Le livre de Jean Schwœbel, La presse, le pouvoir et l’argent est réédité aux éditions du Seuil avec l’avant-propos d’Edwy Plenel (co-fondateur de Médiapart) et la préface de Paul Ricœur (philosophe français).

En 1968, Jean Schwœbel sort son livre sur le rapport entre les journalistes, la presse et la mainmise des intérêts industriels ou financiers. Les événements de mai 68 éclipsent la sortie de l’ouvrage.

Résister, c’est créer. Créer, c’est résister

Cette formule a souvent inspiré la génération de la Résistance, celle de Jean Schwoebel et de ses collègues, dont les combats inauguraux nous aident, aujourd’hui, à inventer les réponses qui manquent. L’un des grands mérites de ce livre est de nous transmettre cette énergie vitale. Il fait plaisir, en nos temps saisis par les peurs et, hélas, travaillés par les haines, d’y lire un éloge intraitable du non-conformisme.

En 2018, cinquante ans plus tard, les propos de Jean Schwœbel résonnent toujours à propos de ce qu’il nomme la « presse d’industrie ». Edwy Plenel, co-fondateur de Médiapart, à l’occasion de la parution de La Valeur de l’information aux édition Seuil, accompagne la réédition du livre de Jean Schwœbel d’un avant-propos. La réédition de l’ouvrage est également accompagnée de la préface de Paul Ricœur, philosophe français.

Edwy Plenel publie à la même date que La presse, le pouvoir et l’argent, son dernier ouvrage : La Valeur de l’information.

Je me propose d’expliquer ce chemin de résistance, en m’attachant à toutes les dimensions du mot “valeur” qu’entraîne ce choix exigeant : valeur de la démocratie, valeur d’un métier, valeur du participatif, valeur d’un public, valeur d’une entreprise, etc. C’est en défendant la valeur de l’information que nous apporterons, face au choc de la révolution numérique, des solutions durables qui soient au service de l’intérêt général.

 

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