Malgré nos nombreuses demandes, vous continuez à traiter les Arméniens de l’Artsakh de séparatistes dans vos informations.
Vous agacez nombre de personnes par ce qualificatif calomnieux.
Nous sommes dans ces régions depuis seize millénaires et historiquement depuis deux mille cinq cent trente-huit ans.
S’il vous plaît, cessez vos moqueries et allez plutôt réviser votre histoire des civilisations, plus particulièrement celle des indo-européens que nous sommes.
Je souhaite vous faire part de mon étonnement quant au traitement de la situation au Haut-Karabakh. En effet, je note un déséquilibre entre la partie Arménienne et la partie Azérie. Depuis le début du conflit, le 27/09/2020, l’ambassadrice d’Arménie en France a été interviewée (dès le lendemain) et depuis, tous les reportages ont été réalisés du côté Arménien. Je vous invite à les écouter (https://www.franceinter.fr/recherche?q=Haut-Karabakh ). On peut y entendre des affirmations comme « Esprit de résistance » (des Arméniens), « bombardements aveugles » (quand ils sont commis par les Azéris). Sans remettre en cause la réalité de la volonté de résistance des Arméniens ni le caractère meurtrier des bombardements d’où qu’ils viennent, je considère que l’emploi de ces expressions, toujours associées à la partie arménienne, font, qu’inconsciemment, les Azéris passent pour les « méchants » (pour faire simple et binaire).
Je vous assure que je ne soutiens aucune des 2 parties et que la seule chose que je souhaite pour cette région du monde est la PAIX. Néanmoins, je suis féru de géopolitique et d’histoire contemporaine. Sans prétention, c’est un conflit que je connais relativement bien. Ce n’est probablement pas le cas de tous les auditeurs. Le caractère binaire pour ne pas dire manichéen est alors construit avec facilité. C’est pourquoi, je trouve le traitement de ce conflit déséquilibré et trop clairement favorable à la partie arménienne. Peut-être allez-vous m’arguer des difficultés d’exercer le journalisme dans une zone en guerre et de l’impossibilité d’accéder au territoire de l’Azerbaïdjan. Je peux le concevoir. Mais, dans ce cas, il convient de le préciser aux auditeurs.
Je suis très attaché à France Inter que j’écoute depuis que j’ai 14 ans (j’en ai 47). Cette radio m’accompagne au quotidien et je suis ravi de la diversité de l’offre. Qui aime bien, châtie bien !
Malgré mes propos précédents, Bravo et Merci à tous les acteurs de la cette station.
A vos journalistes qui parlent des Arméniens du Haut Karabagh comme des séparatistes, je rappelle qu’ils résistent pour leur indépendance. Ces « séparatistes » ont été séparés de leur patrie (Arménie) sur une décision de Staline lors de la soviétisation du Caucase. « Mal nommer les choses, c’est ajouter du malheur au Monde » disait Albert Camus.. Je vous prie d’épargner vos approximations journalistiques à ce peuple du Haut Karabagh qui se bat pour son indépendance, et si possible également de couvrir ces évènements un peu plus : Il y a plus dans l’actualité que la crise Covid et les déceptions de Macron. Combien de peuples se battent actuellement pour leur indépendance sous des bombardements ?? Merci d’avance
J’ai entendu à plusieurs reprises sur Inter vos journalistes dire « Nagorny Karabagh », à propos des évènements ayant lieu actuellement dans le Caucase. Or cette appellation est obsolète, puisqu’elle était celle utilisée sous l’ère soviétique. Alors appelez ce territoire Haut-Karabagh (ou ses versions arménienne ou azérie), ou même Artsakh, 2 dénominations actuelles.
