Pour la cinquième année consécutive, Radio France se mobilise pour le sport féminin et soutient la 2ème édition de l’opération « Sport Féminin Toujours » initié par le CSA et Ministère des Sports les 9 et 10 février 2019. Pour cette nouvelle édition, Radio France conjugue le sport au féminin en soutenant l’événement « Sport Féminin Toujours », en partenariat avec le le Secrétariat d’Etat chargé de… Lire la suite
Premier rendez-vous sur l’antenne de France Info avec Emmanuelle Daviet, nouvelle médiatrice des antenne de RadioFrance Aujourd’hui on parle sport et politique avec la démission de Laura Flessel, la nomination de Roxana Maracineanu, et la place du sport féminin à l’antenne. Erik Kervellec directeur de la rédaction de franceinfo est au micro de la médiatrice… Lire la suite
Pour son dernier rendez-vous sur Franceinfo et en tant que Médiateur des antennes, Bruno Denaes a invité Vincent Giret, le directeur de la chaîne, pour un bilan des questions des auditeurs en cette fin de saison. Pourquoi une grille d’été sur une chaîne d’information ? Certains auditeurs, comme Yves, se demandent pourquoi une chaîne… Lire la suite
Le sport est un sujet ô combien clivant qui suscite toujours autant de réactions des auditeurs. Elles pourraient d’ailleurs augmenter d’ici peu avec la Coupe du monde de football qui débute dans deux semaines. Pour en parler, Thierry Terret, historien et sociologue du sport. (historien et sociologue du sport, par ailleurs délégué ministériel aux JO 2024 de Paris.)
De nombreuses réactions d’auditeurs notamment lorsque de grands événements sportifs occupent l’antenne. Ça été le cas lors des spéciales de franceinfo le jour de la finale de la Ligue Europa de football, OM-Atlético de Madrid.
« Pourquoi autant de place pour le sport, et principalement le foot, nous écrit Julien, alors que nous voulons de vraies informations sur l’actualité ? ». Le foot, devenu spectacle, ne serait plus de l’information ?
La relation entre sport et média est bien réelle. Le développement du sport à la fin du 19ème/début 20 ème, est en partie dû aux initiatives de la presse qui crée le spectacle sportif. Cela ne s’est pas démenti depuis. Le sport est un phénomène de société. Le football, le premier des sports pratiqués, est omniprésent à la télé et à la radio, cela relève de l’actualité sportive mais aussi parfois de l’actualité politique, économique ou pénale ou relevant des faits divers. Des succès médiatiques liés à l’attente des résultats d’un match et les mécanismes d’identification des téléspectateurs ou auditeurs aux joueurs ou aux équipes.
Sur les antennes, le football représente un vrai clivage entre les passionnés et ceux qui n’apprécient pas.
Et ce sont toujours les passionnés qui gagnent… C’est une question d’audience ?
bonjour @mediateurRF serait il possible de modérer l’impact du foot sur #franceinfo car entres les chroniques spéciales en matinales, les edito, la vente des droits, puis les d’autres chroniques. C’est assez fatiguant. Assez pour changer de canal.
Les audiences et les financements qui vont avec sont extrêmement importants comme le confirme la guerre commerciale récurrente qui oppose les médias à chaque renégociation des droits de retransmission. Mais il ne faut réduire le sport à cela, le spectacle sportif génère de l’émotion individuelle ou collective.
Pour des auditeurs, le sport-spectacle, comme le foot, c’est la vieille notion romaine « Du pain et des jeux » pour le défoulement des masses. Qu’en dit l’historien du sport ?
La capacité du spectacle sportif à focaliser l’attention, à être un opium du peuple a été théorisé en sociologie.
Le langage guerrier des journalistes sportifs Beaucoup d’auditeurs se plaignent du langage guerrier des journalistes sportifs, alors que, nous écrit Adèle : « Le sport devrait véhiculer d’autres types de valeurs ».
