« La moitié des Français sont moitié cons »
Les propos du Masque et la plume
Coup de cœur des auditeurs : Ken Loach dans Boomerang sur France Inter
Pierre Rabhi
Je m’interroge sur l’invitation de Pierre Rabhi sur vos antennes après les révélations qui ont été faites par plusieurs médias, notamment sur son goût pour l’argent, son absence totale de connaissance en agronomie et sur l’obscurité de ses activités en Ardèche.
Il me semble qu’une mise en perspective ou à tout le moins des questions directes sur ces sujets auraient dû lui être posé.
Ce matin vous avez choisi d’inviter Mr Rhabi, cet homme est un gourou d’un mouvement sectaire. Il est proprement inadmissible qu’on laisse ce monsieur parler sans contradicteurs et tout cela sur fond publique. Je suis particulièrement choqué, d’autant plus que cette personne est connue et de nombreuses enquêtes journalistiques ont été menée à son sujet. J’espère donc un communiqué rapide à l’antenne expliquant votre erreur et rétablissant la vérité sur monsieur Rabhi et sa secte.
France Inter donne, encore une fois, la parole au gourou de secte, d’extrême droite, homophobe et antisémite Pierre Rabhi. Le dévoiement du service public par l’incompétence, au mieux, ou la complaisance
Je ne souffre plus cette journaliste. Ses interviews pseudo punchy m’agacent prodigieusement. Elle a un avis sur tout, donne des leçons à tous. De Thomas Piketti à Pierre Rabhi. C’est insupportable. Quant à votre journaliste, il lui passe les plats de 7h00 à 7h50 puis de 8h00 à 8h20 où il ose enfin poser trois questions à l’invité du bout des lèvres. Elle n’est ni particulièrement brillante ou pertinente. Pourquoi lui donner une telle place ?
Je trouve inadmissible que vous invitiez régulièrement un faux prophète et le fer de lance d’une secte dangereuse dans vos émissions. De plus, lui donner sur une chaîne publique, une audience nationale montre bien votre sympathie a l’égard de ce mouvement.
C’est très étonnant de voir que vos journalistes ne saisissent pas l’occasion d’interview sur ses positions homophobes, ou sur le « système » Rabhi qui a donné lieu à une excellent enquête dans Le monde diplomatique (https://www.monde-diplomatique.fr/2018/11/MALET/59190), cet homme n’a rien du sage qu’il prétend être et c’était peut être l’occasion, à tout le moins de le questionner ? J’ai connu ces deux journalistes plus professionnelles. France Inter peut avoir des préférés, mais sachez qu’il n’est pas du tout l’idole des bobos qui, en général, lisent et s’informent.
Ce matin (16 octobre), Pierre Rahbi était l’invité du 7/9 d’Inter. Elle l’interrogea longuement, avec une certaine forme d’acquiescement (ou en tout cas, sans remise en cause) sur son engagement pour l’environnement. Loin de moi de faire du climato-scepticisme, mais je m’étonne plus de l’absence de questions à Monsieur Rahbi quant à sa conception des rapports sociaux, fondé en grande partie sur le prolongement de sa conception de l’environnement.
Ainsi, comme Le Monde diplomatique l’a documenté, il a une vision très rétrograde de la société :
« Sa vision du monde tranche avec la néoruralité libertaire de l’après-Mai. « Je considère comme dangereuse pour l’avenir de l’humanité la validation de la famille “homosexuelle”, alors que par définition cette relation est inféconde », explique-t-il dans le livre d’entretiens Pierre Rabhi, semeur d’espoirs (Actes Sud, 2013). Sur les rapports entre les hommes et les femmes, son opinion est celle-ci : « Il ne faudrait pas exalter l’égalité. Je plaide plutôt pour une complémentarité : que la femme soit la femme, que l’homme soit l’homme et que l’amour les réunisse (11). » »
https://www.monde-diplomatique.fr/2018/08/MALET/58981
C’était d’autant plus dommage que votre station a déjà eu l’occasion de porter un regard critique sur son positionnement. J’aurais apprécié un peu plus de contradictoire de votre part.
NB : Cela ne retire rien à l’attachement que j’ai au service public radiophonique et en particulier à Inter. J’aimerais parfois un peu plus de contradictoire dans les interviews du 7/9.
Secrets d’info sur ONF
DOMMAGE !
Vous n’y êtes pas du tout quand vous parlez de forêt privée. Il faudrait que vous rencontriez des personnes de la forêt privée et hors Morvan.
