Lorsque ce matin j’ai appelé mes voisins pour avoir de leurs nouvelles, j’ai réalisé la détresse et les craintes qu’ils vivent actuellement. Ils ont plus de 80 ans et sont complètement reclus dans leur maison. Comme paniqués et pensant que le covid est dans l’air Ils n’osent pas sortir sur leur balcon. J’ai proposé de les ravitailler puis ai déposé les courses sur le pas de leur porte. Quand ils m’ont téléphoné pour me remercier j’ai eu l’impression de les avoir comme sauver.
Je pense donc il est peut-être urgent d’alerter les municipalités afin qu’elles organisent des services de consultations téléphones, déjà, des foyers et ménages de personnes âgées de leur communes. Car elles vivent une grande solitude et n’osent pas demander de l’aide par peur de la contamination.
Ensuite les municipalités pourraient mettre en place une proposition de distribution de colis de denrées et produits de 1ère nécessité.
Merci de bien vouloir faire connaître ce message.
Lettre d’une auditrice
Je voulais partager un petite texte écrit cette nuit pour ma fille aînée…
« Avoir 20 ans en 2020…
Avoir 20 ans aujourd’hui…
Avoir 20 ans le premier jour du confinement…
Ma fille, tu t’en souviendras toute ta vie de tes 20 ans !
La surprise, la fête étaient organisées. Les cadeaux sont achetés. Le gâteau vegan était commandé. Ta famille devait te célébrer…
Mais voilà, rien ne se passera comme prévu.
Ma fille tu as 20 ans aujourd’hui …
Est-ce le plus bel âge de la vie… sans doute pas, mais je te souhaite de profiter à fond de tes 20 ans.
Je me faisais la réflexion que cette génération née à partir de l’an 2000 a déjà dû encaisser beaucoup trop de douleurs et de difficultés. Et je pense aussi sincèrement que c’est cette même génération qui sauvera le monde en le transformant profondément. Je suis tellement fière d’eux !
Ma fille tu as 20 ans aujourd’hui. (J’imite un peu notre Président, avec la répétition d’une même phrase mais j’ai écrit ce texte avant son discours promis et ma phrase est tout même plus sympa)
L’année de tes 20 ans n’a pas toujours été douce avec toi. Il a fallu dire adieu à ta Mamie Sissi. En ces temps de crise sanitaire, elle nous aurait fabriqué des litres et des litres de solutions hydroalcoolique et des élixirs secrets pour nous maintenir en bonne santé. Tu portes en toi son héritage et tu peux en être fière !
Ma fille tu as 20 ans aujourd’hui.
Ça fait longtemps que tu as quitté le cocon familial et nous vivons donc ce confinement loin te toi et c’est une épreuve supplémentaire !
Ma Lilia Libre, Indépendante, Lumineuse, Insoumise et Attachante !!
Ma première fille ! Mon premier bébé !
Je n’ai qu’une envie aujourd’hui te prendre dans mes bras et te faire des câlins de maman !!!
Alors… La fête aura lieu… plus tard
Nous irons tous dans ce restaurant que tu aimes temps… plus tard
Tu pourras profiter de tes cadeaux… plus tard (là on parle tout de même de l’année prochaine 😂)
Ma fille, je te souhaite un anniversaire hors du commun, hors du temps, exceptionnel (on peut le dire !!) et vive FaceTime !
En tant que personnel soignant (infirmière à domicile), je voulais sonner la sonnette d’alarme, ou plutôt la sirène!! Nous devons faire face à la situation sanitaire, ce qui est de notre rôle, mais nous n’avons toujours pas de protection efficace contre le virus, à l’heure actuelle. Nous sommes en contact avec la population, et malgré nos lavages de main répétitifs, nous pouvons être vecteur du virus, les masques promis par le gouvernement n’étant toujours pas à notre disposition. Nous sommes révoltés, dépités, en colère, consternés, catastrophés. Une fois de plus inconsidérés. Merci de faire passer le message pour nous, qui n’arrivons pas à nous faire entendre.