Le langage des journalistes épouse souvent les modalités des différents sports qu’ils commentent : plus poétique pour le patinage artistique, davantage portée sur la souffrance physique pour le cyclisme sur route, focalisé sur la rivalité dans les sports collectifs. Les auditeurs ont raison sur un point : les vertus éducatives du sport, à combiner excellence, amitié et respect. Tout cela est singulièrement absent des commentaires.
Le sport féminin.
Le service des sports de Radio France s’énerve quand on lance le débat. Mais beaucoup d’auditeurs – et pas que des auditrices – estiment qu’il est peu présent sur nos antennes, malgré de beaux parcours des équipes de France féminines de foot et de rugby. Ce message d’un enseignant m’a beaucoup marqué : « Pas étonnant que des élèves de 6ème, dans le cadre d’une séance sur l’égalité filles-garçons, me disent que le sport, c’est pour les garçons ! Entendre cela au XXIème siècle ! ». Et il conclut : « Faites quelque chose pour le sport au féminin ! ». De fait, en France, les médias sont loin de la parité dans le traitement du sport…
Toutes les études convergents les mêmes conclusions : la place des sportives dans les médias est plus faible que celle des sportifs. Elles sont moins interviewées et font davantage l’objet de commentaires sur leur physique. La situation cependant s’améliore, en 2012 selon le CSA la présence des femmes dans les retransmissions sportives était de 7 % et aujourd’hui de 16 à 20 %. La coupe du monde féminine France/Allemagne en 2015 regardée par plus de 4 millions de téléspectateurs.
L’histoire du football en Europe est une histoire masculine contrairement à l’Amérique du Nord.
Les 23èmes Jeux Olympiques d’hiver s’achèvent ce 25 février. Les auditeurs ont pu vivre en direct les exploits de Martin Fourcade et des sportifs français grâce aux envoyés spéciaux de franceinfo, en particulier Fabrice Rigobert, directeur-adjoint des sports de Radio France. Il dévoile l’envers du décor au micro du Médiateur des antennes.
La couverture de l’événement a fait l’unanimité : les auditeurs n’ont fait aucune remarque négative. Seul Pierre regrette une espèce de « chauvinisme » : « Vous ne parlez que des champions français, nous écrit-il. Vous semblez ignorer que les autres pays ont également des champions ».
Je m’inscris en faux. Les Français ont remporté de nombreuses médailles, sans oublier qu’à Radio France, nous avons une mission de Service Public. On s’est intéressé notamment au ski alpin et à la performance de l’Autrichien Marcel Hirscher , ou à la skieuse américaine Mikaela Shiffrin, mais aussi aux deux jeunes Russes de 15 ans qui ont remporté une médaille olympique…
Des auditeurs ont envie d’en savoir plus sur les coulisses. Radio France a déployé de gros moyens pour couvrir ces Jeux Olympiques. « Combien êtes-vous sur place, demande Gilles, et comment fonctionnez-vous ? ».
8 personnes : 5 journalistes, 2 techniciens, 1 chargé de production qui est responsable de la technique, de la logistique, de l’organisation; les journalistes assurent la partie éditoriale. Les reportages sont choisis en fonction des demandes des rédactions et des propositions que nous pouvons faire; le travail est ensuite réparti. Mais ce qui est compliqué, c’est l’éloignement des sites (les distances).
Actuellement, il est 8 heures de plus en Corée. Le décalage horaire n’est-il pas trop pénalisant par rapport à l’antenne ?
C’est pénalisant pour certaines disciplines, pour le patinage artistique ou pour le ski alpin. Pour le patinage artistique, les chaînes américaines qui paient le plus cher les droits de retransmission, ont imposé des horaires afin que les téléspectateurs américains profitent des soirées de patinage. Pour la France, là, c’est la nuit ou dans la matinale. Pour le biathlon, en revanche, le décalage nous était favorable: les épreuves avaient lieu à la mi-journée pour la France avec, donc, une exposition maximale.