Concernant les scolytes, vous pouvez aller voir les Epicéas du Jura gérés en futaie irrégulière qui sont eux aussi atteint. Il y a des milliers de propriétaires qui gèrent autrement. Vous parlez d’un sujet sans en avoir les données techniques. Je le regrette profondément.
Merci pour vos émissions, même si elles ajoutent à mes indignations et à mes angoisses ! Ainsi tous nos services publics seront achevés, non pas parce qu’ils auront la rage, mais parce qu’on leur aura inoculé la rage !!! Marre ! Marre ! de toutes ces politiques maléfices.
Bravo l’équipe pour ce reportage réaliste et bien documenté nécessaire en cours de diffusion. Il traduit bien l’évolution et la dégradation de la situation et la souffrance du personnel de l’Onf. Merci et continuez votre travail essentiel.
Le mode de gestion du personnel, que vous semblez ignorer, depuis le début les années 90, a engendré des suicides à l’ONF, France Télécom, Police Nationale et beaucoup d’autres, mais aussi dans des entreprises privées à un degré moindre certes. C’est ce qu’on appelle la DRH… A propos de l’ONF dont les statuts sont ouverts aux filiales et à toutes dérives, un peu de clarté s »impose. Et votre réponse aujourd’hui est confuse.
J’ai écouté avec grande attention votre émission. Le plateau de Millevaches et la haute-Corrèze sont défigurés par la monoculture de sapin Douglas avec les problèmes évoqués dans l’émission.
Il y en a un autre, de taille : cet été,avec la sécheresse, plusieurs communes du plateau, vers Bort les Orgues, ont du être approvisionnées en eau! Incroyable sur le plateau des « mille sources », où la Vienne, la Vézère, la Corrèze et bien d’autres rivières prennent leur source. En cause la monoculture des résineux: un Douglas absorbe 400 litres d’eau par jour. Mais cette raison n’est jamais évoquée alors que le problème va devenir de plus en plus aigu…et les tourbières du plateau s’assèchent.
Merci de m’avoir lue. Une auditrice corrézienne et toulousaine..
Je vous remercie pour votre émission de ce midi, mais je suis un peu déçu du traitement de la partie « ONF », trop « soft » à mon goût.
En tant que militant d’association de défense de l’environnement depuis la fin des années 1970, je ne peux que constater la dérive de cette établissement et si vous abordez bien le sujet, il y aurai tellement plus à dire. Parmi les problèmes majeurs, le cas des forêts domaniales sur le littoral me tient particulièrement à cœur. L’ONF, qui ne peut y tirer des revenus lié au bois (forêt dunaire), y développe toutes sortes d’activités, pourvu qu’elles soient rentables et tant pis pour la biodiversité. Sur l’île de Noirmoutier par exemple, sur les 400 hectares de forêts domaniales, plus de 50 hectares sont concédés à des campings (7 structures, plus de 2000 emplacements au total). On imagine bien l’impact sur ces milieux dunaires particulièrement fragile. Le pire d’entre eux, concédé à HUTTOPIA, est intégralement situé dans la bande des « 100 mètres », intégralement dans une zone protégée du Plan Local d’Urbanisme qui interdit… la pratique du camping, mais aussi dans une ZNIEFF, en partie dans une zone Narura 2000 et dans un site RAMSAR. C’est également dans une zone rouge du Plan de Prévention des Risques d’Inondations… Bref, un comportement bien étonnant pour un établissement de l’Etat… Voilà, désolé de vous embêter avec mes remarques mais je suis tellement triste de voir le comportement de cet établissement aujourd’hui, Même si, sur le terrain, les agents sont souvent des hommes remarquables, motivés et conscient des problèmes.
J’apprécie énormément comme d’autres d’ailleurs l’émission » secrets d infos » que j’écoute en direct ou en podcast.
Je viens d’écouter celle de samedi qui concerne la souffrance au travail du personnel de l’Onf. A un moment, il est question de France Télécom, du dégraissage insidieux. C’est la même chose dans l éducation Nationale.
Je suis retraitée depuis 15 ans ( née en 1949). Notre fille née en 1976 connait un burn out. Je connais d autres personnes qui vivent aussi des souffrances : autres régions, autres niveaux de classe. J’ai été 21 ans dans une classe et j’ai terminé comme inspectrice. Je connaissais l’intérieur de la » boutique « . Ce que vous dites pour l’ONF correspond à ce que je pensais depuis cet été concernant l’éducation Nationale.