C’est un peu un cri du cœur que je vous adresse là. Moi je travaille à l’usine comme tant d’autres. Le télé travail nous est donc impossible, nous sommes les petites mains. On nous demande de venir travailler. Le confinement est donc pour les autres, pas valable pour nous. Vous avez sûrement reçu des messages publicitaires vous assurant que le personnel était en sécurité dans les usines ou les différentes plateformes de vente par correspondance, ce n’est pas le cas. Les mesures prises sur nos lieux de travail sont dérisoires. Pourquoi certains seraient confinés et d’autres pas ? Posez-vous la question avant de commander, il y a des gens derrière. Votre commande sur tel ou tel site est-elle vitale ? Je vais donc me mettre en danger, ainsi que les personnes de mon entourage, pour un smic, pour ne sauver personne, pour le loisir des autres ou leur confort, pour l’économie… S’il vous plaît, pensez à nous, faites ce qui vous semble juste, mais n’oubliez pas que derrière chaque commande que vous passez sur internet, il y a des gens qui se mettent en danger et mettent, malgré eux, les autres en danger. Merci et bon courage à vous pour le confinement.
Je voudrais réagir après les propos entendus dans votre émission le 18/03 entre 8h30 et 9h00 sur les funérailles post-confinement. Mon ex-compagne, mère de nos deux garçons, nous a quittés tragiquement la semaine dernière. Nous avions prévu une cérémonie et crémation à Orléans le mardi 17/03 à 13h00 suivie d’une autre cérémonie de remise d’urne au cimetière de Cholet le lendemain mercredi. Et puis dans cette période si étrange, les nouvelles se sont suivis : D’abord les rassemblements étaient limités à cent personnes, puis à vingt, puis cérémonie de dépose d’urne a été annulée à Cholet. Et puis enfin le confinement est annoncé pour midi le jour de la crémation (prévue une heure plus tard). Quel moment affreux que cette matinée où tout était confus et improvisé. L’annonce arrive finalement : fermeture à midi du crématorium d’Orléans (de Saran pour être précis). Cérémonie annulée et crémation sans aucune personne pour accompagner le cercueil ! Assez invraisemblable cette façon de dire adieu à sa mère, sa sœur, son amie, sa collègue… Heureusement le maître de cérémonie, que nous remercions chaleureusement, a pris la décision de faire la célébration à l’extérieur, à l’entrée du cimetière en présence des 16 personnes présentes. Il a sorti son petit matériel de sono, ainsi les messages d’adieu ont pu être lus et les morceaux de musiques choisis ont pu être entendus. Merci Monsieur de la société de pompes funèbres CATON pour ce moment d’humanité dans cette période complètement folle.
Un grand merci au corps médical, aux pompiers et à la police, ainsi qu’aux employés d’enseignes alimentation, et merci également de ne pas oublier les travailleurs sociaux, en particulier les Éducateurs Spécialisés intervenant en Protection de l’Enfance (Foyers, internats Maisons d’enfants et partageant le quotidien des jeunes : levers, couchers, repas, activités, « crises ». Merci à L’Action Éducative auprès des familles, l’Accueil des Mineurs Non Accompagnés, etc. Ce sont des professionnels très impliqués 365 jours par an auprès des jeunes, mais dont on ne parle, malheureusement, qu’à l’occasion de scandales fortement médiatisés.
Citadine, je voudrais rendre hommage à toutes ces personnes qui assurent notre alimentation en cette période difficile. Notamment les néo-ruraux grâce auxquels nous avons en plus de la nourriture de qualité.
Bonjour, déjà un grand MERCI pour vos émissions et votre enthousiasme réconfortant par ces jours tumultueux et angoissant. Ici nous avons 3 enfants de 12, 16 et 18 ans. Nous leur avons proposé, à eux 3, de préparer ensemble des débats qu’ils mettent sur la table ensuite, souvent au moment du repas. Le sujet est choisi par eux, ou par nous, parents, s’ils sèchent. Cela permet de nous détendre et de penser à autres chose, c’est aussi amusant. Ils développent ainsi le sens de l’argumentation. Il est aussi prévu qu’ils nous préparent une « boom » pour samedi, en tenant compte des goûts de chacun.
A écouter votre antenne on pourrait laisser croire, comme le prétend le ministre Blanquer, que tout se passe bien pour assurer la continuité pédagogique, en interrogeant par exemple une enseignante de primaire pour qui tout est merveilleux avec le CNED. Et si vous preniez vos informations par exemple sur « Le café pédagogique » (dont je vous mets un lien), pour tout simplement montrer que tout n’est pas si magnifique parce que l’école n’est pas préparée à enseigner de cette façon, tout simplement parce qu’il n’y a pas de formation digne de ce nom et que les enseignants doivent se débrouiller avec les moyens du bord. D’autre part, personne ne parle de toutes les familles qui n’ont pas forcément accès à internet ou bien n’ont pas la possibilité d’aider leurs enfants ce qui va augmenter les disparités entre élèves. Encore ici, les enseignants, en tous cas ceux que je connais, déploient les moyens traditionnels sur papier pour maintenir un contact avec leurs élèves. A quand un reportage sur ces difficultés-là ?
