… Au temps fou des grands reporters par José-Alain Fralon
Ancien grand reporter au Monde et collaborateur régulier à la revue Schnock, José-Alain Fralon nous raconte ces histoires, et tant d’autres de la plus comique à la plus tragique, pour dresser le portrait d’une époque, où la presse écrite, quotidienne comme hebdomadaire, avait les moyens d’envoyer des équipes aux quatre coins du monde comme dans les endroits les plus retirés de l’Hexagone. Le temps, avant l’Internet et les portables, où il fallait se battre pour pouvoir dicter ses papiers à son journal, mais le temps aussi où les reporters avaient la possibilité de rester plusieurs semaines, voire plusieurs mois, sur place pour les besoins de leur enquête.
C’était pas forcément mieux avant, semble nous dire Fralon, mais c’était pas mal quand même.
Depuis les années 60, le journalisme a fortement évolué. C’était le temps où on avait le temps de faire des reportages aux 4 coins de la planète. La première préoccupation des reporters, trouver un téléphone pour dicter leurs papiers. Nombre de grandes vedettes du journalisme issues de tous les horizons, apprenaient sur le tas. Ils passaient rarement par une école et avaient une sacrée audace. On retrouve les fameux scoops de Paris-Match, de France-Soir, de l’Express, les non moins fameuses plumes du Tour de France, les incroyables bidonneurs . José-Alain Fralon revient sur sa propre expérience au sein du Progrès édition de Grenoble et il rend hommage à André Veyret fait-diversier au Dauphiné Libéré .
Interview à retrouver sur France Bleu
José-Alain Fralon est journaliste. Après avoir été correspondant à Bruxelles, de 1985 à 1991, il est nommé rédacteur en chef-adjoint au Monde. José-Alain Fralon a notamment écrit Lettre ouverte d’un petit Français au roi des Belges (Fayard, 1990), Albert Frère, le fils du marchand de clous (Fayard, 1997), Baudouin : L’homme qui ne voulait pas être roi (Fayard, 2001), J’étais ouvreuse à l’Olympia…(Fayard, 2004), et Les Rois ne meurent jamais (Fayard, 2006).