J’ai entendu avec surprise sur France-Culture un journaliste « informer » avec aplomb que l’UE avait mis en garde contre les ingérences militaires étrangères dans le conflit du Haut-Karabagh et, ajouta-t-il, que cela s’adressait à la Turquie et à la Russie alors que celle-ci a appelé avec la France et les Etats-Unis à la cessation immédiate des combats et propose sa médiation pour des négociations et que tous les autres médias ont très bien compris que cet appel de l’UE s’adressait à la Turquie qui soutient ouvertement l’offensive de l’Azerbaïdjan et y a envoyé des djihadistes syriens pour épauler son armée
Recevez mes félicitations pour votre implication dans votre fonction
En tant que journalistes vous pourriez vous intéresser aux financements de cette nouvelle guerre. Car au lieu d’être le reflet des diverses opinions, il me semble nécessaire de questionner l ‘origine des armes et des moyens engagés dans ce nouveau conflit. N ‘est-ce pas le travail du journalisme que de vérifier les sources et de rester neutre ou indépendant.
Lettre ouverte
Depuis maintenant 9 jours nous vivons l’enfer sous les yeux de la communauté internationale.
Oui nous nous couchons et nous nous réveillons chaque jour avec l’espoir que c’est le dernier jour.
C’est un cri d’espoir, rempli d’espérance, de foi et de confiance que je lance !!! Car le pays des droits de l’homme ne peut pas être insensible à ces événements.
Car l’Arménien ne détruit pas, l’Arménien construit, bâti, élabore, érige, fructifie de façon docile, entêté et obstiné dans sa construction.
Vous les connaissez non ces Arméniens ? vous connaissez notre fidélité, notre attachement, notre honnêteté, notre loyauté et nôtre reconnaissance envers la Patrie qui nous a accueilli.
Alors s’il vous plaît, élus de la République Française, journalistes, médias, artistes, entrepreneurs, passants, voisins, amis aidez-nous à porter notre voix sur cette situation qui s’aggrave, s’il vous plaît agissons pour la paix dans le monde !!! Communications sur la situation en ARTSAKH et en ARMÉNIE. StopAzerbaijaniAggression #stoperdoghan #StopAliyev #Artsakh
Une Française d’origine Arménienne ayant vécu cette même guerre il y’a maintenant 30 ans et dont la France lui a donné une seconde chance pour vivre. Vive la France et vive d’Arménie.
Suivit du conflit Azerbaidjan-Arménie
Chers journalistes, Chaque jour je lis vos informations et communiquer outrancièrement favorable à l’Armenie. Dans votre communiqué : “ Pourquoi la France ne nous aide-t-elle pas ? La liberté a besoin d’aide ! » : l’appel au secours des habitants du Haut-Karabakh”, Vous relayez les accusations d’une action de la Turquie sous le couvert de l’Azerbaidjan. Vous ne mentionnez même pas que cette guerre a commencé en juillet par la décision unilatérale de M Pashinyan (1er ministre de l’Armenie) d’annexer purement et simplement l’ensemble du Karabakh (le Haut-Karabakh et les 7 autres districts occupés) à l’Armenie en déclarant: “Le Karabakh est Armenien” lors de la dernière rencontre du groupe de Minsk, ce qui est confirmé par M Matthew Bryza (ancien négociateur au groupe pour les USA) et annoncé qui a été réitéré publiquement par M Pashinyan sur la BBC lors de l’émission Hard Talk le 14 août 2020, soit un mois avant le déclenchement de cette guerre… En outre, en ne parlant qu’exclusivement du Haut-Karabakh, vous oblitérez de la surface de la terre les 7 autres districts occupés et leur 700,000 habitants Azeris aujourd’hui réfugiés… Je vous supplie, messieurs les journalistes de remettre le factuel et la déontologie au cœur du suivit de ce conflit. Je sais combien votre travail est difficile, mais la construction de la paix ne peut se faire que dans l’équilibre et la reconnaissance des souffrances de toutes les parties et de tous les peuples en présence. Amitié M Antoine Liagre Route de la Corniche 1 1098 Epesses – Suisse
Je suis scandalisée par la présentation qui vient d’être faite sur le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, Le Haut-Karabagh est peuplé à 100% d’Arméniens qui réclament le droit à l’auto-détermination depuis plus de vingt ans et ne demandent qu’à vivre en paix. Pourquoi donnez-vous la parole à l’agresseur ? La Turquie est le véritable instigateur de cette explosion de violence, avec à sa tête Erdogan qui cherche à rétablir l’Empire Ottoman et ne s’en cache même plus. L’Arménie et la Région autonome du Haut-Karabagh sont sur son chemin pour s’étendre à l’Est. En tant qu’Arménienne, je vois une nouvelle tragédie se profiler. Nous avons besoin d’aide, et ça commence par une information factuelle et impartiale.
