le Jeu des 1 000 € » connaîtra aussi une formule télévisuelle tous les samedis après-midi sur France 3, « Le Jeu des 1 000 € », animé par Nicolas Stoufflet avec Carinne Teyssandier en partenariat avec France Télévisions.

Emmanuelle Daviet : On poursuit avec un sujet qui nous a valu de nombreux courriels l’été dernier et de nouveau, nous recommençons à avoir des messages. Je vous lis celui d’une auditrice : « j’ai été très déçue l’année dernière par l’arrêt de l’émission « Le Temps d’un bivouac » et j’aimerais savoir si le retour de cette émission est envisagé. Même si Daniel Fiévet a enregistré des podcasts, je ne retrouve pas l’ambiance d’aventure du « Temps d’un bivouac » qui m’a permis de m’évader à de nombreuses reprises dans des pays où j’ai peu de chance d’aller ».

Adèle Van Reeth : Oui vous retrouverez « Le Temps d’un bivouac » cet été, tous les jours de la semaine à 14h.

Emmanuelle Daviet : Et d’autres rendez-vous prévus dans cette grille d’été ?

Adèle Van Reeth : On retrouvera la série traditionnelle « Un été avec » et cet été d’ailleurs, ce sera avec Don Quichotte, présenté par le professeur au Collège de France William Marx. On retrouvera les rendez-vous habituels : « Sous le soleil de Platon », par Charles Pépin, « Les Saventuriers » de Fabienne Chauvière, « Qui veut gagner une flûte à bec » par Thomas VDB. Et puis, bien sûr, de l’info, du débat, de l’humour, une série consacrée à Belmondo, une autre à McCartney. C’est un programme sur mesure concocté juste pour vous pour cet été.

Emmanuelle Daviet : Alors, après l’été justement, les auditeurs vont découvrir la nouvelle saison avec des changements dans la matinale. A ce propos, un étudiant écrit : « Comment va se réorganiser la matinale de France Inter à la rentrée prochaine ? Je ne comprends pas ce qu’il va y avoir. J’aimerais surtout savoir quelles sont les chroniques que l’on va perdre et celles que l’on va retrouver. Je veux savoir ce que je vais écouter chaque matin à la rentrée, étant donné que je reste fidèle à la radio. »

Adèle Van Reeth : Déjà, merci de nous rester fidèles et je suis heureuse de voir que l’écoute de France Inter est tout à fait compatible avec une curiosité qui est celle d’un étudiant. Ce sera une matinale élargie de 7h à 10h, avec toujours Nicolas Demorand aux manettes du lundi au jeudi. On avait déjà rallongé cette matinale de 30 minutes à la rentrée. Les auditeurs ont répondu présent. On décide d’aller encore plus loin. Nicolas Demorand, qui pilote la matinale, avec Léa Salamé qui le rejoint pour l’entretien de 8h20 et que l’on retrouve également à 9h20 pour un entretien. C’est à Sonia Devillers que revient le 7h50 à partir de la rentrée, une intervieweuse bien connue des auditeurs pour l’Instant M et puis cette année, le rendez vous de 9h10. On installe aussi un espace de débat, un face à face juste après 9h d’une dizaine de minutes, un débat constructif, en tous cas c’est ainsi qu’on le souhaite. Un nouveau rendez-vous culturel aussi, qui sera dédié aux nouveaux talents, piloté par Mathilde Serrell, ce sera vers 9h48. On découvrira les nouveaux talents de demain de la sphère culturelle, musique, cinéma, littérature, mais aussi réseaux sociaux, streaming. Et puis, bien sûr, on garde dans la matinale l’effet vitrine, c’est à dire qu’on retrouve en condensé, de 7h à 10h, tout ce qui fait l’intérêt de France Inter : l’info, les éditos, de l’humour pour répondre plus précisément à la question de l’auditeur. Vous retrouverez tous vos chroniqueurs, vous retrouverez Aline Afanoukoé, vous retrouverez Yaël Goosz, Dominique Seux, Matthieu Noël, Pierre Haski, Claude Askolovitch. Vous ne serez pas déboussolés.

Emmanuelle Daviet : Autre matinale qui change, celle du week-end. Voici un message d’un auditeur : « j’ai lu qu’Ali Baddou animera le 6/9 du week end. Que vont devenir Carine Becart et Eric Delvaux ? J’aime bien leur duo. »

Adèle Van Reeth : Effectivement, on va avoir un nouveau rendez-vous de matinale à la rentrée du vendredi au dimanche. Et ce sera Ali Baddou et Marion L’Hour qui piloteront cette matinale de 6h à 9h. Un duo très complémentaire que je suis très heureuse d’accueillir avec deux voix que les auditeurs d’Inter connaissent bien. Quant à Eric Delvaux et Carine Bécart : Eric, vous le retrouverez aux journaux de 13h et 19h le week-end. Carine Bécart, quant à elle, proposera une revue de presse dans la matinale le samedi et le dimanche et animera « Questions politiques » le dimanche midi.

Emmanuelle Daviet : Première saison à la tête de la première radio de France. En trois mots votre état d’esprit en cette fin de mois de juin ?

Adèle Van Reeth : Reconnaissance : reconnaissance envers les auditeurs qui n’ont jamais été aussi nombreux, qui sont plus de 7 millions cette saison à nous écouter. Intensité : on a vécu une année très intense, surtout au point de vue de l’info, avec la réforme des retraites, la nouvelle Assemblée, l’actualité internationale. Et je tiens d’ailleurs à remercier et à saluer le travail remarquable qui a été fait par la rédaction cette année. Et une pensée toute particulière pour Catherine Nayl qui va beaucoup nous manquer, la direction de l’information de France Inter. Puis passion : l’état d’esprit, je pense que s’il fallait un troisième mot, ce serait celui là. La passion qui est celle qui anime chaque personne qui travaille sur cette chaîne, chaque producteur, chaque attaché de production, chaque technicien, chaque réalisateur, chaque personne qui travaille dans le domaine administratif. C’est vraiment une affaire de passion. De notre côté, et du côté des auditeurs, évidemment. On l’a encore vu dans cette émission, les auditeurs qui nous font confiance, qui sont très exigeants et que si je peux dire, un quatrième mot, c’est merci, Merci pour votre fidélité, Merci pour votre confiance et pour votre exigence.

Emmanuelle Daviet : Et merci à vous Adèle Van Reeth d’avoir pris le temps de répondre aux questions des auditeurs. Si vous avez des questions justement, ou des remarques sur les programmes de France Inter, vous pouvez écrire sur le site de la médiatrice de Radio France : de vos coups de cœur à vos critiques, tout est lu et transmis à la direction, aux journalistes et aux producteurs. Très bel été à tous.