Le retard pris par le TGV Hendaye Paris est traité par la rédaction comme un drame national. Situation très désagréable pour les voyageurs mais ce n’étaient quand même pas des migrants en perdition en Méditerranée. Une journaliste a même parlé de » train de l’horreur » un peu de mesure ! Comment la rédaction va-t-elle traiter un accident ferroviaire avec morts et blessés, ou plus courant, les conséquences des grèves ? Caresser ses auditeurs dans le sens du poil, on comprend, mais ne franchissez pas les limites. Ce petit excès ne m’empêche pas d’apprécier le bon travail de la rédaction.
Je souhaitais rapidement réagir au traitement de l’actualité du train Hendaye-Paris qui a subi un retard très important entre la nuit du 30 au 31 août, laissant les passagers dormir à bord des trains, en cette période difficile du Covid. Cependant, utiliser à plusieurs reprises l’expression « le train de l’horreur » dans le direct du journal de France Inter du lundi 31 août me semble déplacé, exagéré voire incompréhensible. A l’heure où s’ouvre le procès des attentats de Janvier 2015, où des événements récents ou non s’illustrent par leur tragédie humaine incontestable, parler d’horreur devrait être utilisé avec parcimonie par la rédaction de France Inter. Car sinon, quels adjectifs et qualificatifs utiliser le jour où un accident ferroviaire se produirait entraînant le décès de dizaines de passagers ? Proportion et parcimonie de vocabulaire aident à pondérer l’urgence de l’actualité vécue, légitimement, par les malheureux passagers de ce train mais dont l’expression sous le coup de l’émotion ne devrait pas être reprise mot à mot par la presse.
Au JT de ce jour la correspondante France Inter dans le sud ouest parle du TRAIN DE L’ENFER concernant les problèmes de TGV !
Un peu de modération svp…. revenez sur terre ! A t’il déraillé ? Des morts ? Attentat ? Des personnes de par le monde connaissent l’enfer !
Un TGV en rade…. Des désagréments oui, l’enfer NON !
Lors d’un reportage sur les problèmes des trains en panne électrique au pays basque où les passagers étaient restés 20 h sans manger ni boire (dixit) l’envoyée de FI a parlé de « train de l’horreur » !!!!!!!!! Voilà qui n’est pas digne de France Inter sinon comment qualifier les trains qui emportaient des juifs, résistants, homos, gitans etc vers les camps de la mort. Je suis absolument outré par cette qualification qui n’a pas lieu d’être sur FI !
Aujourd’hui journal de 13h . Une journaliste commente en direct l’arrivée du TGV qui a 24 h de retard. Elle annonce : arrivé du « train de l’horreur » Il semblerait important d’utiliser les bons mots et rappeler à cette journaliste que « les trains de l’horreur » désignaient les convois ferroviaires de juif envoyés vers les camps de la mort. Je suis outré et révulsé !
Ce matin j’ai entendu un de vos reporter qui parlait de l’arrivée en gare du train de l’horreur en parlant du TGV avec un retard conséquent
Ce terme me parait pour le moins très exagéré, et ne fait pas honneur à la qualité habituelle de vos informations
Quand il y aura des morts quels termes allez-vous employer?
Expression entendue à l’instant …
Est-ce que vous pourriez arrêter avec le sensationnalisme et l’exagération. Vous en devenez ridicules…
L’horreur, c’est Beyrouth, c’est la Syrie, ce sont les noyades de migrants en Méditerranée.
Sujet d’entrée du journal sur la panne d’un caténaire sur la ligne paris Hendaye « Le train de l’horreur » ! Digne de Pernaud !!
Pour moi le « train de l’horreur » cela me renvoie à Nuit et brouillard…
Je n’envie pas ce qu’ont vécu les passagers des TGV coincés pendant des heures. Mais qualifier ces trains, comme la journaliste qui en rendait compte, de trains de l’horreur, c’est un peu excessif. Votre journaliste sait-elle à quoi fait référence cette expression, au moins ?
Choquée par la présentation des problèmes SNCF dramatisés à outrance : le « train de l’horreur » : évoqué par votre journaliste : vous parlez de quoi ? des trains se dirigeant vers Dachau ????? Un peu de dignité !!! Honteux…
Je me permets ce message, premier que j’adresse à une radio, après l’écoute du Journal de 13h dans lequel intervient une journaliste à propos des trains bloqués/retardés sur la ligne atlantique.
Si l’on peut comprendre le désagrément subit par les usagers, comment pouvez-vous laisser dire par votre consœur « les trains de l’horreur » en parlant d’un train arrivant avec 24h de retard. Les marques de l’Histoire sont suffisamment nombreuses et présentes, aussi dans le devoir de mémoire effectué par votre radio, que j’apprécie au demeurant, pour ne pas laisser utiliser un vocable irréaliste au regard de notre histoire et de ce que sont réellement les trains de l’horreur dans l’inconscient collectif. Erreur incroyable… Merci de votre retour, peut être aussi de faire amende honorable quant à ce dérapage verbal
Il est INDIGNE , de laisser parler de train de l’HORREUR, pour une panne sur caténaire de la SNCF. Cette panne survenue le 30 Août 2020, entre le Pays Basque et Paris-Montparnasse.
Même si je pense qu’il soit difficile de vivre un tel événement, les trains de l’HORREUR étaient ceux qui transportaient des « JUIFS » vers les camps d’extermination par les nazis.
Rien à voir avec cette situation, fort déplaisante, mais indubitablement ne menant pas à la mort de l’humain.
Arrêtez monsieur de « pernoïsser » pernicieusement vos reportages ( si nous pouvons appeler cela « reportage »…???!!! )
Soyez un peu plus « PROFESSIONNEL » . Merci
Je suis choquée d’entendre utiliser par la correspondante de F.I pour le problème de panne de trains Hendaye – Bordeaux (donc Paris) le terme de « train de l’horreur ». “A l’heure du procès de Charlie, des centaines de migrants qui se noient dans l’indifférence, des victimes de guerres, des sinistrés de Beyrouth… un peu de décence !!!!”
J’entends aujourd’hui l’expression « Le train de l’horreur » pour parler d’un train qui a eu quelques heures (moins d’un jour) de retard… Cette expression me semble exagérée pour décrire une situation où les gens se plaignent au final du retard et du fait de ne pas avoir eu d’eau pendant moins d’une journée. Un peu de modération pour décrire cette situation aurait été bienvenue. C’est important de réserver des termes forts pour des événements forts : notre vocabulaire implique une manière de voir la vie. Personnellement, je ne veux pas imaginer qu’un train en retard de quelques heures soit une horreur, surtout quand on entend en fin du même journal un reportage sur les explosions de Beyrouth…
Le retard pris par le TGV Hendaye Paris est traité par la rédaction comme un drame national. Situation très désagréable pour les voyageurs mais ce n’étaient quand même pas des migrants en perdition en Méditerranée. Une journaliste a même parlé de » train de l’horreur » un peu de mesure ! Comment la rédaction va-t-elle traiter un accident ferroviaire avec morts et blessés, ou plus courant, les conséquences des grèves ? Caresser ses auditeurs dans le sens du poil, on comprend, mais ne franchissez pas les limites. Ce petit excès ne m’empêche pas d’apprécier le bon travail de la rédaction.