Bonjour, je suis musicien intermittent du spectacle. Tous mes contrats ont été annulés à cause de la pandémie qui nous frappe. La situation actuelle ne me permet pas de retrouver du travail et même de prospecter pour des projets futurs, tout est à l’arrêt ! J’ai téléphoné à ma banque pour faire opposition sur mes futurs prélèvements de crédits (crédit à la consommation et crédit immobilier) pour éviter de payer des pénalités en cas de provisions insuffisantes. Les ennuis vont arriver, il va falloir que je m’apprête à affronter les différentes lettres de relance que je vais recevoir prochainement.Je ne peux pas payer en ayant plus de ressources suffisantes. Certes, en ce moment je touche du chômage qui me permettra de survivre mais c’est vraiment insuffisant par rapport à mes crédits en cours.Avant la pandémie j’avais des activités et mes comptes étaient bien tenues. Il serait souhaitable que le gouvernement puisse m’aider à percevoir une compensation de perte d’activités et une protection par rapport à mes créanciers. Voir à avoir des aménagements, des solutions pour m’accompagner dans ces durs moments qui m’empêchent d’avoir un travail. Il faudra aussi que le gouvernement retouche les textes concernant l’assurance chômage des intermittents du spectacle car il nous et me sera impossible de présenter les 507 heures obligatoires à l’ouverture des droits au prochain examen de mon dossier. Merci de votre retour et de votre soutien.
Bonjour madame tout d’abord, toutes mes pensées affectueuses à tous. Je vis en Normandie seule avec les 4 pattes dans ma maison. Je suis donc favorisée. Je reçois non stop des appels de démarchage pour Fenêtre et isolation. J’ai donc voulu parler cette fois-ci avec la personne en ligne. Elle me dit qu’elle doit travailler et que les patrons leur demandent de travailler. Les pieds sur terre peut-il investiguer la situation de ces personnes ? Elles et ils font un travail poussé au taylorisme de la bêtise et non sûrement pas le choix mais quand on appelle à l’essentiel, que dire ? J’aimerais connaître le dessous de ces organisations… c’était une idée de programme.
Je suis animatrice dans un hôpital maison de retraite et on me demande de venir travailler je suis obligée de poser des congés pour pouvoir être avec mes enfants qui ont moins de 16 ans 2 fois par semaine pour pas qu’il soit tout seul au travail. J’ai l’impression de ne servir à rien, à part potentiellement refiler le corona à mes résidents je suis en colère envers ma direction qui ne prend pas de vraies décisions et qui nous demande nous, animateurs de passer dans chaque chambre pour parler avec eux. Je trouve que le risque est trop grand
Une catégorie de personnes dont on ne parle pas : les chômeurs. Difficile de chercher du travail quand on est confiné. Les droits seront-ils prolongés, les exigences en terme de recherche d’emploi vont être diminuées ?
Nécessité pour tout le monde en France de savoir fabriquer un masque de protection et le porter pour lutter contre le coronavirus. Comme beaucoup de médecins je pense que tout le monde doit porter un masque, soignant ou non, et qu’en plus du lavage des mains c’est l’un des seuls moyens de limiter la contamination de la population et permettra à ceux qui travaillent et sont exposés de mieux se protéger (caissières de supermarché, policiers…)
La communauté scientifique retient, comme pour la grippe, une transmission du virus par les gouttelettes émises en parlant, toussant, éternuant et par les mains qui sont souvent en contact avec notre bouche, notre nez…
Les masques chirurgicaux suffisent pour arrêter les postillons mais la population n’en a pas et la « distanciation sociale » de 1 mètre est parfois insuffisante et n’est pas respectée. Alors plutôt que de palabrer un peu partout sur les médias, il faut expliquer à tout le monde la nécessité de porter un masque et proposer en un modèle de masque facile à fabriquer soi-même. Inutile d’attendre cette démarche de la part de nos « dirigeants » . Un moyen très simple et efficace: mettre 2 filtres à café, l’un dans l’autre, sur le visage pour couvrir la bouche et le nez, maintenu soit par élastique de couture par exemple
Je pourrais vous fournir des photos qui montrent ce masque mais quelqu’un a déjà fait un petit tutoriel sur le web.