Si ce n’est pas déjà fait, merci de mettre en lumière la souffrance des enseignants au travail. Je sais qu ils sont considérés comme des fainéants….tous les fonctionnaires d ailleurs.
Mon mari se bat et moi je contacte les médias comme je peux pour que l’opinion prenne conscience….
Il y a des enseignants qui travaillent une partie de leurs vacances…notre fille préparait sa rentrée encore en août, elle plastifiait même des documents alors que la classe où elle était nommée en punition devait fermer.
Je lui avais dit à l époque, tu devrais mettre ton esprit en vacances et préparer ton séjour dans le sud-ouest.
Réponse : mais maman, j’ai besoin de le faire sinon à la rentrée, je ne serai pas prête….
Merci France Inter ! Radio de service public qui le restera je le souhaite vivement. Je vous soutiendrait si le gouvernement porte atteinte à vos droits et je perçois que c’est en marche – sans jeu de mots.
Je suis technicien de l’ONF depuis 20 ans. Je vous remercie pour la qualité de votre émission.
Il y aurait tant à dire sur les dérives des années passées, le centre de formation de l’ONF abandonné, le siège de la DG vendu pour être reloué par l’ONF, le puits de carbone des années 2000 avec la société Peugeot, la vente de la domaniale de Chantilly, la vente de la zone artisanale de Haye près de Nancy, les tractations sur les campings et le favoritisme d’un concessionnaire Hutopia, la volonté de faire un défrichement de forêt domaniale (Saurat 09) pour y installer des panneaux photovoltaiques, les derniers rapports sur l’ONF qui semblent réécrit pour coller à la politique de suppression de fonctionnaires ….
A quelques semaines de la nomination d’une DG pour l’ONF, votre reportage va certainement remuer un peu de monde.
J’ai été très choqué par le manque de recul dont votre journaliste fait preuve à la fois face à la direction générale de l’ONF – y compris en usant de mails internes piratés – et à propos du douglas en forêt du Morvan, en ne donnant la parole qu’à une association écologiste militante. SVP Laissez les pratiques de fouille-merde à MEDIAPART et donnez nous sur le service public payé par nos impôts accès à une véritable information.
Contribution bien documentée et intéressante, il ne manque que la contribution , « le Manifeste », élaborée par les Communes Forestières – 6000 adhérents – et qui attendent depuis leur congrès en Juin une réponse du gouvernement quant à l’avenir de la foret française…
« La moitié des Français sont moitié cons »
Le sujet est délicat et complexe : le droit d’asile des réfugiés et le « mérite » pour certains d’entre eux en raison de leurs exceptionnelles compétences. Tous les français de souche « à moitié bêtes » ne sont pas forcément en phase avec cet aspect « méritant « . On préférerait sans doute plus de générosité au niveau de l’Etat. Merci d’éviter des raccourcis qui pourraient attiser les antagonismes dans ces périodes où les partis extrêmes sont aux aguets
Je pense que votre journaliste aurait pu se dispenser de traiter les Français d’à moitié con ou à 50% con… Et qu’elle s’englobe dans le lot, je n ‘y crois pas du tout. De la maladresse sans doute !
Je viens d’entendre que » la moitié des Français étaient cons « , je cite. Je fustige cette insulte car, au dire de cette éminente personne, je dois sûrement faire partie de cette moitié… de Français, face à son jugement de valeur. Honteux , qui êtes-vous ? Je ne vous salue pas, cette émission devient de plus en plus décevante.
Je suis un auditeur bêtement Français, qui écoute votre émission depuis de nombreuses années avec plaisir, mais entendre de la part de votre chroniqueuse que « la moitié des Français était à moitié cons » m’a vraiment choqué. Nous sommes sur une radio publique, financée par la moitié des « cons ». Un peu de décence serait la bienvenue, ainsi que des excuses
(Vœux pieux )
Puisque cette personne qui insulte la moitié des français se dit nulle et peu valeureuse, propos qu’elle s’adjuge, allez jusqu’au bout de sa réflexion, remplacez la quelqu’un en difficulté…..thème du jour de votre émission.
J’écoute tous les jours cette émission, et déjà je trouvais un certain parti qui à la longue me dérangeait un peu, mais là, ce matin, j’en ai eu vraiment marre de me faire traiter de moitié conne, pour qui se prennent donc ces animateurs ? ils profitent bien de nous, alors au moins un peu de respect envers leurs auditeurs, et si vraiment la France les dérange, personne ne les oblige à continuer à y vivre et à gagner leur vie grâce aux imbéciles comme moi qui les écoutais, ma seule façon de réagir étant de cesser d’écouter votre émission, une auditrice demi conne.
