Vivant dans une région (Eure-et-Loir) ou les ondes fm sont mal reçues, j’écoute Franceinfo très souvent. Je trouve que le traitement des grèves actuelles est sinon partisan, quelque peut bienveillant. J’en veux pour preuve la profusion de déclaration syndicale qui ne sont pas passées au crible de la contradiction salutaire par les journalistes. J’ai entendu hier ou vendredi un débat sur le sujet. Il y avait là une dame, historienne des mouvements sociaux donnant du haut de son autorité de chercheuse le bon son de cloche du savoir universitaire. Et là entre deux phrases, elle nous annonce que jeudi 5 elle était en tête de cortège. Pourquoi alors ne pas la présenter comme historienne et partisane de la grève. Cela donnerait une dimension réelle à son autorité scolastique. Il y avait aussi ce pauvre Pascal Perrineau qui à force de marcher sur des œufs pour ne contrarier personne finit par aligner des lieux communs sans effet. Ha si je l’ai entendu parler de démocratie de la rue. Le professeur émerite n’a pas été interrogé sur la définition de cette nouveauté constitutionnelle. Par ailleurs je n’ai pas entendu de personne opposé à la grève. C’est dommage pour une radio d’information qui a le vent en poupe
Je suis frappé à quel point les interviews des usagers pendant la grève – interviews qui émaillent vos différents journaux – sont biaisés. Un seul refrain : « je souffre mais je soutiens les grévistes. » Cette version unilatérale des réactions n’est pas représentative de l’opinion des « Français » (des Franciliens) en galère. Je la trouve donc manipulatrice et non objective. Il serait plus professionnel, journalistiquement parlant, de tendre le micro aux uns ET aux autres. Merci pour l’info !
Pourquoi à chaque mouvement de grève, vous partez du principe que les gens qui ne font pas grève vont être en colère ? Ce matin, encore, vous venez de dire « pas de colère pour l’instant », rien que le fait de l’énoncer sous-entend qu’il y aura ou pourrait y avoir de la colère avant même d’en avoir la preuve. Je trouve que vous vous placez de manière subjective du côté de ceux qui subissent la grève, dommage.
De plus, avant le 5 décembre, vous n’avez informé que du mouvement dans les transports alors que dans d’autres professions il était prévu également. Chez les professeurs par exemple (dont je fais partie) nous avions connaissance d’un mot d’ordre de grève pour le 5 décembre depuis un moment. Cela me donne l’impression que vous avez traité cette information que du point de vue des parisiens qui vont être gênés dans leur quotidien et avez passé outre les autres professions.
Je m’étonne dans les commentaires sur la réforme que l’on ne donne jamais la parole aux perdants du système actuel : les femmes à petit revenu , les carrières « hachées » victimes de décotes, les agriculteurs (entendus brièvement il est vrai),les veuves et veufs ….etc …etc. Ces gens passent aux oubliettes y compris de la part des syndicats(il est vrai qu’ils ne sont pas adhérents donc pas intéressants). Or c’est la première fois qu’un pouvoir (auquel on colle toujours le qualificatif de « président des riches)s’intéresse à eux.
Fidèle à France inter depuis mon enfance, nombre de vos reportages commencent à m’agacer fortement par leur orientation partisane. Les micros-trottoirs diffusés n »évoquent que des soutiens aux gréviste. France inter serait-elle devenue une radio d’influence en place de journalisme? Je m’interroge?
Comme la personne que vous avez interrogée ce matin pendant vos informations de 8h00, et qui poussait des cris d’enthousiasme pour le recul de l’âge du départ à la retraite, je suis informaticien. J’ai 57 ans, j’ai été licencié pour raisons économiques il y a 3 ans, et bien évidemment je n’ai pas trouvé de travail dans ma branche. Alors je me suis dit que vous pourriez m’appeler pour m’interviewer moi aussi, car j’ai une opinion différente que cette personne que vous avez choisie (au hasard ?). Comme ça, on aurait moins l’impression que vous faites de l’information à sens unique.