Ce n’est pas cher, facile à renouveler et suffisant pour arrêter les postillons et bien mieux que rien !
Bien sûr on peut aussi fabriquer des masques en tissu, cousus, Ce qui est plus compliqué et pas plus efficace. Je précise que je suis médecin retraité depuis deux ans, que j’ai fait le métier de médecin généraliste, de Praticien Hospitalier en médecine d’urgence (urgentiste pendant une bonne vingtaine d’années en tout) et en médecine polyvalente dans un service de médecine de C.H.U.
J’ai connu la prise en charge des patients suspects de SRASS puis de H1N1 il y plus d’une dizaine d’années maintenant.
Je fais partie des 300000 petites mains invisibles qui font partie des prioritaires, encore invisibles et qui contribuent de manière toujours invisible au bon fonctionnement du pays en ce temps de grosse crise.
Je suis assistante maternelle ! Nous avons ordre de garder les enfants de tous les salariés du corps médical.. à notre domicile, en exposant nos conjoints, nos enfants… sans droit de retrait possible.
Certes il s’agit là d’un devoir citoyen mais à quel moment notre rôle et situation a t elle été évoquée ou juste considérée par un média ou un intervenant politique ??
Bonjour Dorothée
Merci pour votre chronique de ce matin ! Je ne suis pas la seule à culpabiliser concernant la scolarité de mes enfants ! Je n’ai qu’un ordinateur à domicile, pas d’imprimante. Je suis larguée et agacée de constater que l’éducation nationale nous propose d’assurer la scolarité de nos enfants en leur faisant consommer des temps d’écran qui jusqu’à présent étaient décriés par cette même institution. Le pire est que nous concernant, les devoirs ne sont pas tous enregistrés dans le même espace numérique : messagerie, moodle, cahier de texte… On en arrive à être dans une chasse aux trésors pour récupérer les devoirs ! Et à côté de ça, il faut télé-travailler sachant que je suis cadre dirigeante et que j’élève seule mes 2 enfants. Mon cas n’est pas le plus grave, car je pense aux soignants qui après une journée de travail devraient avoir à vérifier le travail de leurs enfants ? Il me semble que l’école a perdu son pari d’offrir un enseignement pour tous et de contribuer à l’égalité des chances. Rien que le choix du support n’est pas adapté pour une équité de traitement ! Voilà c’était la réaction du jour à l’écoute de votre jolie voix ! Merciiiiii
Je suis directeur de Maison d’enfants à caractère sociale. Actuellement notre situation est très complexe et anxiogène. Complexe par ce que les jeunes sont en permanence dans les foyers (12 jeunes) avec un personnel en diminution constante. Anxiogène par ce que je ne peux assurer la « garantie sanitaires », puisque confiné dans un grand collectif, je n’ai pas la possibilité de protéger ni les jeunes ni le personnel, puisque nous n’avons pas de masque. Nous avons, bien sûr, mis très rapidement en place les mesures barrière et une pédagogie active et permanente.
Le personnel n’est pas en sécurité et inquiet, on ne parle absolument pas de leurs conditions de travail très dure et dangereuses.
À propos des leçons à tirer de notre situation actuelle, nous voyons quelles sont les professions indispensables à la vie en société : les employés des commerces de nécessité, les personnels de santé et sont oubliées trop souvent les aides à domicile (si mal considérées, mal payées, corvéables à merci, tôt le matin, tard le soir, jours fériés – sans compensations financières ou tout du moins si peu). Il serait temps d’en faire un métier de Service Public qui permettrait à ces personnes de vivre décemment et aussi d’en faire profiter toutes les personnes qui aimeraient avoir leur aide sans qu’elles soient freinées
par les problèmes de financement (ce qui est trop souvent le cas).
Bien sûr également, penser à toutes les familles confinées dans des appartements exigus avec des problèmes d’argent : là l’Éducation Nationale, bien sûr les enseignants doivent revoir leur copie…
J’aimerais témoigner de la vie d’un livreur (employé d’une grande enseigne de supermarchés) : la journée démarre à 7h et s’achève à 20h. C’est comme ça tous les jours depuis 3 semaines, sans un jour de congé.