Les propos du masque et la plume
Le dimanche 13 octobre 2019, on a pu entendre sur votre antenne lors de l’émission Le masque et la plume la phrase: « Ben qu’elle retourne défendre les femmes, les pédés et tout ce qu’elle veut ».
Comment peut-on tolérer ce type de propos aussi choquants ? Pourtant l’émission était enregistrée et les paroles auraient pu être coupées.
Cautionnez-vous donc ce genre de propos ?
Je suis extrêmement choquée par ces propos, qu’il est inconcevable d’entendre cela aujourd’hui. L’homophobie et le sexisme n’ont aucune place dans notre société.
J’ai signalé au CSA l’intervention d’un de vos journalistes :
« qu’elle aille défendre les femmes et les pédés » a dit un des critiques du masque, à propos du film de Caroline Forest
Rediffusion du masque le dimanche 13/10/2019 en Guyane à 21h50.
Cela est punissable par la loi.
Dans l’émission le masque et la plume du dimanche 13 octobre, Xavier Leherpeur à dis à propos de Caroline Fourest : Quelle retourne defendre les femmes, les pd et tout le reste…
Ces propos discriminatoires et insultants nont pas leur place à la radio et encore moins dans une radio de service public !
A propos du film de Céline Sciamma, nous avions déjà eu droit au commentaire affligeant de « qui va brouter le minou de qui », sous prétexte qu’il s’agissait d’une relation amoureuse entre deux femmes. Bien qu’Eric Neuhoff ait fait du film une critique, – comme il le fait souvent – bourrin à souhait, il me semble que ces propos venaient plutôt de Xavier LeHerpeur. Et, ce soir, 13 octobre, à propos du film de Caroline Fourest, Xavier LeHerpeur, (là j’en suis sûre) disqualifiant les qualités de cinéaste de Caroline Fourest, (c’est son droit) glisse à son propos : »Plutôt que de faire des films … « qu’elle aille défendre les pédés » etc…
Aucune réaction de la part des autres membres du Masque à ces propos d’homophobie ordinaire.
La réponse : « On ne peut plus rigoler !? » serait un peu courte. Il faut peut-être que leur(s) auteur(s) réfléchi(ssen)t à ce que ces petites vannes homophobes disent d’eux-mêmes.
J’avais des souvenirs du Masque d’une autre tenue.
« Caroline fourest qu’elle retourne défendre les femmes et les pédés »
Sérieusement ?
« qu’elle aille défendre les femmes et les pédés » a dit un des critiques du masque, à propos du film de Caroline Forest
Rediffusion du masque le dimanche 13/10/2019 en Guyane à 21h50.
Cela est punissable par la loi. Homophobie et sexisme. Et en plus vous rediffusez ce programme sans l’avoir entendu !
Bonjour,
Je n’avais pas écouté Le masque et la plume depuis longtemps. Tombée dessus par hasard hier j’ai été étonnée de la constante fausse ‘autocensure’ des participants prétendant que dire du mal d’un film dont le sujet est bon, mais le film mauvais, allait leur attirer les foudres des auditeurs. Ce qui en dit long sur l’estime qu’ils portent à l’intelligence des auditeurs.
Mais j’ai surtout été choquée qu’en 2019 à la radio française on puisse balancer un « qu’elle s’occupe des femmes et des pédés… » sans que personne ne relève l’homophobie de la remarque.
Cordialement,
Oui vous avez peut être raison sur la qualité des images (caméscope ..?), mais le ton utilisé durant l’émission m’a attéré, les propos plutôt positifs du dernier critique (Eric ?) sont même quasi ridiculisés par les autres. Vous n’avez pu que choquer tous ceux qui connaissent un peu plus que vous le monde des paysans agriculteurs (ceux qui travaillent) et qui ont connu les difficultés exposées de manière tout à fait réaliste dans le film. Pourquoi parler de chantage, pourquoi évoquer seulement la honte alors que le film ne fait que présenter l’engrenage connu des difficultés économiques rencontrés par les agriculteurs, en particulier dans la période 1980-2000, celle du film.
Oui, des agriculteurs peuvent monter à cheval dans une ferme, surtout au retour d’un séjour dans un élevage de chevaux aux USA. Ce détail a dû vous échapper, mais une occasion de plus pour déconsidérer le film. La perruque de Guillaume Canet, la chanson de Barbara, autres occasions de ricaner assez bêtement.