Je suis très surpris et assez choqué de votre traitement de la grève dans les transports dans le journal de 7h30 du 12 décembre. Vous n’avez présenté qu’une suite de témoignages d’usagers des transports soutenant le mouvement et minimisant les conséquences. Cela est en telle contradiction avec mon expérience quotidienne que votre traitement journalistique ne peut qu’être idéologique. Bien à vous.
Ce matin journal de 7:30, 3 interviews devant Saint Lazare, 3 usagers positifs en faveur de la grève… de qui se moque-t-on ? C’est une insulte à votre propre intelligence et un doigt d’honneur à l’éthique journalistique !
J’aime écoute France Inter (car elle n’est pas en grève).
Ce matin, je suis vraiment déçu – même scandalisé – que votre journaliste n’ait donné la parole dans le journal de 7h30, s’agissant des grèves, qu’à des personnes certes embêtées mais comprenant et soutenant les grévistes.
Un tri qui me semble en dire long sur le parti pris que la rédaction a prise. Comme si tout le monde soutenait cette grève …
Fidèle s’il en est de France Inter, je suis choqué par les interviews sur le vif que diffuse France Inter : uniquement des personnes pro-grève. Je prends le train et le métro tous les jours, et ce n’est pas vraiment le son de cloche que j’entends autour de moi…
à titre personnel, et je verrai ma pension baisser avec cette réforme, je suis POUR cette réforme redistributive et CONTRE ces grèves que j’estime corporatiste.
Suite à vos grèves en continu, j’ai testé d’autres radios, dont RTL
Ce matin, c’est caricatural !
Tous vos micro trottoirs confirment le soutien des grévistes, malgré les problèmes de transport.
Sur RTL, beaucoup plus nuancé, avec résultats d’une enquête qui montre une chute de dix points du soutien de l’opinion à la grève…..
Sans tomber dans le monde des bisounours, si je veux le moral, et peut être moins de manipulation, j’écouterai RTL
Nous vivons actuellement un conflit social qui amène de multiples perturbations dans les services publics et en particulier dans les écoles. Je suis étonné que beaucoup des sujets qui donnent une large place aux problèmes de garde des enfants quand l’enseignant est en grève. Je n’ai pas entendu parlé de service minimum d’accueil ou pas de façon explicite. Il serait important dans ce contexte d’informer les usagers de l’école qu’il existe une loi de 2008 sur le SMA. Cette loi prévoit la mise en place de ce service minimum. Les communes ne sont pas très nombreuses à la respecter, l’état ne mouille pas beaucoup le maillot pour obliger les communes à le faire. Pourtant, cette loi était sensée être la réponse apportée par le législateur à ces problèmes d’accueil. Il serait bien de dire la loi, de dire qui la respecte qui ne la respecte pas.
Je suis une enseignante un peu agacée par le traitement de la grève des enseignants dans vos différents journaux. En effet, je n’y ai pas entendu le moindre mot sur le Service Munimum d’Accueil qui doit être mis en place par les mairies si plus de 25% des enseignants d’une école sont grévistes ; si c’est moins, les enfants sont accueillis à l’école et répartis dans les classes des collègues non grévistes. Donc les parents qui ne peuvent vraiment pas garder ou faire garder leur(s) enfant(s) doivent se tourner vers leur maire… Cela dit, c’est plutôt bien que ce dispositif mis en place par le gouvernement Sarkozy (mais pas remis en question depuis) ne fonctionne pas !
Et de tout cœur avec les équipes de Radio France pour la défense du service public.