Aurore, quant à elle, demande « si cela coûte cher et si le service public, le plus présent sur place avec Radio France et France Télévisions, est privilégié par les organisateurs »
Les droits de diffusion ont un coût, notamment pour accéder aux « zones mixtes » pour les interviews ou pour les positions « commentateurs ». Radio France a fait le choix de prendre moins de zones « commentateurs » par souci d’économies, mais plus de zones mixtes pour accéder aux champions, en s’assurant de pouvoir commenter les épreuves au pied des pistes. Les « passe-droits » sont réservés aux plus grands détenteurs de droits, comme France Télévisions.
Ce qui peut sembler étonnant est l’engouement des Français pour ces JO d’hiver, alors que la plupart des disciplines ont peu d’adeptes en France. Comment expliquer cela ?
Pour le ski alpin, c’est faux, mais effectivement pour le biathlon, c’est vrai. Grâce à la réussite et au charisme de Martin Fourcade, les gens sont attirés par la discipline.
Pour cette nouvelle édition, Radio France conjugue le sport au féminin en soutenant l’événement « Sport féminin toujours », en association avec le Ministère des Sports, le Secrétariat d’Etat chargé de l’égalité entre les femmes et les hommes, et le Comité national olympique et sportif français (CNOSF). L’objectif de cet événement, organisé cette année les 10 et 11… Lire la suite
Le traitement du sport est-il machiste et sexiste ? De nombreux auditeurs le pensent et l’écrivent. Jacques Vendroux, directeur des Sports du Groupe Radio France, est au micro du médiateur.
Après la victoire de l’équipe de France féminine de rugby le 11 février dernier, les auditeurs se sont exprimés : « L’équipe de France féminine de rugby a battu celle d’Ecosse et vous n’y consacrez même pas une brève, alors qu’elle aurait dû occuper la une avec 9 essais marqués. En revanche, l’équipe masculine avec son score étriqué fait la une de franceinfo. C’est du machisme ! »
Selon Jacques Vendroux, l’équipe de France féminine de rugby est suivie depuis des années. Ces sports constituent un partie très positive à la direction des sports de Radio France et cette victoire a été traitée longuement dans le Clasico et le journal des sports…
« Vous ne semblez connaitre la parité dans le sport qu’une fois par an, lors de la journée du sport féminin » Le 24 janvier, c’était en effet la Journée internationale du sport féminin et les 6 et 7 février derniers, les « 4 saisons du sport féminin », tout cela sous l’égide – certains diront la pression – du Conseil supérieur de l’audiovisuel. Faut-il des contraintes pour parler du sport féminin ?
Il n’y aucune pression du CSA, ni d’ordre, juste un souhait. Et nous n’avons pas besoin du CSA pour parler du sport féminin. Tous les grands événements du sport féminin ont été suivis. Il y a une différence: ils ont moins d’impact, ils ont moins d’importance, mais nous les traitons quasiment de la même manière.
Quelques formulations peuvent – à juste titre – donner une réelle impression de machisme… Le tennis : le samedi, on parle de la finale féminine, mais le dimanche, on parle de la finale tout court, sans préciser masculine, comme si cela allait de soi. Ou encore, on explique que la Fed Cup est l’équivalent féminin de la Coupe Davis ; pas le contraire… Muriel écrit à propos de la victoire de la skieuse Tessa Worley : « J’apprends qu’on la surnomme « la Puce » ; pourquoi pas ? Par contre, je me serais parfaitement passée du commentaire : « et en plus, elle est jolie ».
Peut-être que cela a été dit une fois, maladroitement, mais ce n’est pas du tout dans notre culture. À Radio France, nous faisons très attention à la parité, conclut le directeur des Sports de Radio France.
Le rendez-vous du Médiateur sur France Info ce 26 septembre avec Erik Kervellec directeur de la rédaction Les auditeurs s’en prennent à la place du sport sur France Info, notamment, avec le début de la Coupe du monde de rugby Il y a par exemple Arnaud qui nous écrit : « Faire une émission spéciale pour le… Lire la suite