Parler de film « didactique », alors qu’il s’agit d’un film d’abord réaliste qui raconte une histoire vraissemblable, me fait dire que le monde agricole est bien loin de vous. Vous évoquez les suicides paysans, mais sans jamais prendre en compte les éléments développés dans le film : transmission difficile des exploitations entre générations (ah Rufus merveilleux GPère !), intégrations de certaines productions dans des filières qui peuvent « broyer » les paysans.
Le ton de votre émission sur ce film est extrèmement déplaisant et méprisant. J’espère qu’un tout petit nombre de ruraux ont écouté votre émission. Que vous ayez eu du mal à entrer dans ce film (« on est embarassé .. ».) peut s’etendre, mais « vomir » des critiques faciles parce que lointaines comme vous l’avez fait est indigne.
Aujourd’hui, ce « petit » film fait un tabac avec 1 million d’entrées, et ce n’est évidemment pas grace à vous.
Bonsoir à tous,
Je viens d’écouter en rediffusion l’émission d’hier et je soutiens à 100% la position de Celine Sciamma à propos de M.Neuhoff.
Depuis 5-10 ans que ce monsieur intervient chez vous, je me dis à chacune de ses interventions que je devrais compiler toutes les horreurs (racistes, misogynes, homophobes…) débités par ce soit disant critique, dont les argumentaires se résument quasi systématiquement au physique des actrices (pas assez belle, pas assez blanche…).
CNews a Zemmour, Inter a Neuhoff…
Indignation pour propos sexiste et homophobe
J’avoue avoir été souvent heurté par le mépris et la condescendance d’un grand nombre de journalistes du Masque et la plume mais cette fois-ci, un journaliste a dépassé les bornes. Le dimanche 13 octobre 2019, on a pu entendre sur votre antenne la phrase « Ben qu’elle retourne défendre les femmes, les pédés et tout ce qu’elle veut ».
Comment peut-on tolérer ce type de propos infamant sur une antenne de radio. L’émission était enregistrée. Les paroles auraient pu être au moins coupées . Pourquoi ne l’ont-ils pas été ?
Pourquoi l’émission a-t-elle été rediffusée.
Cautionnez-vous donc ce genre de propos ?
Personnellement, bien que j’ai été toujours fidèle à France Inter depuis mon plus jeune âge, je boycotterai France Inter tant que ce journaliste fera partie de l’émission et je relie cette information sur le maximum de réseaux sociaux en attendant de savoir si il y aura une sanction.
Si aucune sanction n’est prise, je m’associerai à une association pour porter plainte contre le journaliste, l’émission et France Inter (qui l’a (re)diffusée) et qui appartient au service public pour lequel je paye des impôts.
Charrue / Charrette
Du fait de mon travail, je suis un auditeur occasionnel de votre émission.
Heureusement que j’étais assis dans ma voiture ce matin un peu avant midi lorsque vos animateurs ont parlé du festival des « vieilles charrues » avec l’invité québécois de l’émission.
Je m’explique. Vos animateurs ont tenté d’expliquer à M. Dolan ce que le terme « vieille charrue » signifiait en français car visiblement chez nos cousins de l’autre côté de l’Atlantique cette expression recouvre un sens (merci en passant pour cet apport culturel).
Je ne pensais pas qu’il était possible d’ignorer la signification du mot « charrue ». Cela me pose question quant à la méconnaissance de la culture rurale de certains animateurs de votre radio. Cela m’inquiète d’autant plus quand d’autres soutiennent des positions antispécistes assez radicales et que visiblement ils sont peu au fait de l’agriculture en général.
Donc pour votre information et celle de votre équipe, une « charrue » n’est pas l’équivalent d’une carriole ou d’une charrette comme proposé en explication, mais il s’agit bien d’un outil agricole inventé au moyen-age et destiné à retourner le sol avant d’implanter une culture. Cet outil, parfois remis en cause aujourd’hui pour certains de ses inconvénients, peut permettre de réduire l’utilisation d’herbicides. C’est d’ailleurs un outil très utilisé dans les exploitations pratiquant l’agriculture biologique.
Avec mes remerciements pour la qualité globale des émissions de votre chaîne.
Je suis étonnée et outrée d’entendre que vos animateurs ne savent pas ce qu’est une charrue. Ils expliquent à Xavier Nolan qu’en France c’est un chariot ou une charrette !!!!!!! Quelle inculture!!! sur France Inter….. c ‘est inadmissible. A bon entendeur.