Pas de masque, pas de protection. Les clients ne jouent pas toujours le jeu, certains exigent qu’on leur dépose les courses dans l’appartement. Certains autres commandent 300 litres d’eau qu’il faut monter au 5e dans ascenseur. L’équipe est sur les genoux, un collègue a déjà fait un accident vasculaire grave lié au surmenage.
Voilà ce que me raconte mon fils qui a songé à appeler France Inter pour témoigner mais il s’est ravisé de peur de représailles. Parce qu’à toute demande, le patron de ce magasin répond fermement : « Il n’y a qu’un cas particulier dans le travail, c’est le travail »…. Je précise que tout cela se passe en Alsace, où pourtant la situation est critique.
Bon courage à tous, merci pour vos émissions.
Je suis professeur des écoles et depuis un semaine j’assure la continuité pédagogique de mes élèves avec mon matériel (mon ordinateur, ma liaison internet, mon téléphone portable, mon imprimante, etc..)
Les plateformes de l’Éducation nationale ne fonctionnent pas ou pas suffisamment pour assurer un travail sérieux. Je refais tous mes cours, je contacte tous les parents, je travaille du matin tôt pour les parents au soir tard également pour avoir des contacts avec les parents, j’assure une permanence pour garder les enfants de soignants.
Or j’entends Jean-Michel Blanquer qui dit « On peut éventuellement annuler les vacances d’été ».
Qu’est-ce que cela veut dire? Sommes-nous actuellement considérés comme en vacances ? Je souhaite une position claire du gouvernement car si c’est le cas alors j’arrête tout et me mets effectivement en vacances.
Dans l’émission aujourd’hui, on parle beaucoup de gens chez eux, en télé travail, mais il faudrait aussi penser à tous ceux qui ne verront pas leurs enfants, ne retrouveront pas le sens de la nature…. tout simplement parce qu’ils doivent aller travailler dans leurs usines où le télé travail n’est pas possible pour produire l’électricité, l’eau, le gaz, les produits de consommation nécessaires à tous, les produits médicaux et les autres, les stocker, les transporter et les magasins ouverts pour nous permettre de vivre… Merci de consacrer un peu de temps sur France Inter et l’ensemble des médias à tous ces gens et qui sont souvent ceux qui ne sont pas très bien payés! Ils n’auront pas de médailles!
C’est très étrange, toutes les émissions que j’entends depuis le confinement ne parlent que de gens confinés à plusieurs (couples, familles) et de leurs difficultés ou au contraire de l’intérêt de ce rapprochement. Personne ne parle des célibataires sans propre famille pour lesquels il est très difficile de ne plus voir les amis (les jeux de société tout seul ? Les discussions tout seul ?). Et tout le monde n’avait pas besoin de se recentrer sur soi pour apprécier la vie simplement. Certains le faisaient déjà avant, sans virus, et pourtant c’est aussi dur pour eux, ce confinement.
Expérience vécue : hospitalisée pour grippe + surinfection pulmonaire début février, je suis sortie avec une ordonnance pour acheter des masques (afin de protéger mes proches). Il n’y en avait déjà plus aucun dans toutes les pharmacies où je suis allée (départements 95 et 60). Je suis donc très surprise que « les autorités » n’aient découvert cette pénurie que très récemment.
Bonjour Radio France ! et si vos audiences formidables permettaient de lancer un grand élan joyeux de banderoles colorées à mettre aux fenêtres pour se soutenir et s’encourager pendant les 3 mois de confinement ? et mettre au fur et à mesure de la réception les photographies concernées sur un site dédié de Radio France ! banderoles de tissus rapportés – de tricot et crochet – de toile cirée – à faire en famille – et à suspendre au vent de nos t rues — avec deux textes possibles – TOUS A LA MAISON ou RESTONS CHEZ NOUS — alors ? chiche ?? ce serait beau si beau
Je vais avoir 70 ans.. même si j’en ai beaucoup moins dans la tête et dans le cœur.. mon mari est en EPHAD, donc à l’abri et bien entouré, merci au personnel dévoué… je ne sors PAS, par respect pour les infirmières, aides soignantes, médecins et personnels des hôpitaux, par respect et solidarité, je reste chez moi. C’est ma petite contribution à l’immense effort de ceux qui nous protègent.
Un peu de sens du collectif serait bienvenue !