Proposer aux auditeurs de se faire livrer leurs œufs en chocolat ou de concocter des recettes avec des fruits de mer, du yuzu et des épices fines, a fait bouillir des auditeurs.
La livraison des œufs en chocolat
Vous êtes sérieux à « On va déguster » ? Vous voulez qu’on se fasse livrer des chocolats ? Avec évidemment toutes les précautions de rigueur pour les livreurs (masque, gant), laissez-moi rire ?
Alors que vous, vous êtes bien protégés derrière votre micro. Hors sol. Ici en banlieue parisienne on meurt (Caissière de carrefour 52 ans, agent de sécurité 45 ans…) Allez y vous ! livrez vos chocolat !
Je suis une fidèle auditrice de Franceinfo, depuis les années 80. Je trouve votre rubrique « conseils de recettes et cuisine durant le confinement » totalement inappropriée, inadaptée à la grande majorité des ménages de ce pays. Sans remettre en cause ni le talent, ni la sincérité de l’intervenante, je suis persuadée que les recettes proposées ne peuvent convenir à la majorité des mamans et des papas confinés de notre pays. Je devine bien que les recettes décrites plairont sans aucun doute aux Parisiens relevant des CSP les plus élevées mais comment imaginer qu’en période de confinement, un.e chef.fe de famille vivant dans un quartier populaire va utiliser 4 oeufs, plus d’une plaquette de beurre de 250 g pour une simple tarte au chocolat ? Quant à la recette d’aujourd’hui, avec des pistaches et des pignons de pin… vous connaissez le prix du kilogramme de pistache ? Et celui des pignons de pin ? Vos propositions de recettes sont précieuses, elles ne sont vraiment pas économes et ciblent une certaine classe de consommateurs. C’est assez choquant. Je vous invite à écouter les mamans qui donnent des conseils de cuisine sur la radio belge, afin d’aider les gens à utiliser juste ce qu’il faut d’ingrédients en exploitant des petites astuces et en apprenant à faire avec ce que l’on a dans son réfrigérateur. Bien cordialement, Houria, une maman « solo » qui vit sous le « seuil de pauvreté » avec ses deux enfants dans un quartier populaire de Roubaix.
Je suis surpris que monsieur Gaudry encourage les auditeurs à sortir du confinement pour se déplacer chez les chocolatiers et les cavistes, ce n’est pas il me semble des produits de première nécessité.
Franchement en écoutant votre émission je suis catastrophée
Vous êtes tellement loin des réalités que nous vivons que cela en est désespérant et cela me met en colère.
Comment, avec 3 enfants dans 4 pièces, sans savoir si on va avoir de quoi manger à la fin du mois, on peut aller acheter du chocolat chez un chocolatier ? regarder des bouteilles de vin ? ou faire son pain quand on est épuisé par nos semaines de devoirs de travail obligés etc. ? Revenez sur terre et faites en sorte que France Inter soit pour tous et pas pour les privilégiés qui ont 2 hectares devant eux et regardent pousser ses légumes. Ce manque de solidarité est honteux
Il a quelques temps déjà la journaliste Mona Chollet écrivait sur son Twitter qu’elle ne voulait plus que l’on lui livre son journal afin de ne pas mettre la vie de livreurs, postiers, en danger. Et là je suis en colère et je me demande dans quel monde vous vivez! Vous voulez qu’on se fasse livrer des chocolats !? Et bien ce sera non. Les livreurs et les gens de La Poste doivent rester chez eux. Les chocolats ne sont pas des produits de première nécessité.
Conseils aux bobos écolos, confinés à la campagne avec un jardin des producteurs à proximité une cuisine bien équipée : j’habite dans un immeuble,pas de vendeurs de produits frais à côté, pas de voiture, le seul magasin accessible est un carrefour market, le marché a été annulé, et bien sûr pas beaucoup d’argent… dans cette situation bien évidemment je vais faire du pain et cuisiner des fanes de carottes…
J’ai l’impression qu’on n’est pas du tout dans les clous de la loi Evin et de la prévention de l’alcoolisme sur la première partie de l’émission de François-Régis Gaudry de ce dimanche 5-4-20, invitant les auditeurs à aller et à retourner s’approvisionner chez leur caviste !
Je précise que les précautions légales ne sont déjà pas tenues en temps normale sur cette émission.
François-Régis Gaudry, producteur de l’émission On Va Déguster sur France Inter, vous répond :
Bonjour,
Je vous remercie pour votre message. Je n’ai aucunement encouragé la France entière à commander du chocolat à Pâques, notre chroniqueuse Elvira Masson a simplement signalé quelques initiatives de chocolatiers pour tenter d’écouler leur production de chocolat artisanal. Une initiative qui leur permet, pour certains d’entre eux, de ne pas mettre la clé sur la porte. Et une façon de soutenir la filière du chocolat artisanal qui va sortir grande perdante par rapport au chocolat industriel vendu dans les grandes surfaces… Cela apporte quelques nuances à votre message indigné. Ensuite, nous sommes évidemment conscient des risques que courent de nombreux métiers en ce moment, dont les livreurs !