Ma question est très courte pourriez-vous s’il vous plaît communiquer davantage le massacre qui est en train de se passer là-bas ? S’il vous plaît est-ce que vous pourriez informer la population qui n’est même pas au courant de ce qui se passe là-bas par la diffusion régulière d’informations. Merci d’avance
Lors des info à 8h le commentateur a parlé des églises orthodoxes à Stepanakert. Les Arméniens ne sont pas chrétiens orthodoxes mais dépendent de l’église Arménienne qui a son propre clergé, sans rapport avec les églises orthodoxes. Par contre leurs voisins les Georgiens le sont
Votre reporteur à Stepanakert a décrit un abri contre les bombardements dans lequel se trouvait une icône orthodoxe. Cette information me semble erronée. Les Géorgiens sont orthodoxes mais les Arméniens sont catholiques.
Un conseil pour vos collaborateurs :
Il est aujourd’hui facile de compenser la faiblesse culturelle par la consultation de sites en lignes tels que Wikipédia.
Traitement différentiel de Chypre-Nord et du Haut-Karabagh
Je suis un fidèle auditeur de France-Culture, dont j’apprécie toujours beaucoup l’indépendance et la profondeur. Je me permets cependant de réagir aux reportages entendus ce vendredi 9 octobre matin sur France-Culture, qui a parlé de Chypre Nord et du Haut Karabagh. Comme deux de mes grands-parents étaient Arméniens, je suis particulièrement sensible à la guerre en cours. Bien sûr je n’ai aucune leçon à donner sur la façon dont France Culture traite l’information, la liberté de la presse est sacrée pour moi comme pour vous. Mais quand j’entends parler des « séparatistes » du Haut-Karabagh (mot éminemment péjoratif) je me demande pourquoi France Culture n’utilise pas le même terme pour les turcs du Nord de Chypre (j’ai entendu parler de « république autoproclamée de Chypre Nord »). Je pense pour ma part que la peur des turcs du Nord de Chypre d’être réduits à des parias justifiait pleinement leur souhait d’indépendance.
Cette notion de « séparatisme » me semble reléguer le combat des arméniens du Haut-Karabagh à un caprice de provinciaux gâtés, et l’utilisation systématique du terme « séparatisme » me semble correspondre à un discours politiquement correct ne voulant fâcher personne mais n’expliquant rien aux auditeurs.
J’entends souvent sur votre antenne concernant le conflit au “Nagorny Karabakh”, un affrontement entre Azéris et Arméniens. Or la grande majorité des azéris vivent en Iran et n’ont rien à voir avec cette guerre. Il s’agit d’un conflit entre Azerbaidjanais et Arméniens. En Azerbaïdjan, il y a d’autres groupes (au moins 8 ethnolinguistiques) comme les Lezguiens, les Avars …Je voudrais aussi dire de faire attention quand vous nommer les villes qui ont connu une purification ethnique, vider des azerbaidjanais et rebaptiser en Arméniens.
Je n’ai pas trouvé le destinataire, la chronique de Frédéric Pommier de ce mardi 13 octobre.
Merci de faire suivre. La chanson arménienne et le témoignage d’artiste est émouvant, comme celui d’un azéri peut l’être aussi. Il est regrettable d’entendre des raccourcis si nombreux de la part des journalistes qui prennent position pour l’Arménie et réduire le conflit au soutien de ce fou d’Erdogan. Pourra-ton écouter une chanson azérie prochainement ? Mon amie est Azerbaïdjanaise, née dans le Haut-Karabakh, et a dû fuir avec toute sa famille sous le déluge des bombes arméniennes un jour d’été 1993. Je suis heureux de savoir qu’à cette heure mon amie travaille et n’a pas pu écouter la chronique. Je vous remercie pour vos émissions et débats intéressants et variés.