Serait-il possible de bannir ou tout du moins restreindre l’usage du mot USAGER dans le vocabulaire des rédactions de vos différentes chaines et de le substituer par le mot CLIENT? Pour rappel, l’usager est l’utilisateur d’un service public (comme Radio France par exemple). Les sociétés d’autoroute ne sont pas des services publics donc on parlera plutôt de client. En revanche on peut parler d’usager de la Nationale 20. La RATP assure l’exploitation de service public de transport en Île de France et se fait rétribuer pour ce-faire. Nous sommes donc clients de la RATP et non usagers. La SNCF est une entreprise de services qui peut être utilisée pour rendre un service public (Les Echos 17/08/18). Nous sommes donc clients de la SNCF et non usagers. La direction de la communication de cette société n’utilise pas d’ailleurs d’autres mots ce qui est aimable de sa part vu le prix des billets. Nous sommes aussi, c’est une évidence, clients d’Air France, etc. Ce distinguo confère aux personnes désignées des droits induits en tant que client notamment sur la qualité de service et sur les compensations financières en cas de désordre dans le service rendu. Les sociétés d’énergie l’ont bien compris, par exemple, qui traitent leurs abonnés en clients et non en usagers. La Poste aussi. L’usager lui n’a aucun droit par rapport au service attendu. Et pourtant ce service n’est pas gratuit (sauf la Nationale 20).
Je vous souhaite une très bonne journée avec la play-list.
La mobilisation sociale qui aura forcément un impact sur l’économie aura aussi un effet très négatif sur l’emploi d’un bon nombre de salariés du privé.
Notre fille qui a commencé un CDI en région parisienne le lundi 2 décembre ne peut déjà plus se rendre à son travail. Elle est désemparée, angoissée car elle craint de perdre cet emploi donc probablement son logement . Les salariés RATP ET SNCF bien protégés, peuvent faire grève six mois garderont, eux, leur emploi tout usant de leur arrogant égoïsme corporatiste. Ont-ils conscience de mettre tant de personnes dans l’embarras et l’incertitude ?
Les grévistes sont peu nombreux à la SNCF, moins de 25 %. Pourtant la façon de parler de cette grève donne à penser à un mouvement massif. Comment sont traités les non grévistes: doivent-ils être à leurs postes de travail? Sont-ils payés à ne rien faire? Un salarié qui ne peut travailler à cause de la grève Sncf est privé de salaire par son employeur. Que dire d’un système qui permet à 10 ou 15% des salariés d’une entreprise de paralyser la France? La Snecf ne finance-telle pas la grève des conducteurs de trains? En effet, si les non grévistes sont payés à ne rien faire, ils peuvent être solidaires des conducteurs grévistes qui leur permettent de vivre une situation très favorable!
Je pense qu’un juste questionnement devrait être posé pour éclairer un conflit à nul autre comparable sauf celui de la RATP où le même questionnement devrait trouver des réponses.
Je suis enseignante dans le premier degré. Pour information, nous sommes extrêmement nombreux à avoir déposé des intentions de grève pour tous les jours ouvrés de toute la période, c’est à dire jusqu’aux vacances de Noël. Il ne s’agit que d’intentions qui ne présagent donc en rien de la participation effective à une grève. Il est donc extrêmement difficile de savoir combien, avant la prise de service (à 8h20 à Paris), d’enseignants du premier degré sont en grève. Et même après.
Je suis un fidèle auditeur de france inter (auditeur depuis 55ans depuis l’âge de 15 ans) ce message s’adresse à france inter et aux médias en général j’ai été effaré d’entendre tous les médias pendant 1 à 2 mois avant le 5 décembre parler de cette journée de grève ça n’est plus de l’info mais de la publicité!!! Et j’enchaine sur cette grève à l’heure qu’il est( 8 décembre) nous ne connaissons pas avec précision le projet de cette retraite par points mais sur le principe en terme de justice elle me semble plus équitable eu égard aux regimbes spéciaux retraite possible à 52ans à la RATP et 55 ans à la SNCF à comparer au privé 62 ans et qui plus est retraite moyenne RATP à plus de 2500€/mois contre 1400€ dans le privé .Pour un pays pour qui la devise est liberté égalité fraternité ,il faut oublier égalité et fraternité si vous permettez l’expression: du pipeau!!! Dernière petite précision j’ai ouïe dire par des personnes (anciennes employées SNCF) que des conducteurs prennent leur retraite et travaillent pour une compagnie anglaise qui a emporté le marché du transport des eaux d’Evian,je laisse le soin à vos journalistes d’investigation de vérifier.