En parlant de risque professionnel, vous pensez donc que les journalistes de Service Public qui vous informent, « sont bien protégés derrière leur micro » ? Vous pensez qu’ils ne doivent pas faire de déplacement pour aller au travail ? Vous pensez qu’ils ne croisent personne pour faire leur interviews ? Vous pensez qu’ils ne croisent pas d’autres journalistes et techniciens dans la Maison de la Radio ? Vous pensez qu’il n’y a pas à France Inter comme dans toutes les radios des problèmes de masque et de gel ? Vous pensez que nous sommes, contrairement aux facteurs et aux livreurs, des nantis immunisés contre le Covid 19 ?
Cordialement,
François-Régis Gaudry
Les recettes d’Hélène Darroze
J’ai beaucoup d’admiration pour Hélène Darroze en tant que Chef (Cheffessse?) mais franchement, quand j’écoute ses recettes journalières, en pleine période de confinement, je ne peux penser que vous et elle sont complètement à côté de la plaque. Un foyer moyen confiné en 60m2 avec un couple et 2 enfants et on leur propose de faire un poulet (arrosé toutes les 10mn, comme il se doit) avec des coquillettes au foie gras, ou éventuellement avec des foies de volaille. C’était hier. Aujourd’hui, carpaccio de coquilles Saint Jacques avec une vinaigrette à base de produits japonais. Question de bon sens: avec tous les marchés fermés ou trouver des coquilles St.Jacques bien fraîches? Est ce que genre de recettes de restaurant étoilé a un sens en pleine période de sacrifice et de confinement? Donnez-nous des recettes faciles, abordables qu’on puisse faire sous la pression familiale, pas des recettes superbes, soit, mais tellement lointaines du moment actuel… Je ne savais pas à qui adresser cet email et après un certain temps de recherches, la seule adresse trouvée était celle-ci.
Dans quel monde vivent les cuisiniers que vous invitez à nous donner des recettes (merci beaucoup !). Qu’ils arrêtent de nous gaver de recettes de cuisine avec des coquilles saint jacques du piment frais et, le top du top, du yuzu (cf la recette d’Hélène Darroze) ou alors, qu’ils nous livrent à domicile ces ingrédients dont peu de pékins moyens disposent. C’est sùr, c’est moins glorieux que de nous donner des recettes originales avec des pommes de terre et des carottes, mais c’est ce qu’on a (peut-être encore) à la maison actuellement. C’est ça qui nous remonterait le moral pourtant. Merci.
Hélène Darroze n’a pas compris que nous sommes confinés et que ce n’est pas fini ? Au lieu de nous donner des recettes avec des ingrédients que nous n’avons pas chez nous comme les coquilles St Jacques ou le vinaigre de riz qu’elle nous donne des recettes avec des produits que nous avons tous à la maison et en se rappelant que nous sortons le moins possible pour faire des courses.
Peut-on trouver plus décalé, plus « hors sol », plus BOBO parisien que la recette des coquilles St jacques que je viens d’entendre alors que les marchés sont fermés. Rien que la liste des ingrédients donne le fou-rire en cette période où les gens ont stocké des tonnes de pâtes et se précipitent maintenant sur les plats préparés de grande distribution !!!
Ce week-end, j’ai entendu sur France info une recette proposée par Hélène DARROZE pour ces temps de confinement : il s’agissait d’un carpaccio de Saint-jacques avec une marinade composée de nombreux produits exotiques. J’ai été passablement choquée car se procurer ce type de produits ultrafrais et peu communs ne me semble ni à la portée de tout un chacun, ni même recommandé vu les mesures de confinement. J’ai eu le sentiment d’un pied de nez de la part d’une privilégiée face à l’immense majorité des français qui ose à peine sortir de chez soi une fois par semaine. Même si le journaliste, en toute fin d’interview, a demandé par quoi remplacer quelques produits de la marinade, sans réponse très fournie. J’aurais souhaité que la rédaction invite la chef à mieux adapter mieux cette recette à la situation actuelle.
Vos émissions et intervenants sont super et très inintéressantes que j’écoute tous les jours Je voulais réagir aux recettes de cuisines données tous les jours. Nos papilles sont en éveil et notre cerveau en rêve, mais comme nous sommes tous confinés il est très difficile de faire des recettes avec 6 ou 8 œufs pour un dessert., ou de se procurer les ingrédients nécessaires à la réalisation des recettes proposées. Pourriez-vous proposer des recettes avec des ingrédients de bases et de première nécessité ?
Ça suffit les recettes d’Hélène Darroze qui coûtent la peau des fesses !!! C’est une honte!!
Pendant le confinement vous faites une émission culinaire sur franceinfo vers 17h avec l’idée que l’on s’emmerde à la maison qu’on sait pas quoi faire et que donc on pourrait se lancer dans la cuisine. Vous proposez des recettes originales ou supposées telles avec des ingrédients originaux et souvent exotiques, or les marchés sont fermés et on doit réduire ses temps de sorties au minimum. On ne peut pas aller chercher les ingrédients que vous préconisez sans y passer beaucoup de temps sans discuter avec les fournisseurs et donc sans multiplier les contacts, toutes choses à prescrire par les temps qui courent
La recette de cuisine sur franceinfo est certainement très bien mais impossible a réaliser en ces temps. Trop complexe. Restez sur des recettes qu’il est possible de réaliser accessible et si possible qui donne envie.