Quelle honte votre animateur ne pas savoir qu’une charrue est un outil agricole pour labourer. Je vous savais cultivé mais là vous me décevez.
Je viens de vous entendre il y a quelques instants, pour expliquer a votre invité la signification de « charrue » dire que c’était une sorte de carriole.
Oh la là ! Personne dans votre studio pour corriger ? Une charrue sert à labourer les champs, pas à transporter des personnes ou du foin… Un fidèle auditeur citadin 😉
Au Québec un char est une voiture, une charrette peut être une voiture en France, mais une charrue ; même vieille ; n’a rien à voir avec une charrette. Je vous laisse le soin de vérifier dans le dico de votre choix la définition de chacun de ces mots. La culture n’est pas seulement dans les théâtres parisiens ni dans les studios télés ou radio, elle est aussi dans la rue, à la campagne, à la montagne, dans la vie de tous les jours.
Une charrue est un outil pour labourer les champs et non une charrette.
Une charrue c’est une machine agricole pour labourer et une charrette c’est une voiture à deux roues avec un ou deux bras. Rien à voir.
A vos animateurs, s’ils veulent donner l’explication d’un mot ce serait bien de faire des recherches avant. Une Charrue n’a rien à voir avec une charrette (malgré la racine) c’est un instrument pour retourner la terre. Au début tiré par l’homme, puis le cheval et maintenant le tracteur ‘surtout à 8 socs). Cet instrument à l’époque pharaonique (avec tout le respect que je dois aux descendants), cela s’appelait l’araire.
Prof, nain de jardin !
Une charrue est un engin agricole utilisé pour retourner la terre et non une charrette.
Merci pour vos émissions. France Inter est un régal à mes oreilles. Simplement vous dire malgré tout que le mot charrue signifie » instrument à labourer la terre ». En aucun cas la charrue ne sert au transport. Bonne journée à toute l’équipe et merci à toutes et tous pour vos émissions respectives.
Oh trop déçue, avec la belle bande lettrée qui se trouve autour de cette table !! Une charrue n’est pas une charrette mais un outil qui sert au labour.
Coup de cœur des auditeurs : Ken Loach dans Boomerang sur France Inter
Merci d’avoir invité ce grand réalisateur à l’occasion de la sortie de son prochain film que j’irai voir, c’est indispensable, même si je sais d’avance que je ne ressortirai pas dans le même état après la projection. « Moi, Daniel Blake » m’avait complètement retourné. J’ai pleuré lorsque Katie se cache au fond d’un rayon de la banque alimentaire pour ouvrir une boîte de conserve et en manger le contenu car elle est affamée de tout donner à ses enfants en niant sa faim.
Merci Augustin, merci de nous faire entendre la voix de Ken Loach encore un moment de bonheur et d’émotion.
Oxygène merci Loach parler des invisibles des sans noms sans grades de l indispensable commun bien loin des selfs i individualisme a but lucratifs.
Cela nous manque tellement infiniment désespérément sur inter.
Merci pour ce moment oxygène
Je voulais simplement faire une remarque sur le commentaire d’un journaliste à propos du palmarès de Cannes. Je ne me souviens plus ses termes exactes, mais j’ai compris qu’il pensait qu’à primer des films « sociaux », il y avait du meilleurs choix ailleurs. Oui mais justement, ailleurs, c’est ailleurs. Les Philippines, le Brésil, c’est loin. L’Angleterre, non seulement c’est quasi chez nous, mais, moi qui suis « précaire », quand j’ai vu l’extrait qui se passe dans les bureaux des services sociaux, j’ai été tout de suite en phase. Ce genre de situation, on connaît en France, beaucoup l’ont déjà vécue et combien ont-ils été témoins ? Nous sommes directement concernés, ça parle de nous. Et de savoir qu’enfin, on la dénonce cette situation, et pas de façon confidentielle, mais devant le monde entier, au milieu des paillettes de Cannes, je dis merci Monsieur Loach.
Nécessaire… ah oui et tellement attachant ! modeste, généreux, sincère… merci pour cette matinée et vos qualités d’intervieweur, merci aussi pour la venue récente de Mario Vargas Llosa, de belles personnes qui rendent nos journées plus lumineuses.
écouter France Inter le matin est une performance dont je ne me croyais + capable, mais ce matin, chez Trapenard, KEN LOACH, le grand! Trapenard lui parle technique et Ken répond social, calmement, superbement! son film sort merc