La proposition de la mairie de Paris de confiner pendant trois semaines la capitale sera »étudiée » à l’échelle de la région, malgré des réserves sur sa durée et sur la fermeture des écoles, a réagi vendredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal au micro de Nicolas Demorand.
« Si on est rentré dans ce cadre de discussions avec les élus, c’est pour qu’ils fassent des propositions, donc la proposition de la mairie de Paris sera évidemment étudiée », a assuré le porte-parole du gouvernement sur France Inter.
« Quand on prend des mesures localisées qui concernent un territoire, c’est important de les prendre en lien avec les élus locaux », a-t-il insisté.
Mais »les mesures, il faut qu’elles aient un sens au niveau territorial et quand on réfléchit sur Paris, il faut réfléchir sur la région Île-de-France » car »il n’y a pas de no man’s land derrière le Périphérique, il y a des mouvements importants entre les territoires », a-t-il fait valoir.
Le porte-parole du gouvernement a aussi exprimé d’autres réserves.
« Il y a assez peu de scientifiques qui considèrent que, avec un confinement de trois semaines, on peut terrasser le virus et tout ouvrir, comme l’ont dit les élus de la mairie de Paris », a averti M. Attal.
« On a un objectif, c’est de laisser autant que possible les écoles ouvertes et donc je comprends que, désormais, la mairie de Paris appelle à fermer les écoles, ce n’est vraiment pas une décision anodine », a aussi mis en garde le secrétaire d’Etat en rappelant »l’impact pour la santé de nos enfants, le décrochage scolaire ».
« Pour nous, c’est quand même une décision qui doit se prendre en ultime recours », a-t-il souligné.
Confronté à la dégradation de l’épidémie de Covid-19 et à la poussée du variant anglais, le gouvernement a placé jeudi en »surveillance renforcée » 20 départements, dont Paris et l’Ile-de-France, susceptibles d’être à leur tour reconfinés localement.
Mais plutôt qu’un confinement le week-end, une mesure »très contraignante sur le plan de l’impact sociétal et assez peu efficace sur le plan sanitaire », le premier adjoint Emmanuel Grégoire a indiqué jeudi soir qu’il préférait »un confinement tout court » à Paris de façon à »vraiment redonner de l’oxygène et avoir la perspective dans trois semaines de tout rouvrir », tout en conservant des mesures de protection sanitaire.
Couvre feu et activité physique des télétravailleurs
Cela va faire bientôt un an que je suis en télétravail à cause de la crise sanitaire. Je travaille 4 à 5 jours sur 7 de 9h à 18h avec 45 minutes pour déjeuner. Je suis donc confinée chez moi durant tout ce temps. Pour moi, les conditions actuelles imposées par le gouvernement sont pires que celle du premier confinement puisqu’elles m’interdisent de faire du sport ou de m’aérer à l’issue de ma journée de travail. Un animal de compagnie a le droit de sortir 24 heures sur 24. Dois-je en conclure que les télétravailleurs humains ont actuellement en France moins de droits qu’un chien ? Suis-je obligée d’en adopter un pour pouvoir sortir ?
Monsieur le président, Monsieur le premier ministre, Monsieur le ministre de la santé, Mesdames et Messieurs les députés, prenez en compte les besoins essentiels des télétravailleurs pour garantir leur bonne santé physique et mentale. Remettez dans les motifs de sortie autorisés une heure dédiée à l’activité physique quel que soit l’heure à laquelle nous pouvons la pratiquer.
Monsieur Attal, on ne vous demande pas d’être optimistes on vous demande d’être efficaces, pragmatiques, opérationnels. En résumé cessez d’attendre que telle ou telle région passe au rouge pour dire « tiens il faut faire quelque chose ».
C’est surréaliste.
Anticipation est un terme qui fait toujours partie du dictionnaire, non ?
Merci à la chercheuse pour son intervention indiquant que miser tout sur les vaccins ne suffit pas, et est même dangereux selon son explication (la nature ayant horreur du vide, laisse le champ libre aux variants, nécessité de s’adapter à cette pandémie, qui évolue vite (comme nos sociétés) …
J’aurai bien écouté + longtemps ses explications (pouvez-vous l’inviter ?).
Je fais le parallèle avec les données de concentrations : humaines, d’activités économiques de production de biens matériels (notamment utilisant la chimie moderne), de surconsommation, de pollutions, de perte de biodiversité donc de vivant…
Il m’apparait que cette crise c’est le vivant en général qui remet en cause l’accélération que les humains infligent à leur espace-temps.
Le temps hyper techno violente trop le temps biologique là…
Conséquences devenant invivables, du modèle de vie surconsummériste et ses conséquences trop trop trop…
Les bonds technologiques rapides ont souvent déséquilibré les équilibres naturels, qui réagissent, de même, rapidement, comme une onde de choc qui se propage, comme un tsunami peut parcourir la terre, après des tremblements de Terre.
D’ailleurs, il y a eu récemment des tremblements de terre assez intenses, notamment en Grèce et au japon.
Grèce, pays d’élaboration du modèle sociétal de démocratie, moyens donnés pour la connaissance et le bien-être, bien vivre pour tou.te.s, d’étude des atomes du vivant, de la sobriété des plaisirs simples de la vie, pour que tou.te;s puissent y avoir accès (les philosophes grecs, Epicure).
Et Japon, pays de destruction par la techno nucléaire, par les atomes employés là par la chimie moderne, pays où les gens seraient souvent déprimés par leur travail, management plutôt inhumain, invivable.
Il ne faut pas caricaturer, cette vision est un peu extrêmisée, polarisée, mais bon, la survenance de ces évènement terrestres physiques de grande ampleur peuvent faire réfléchir comme ça.
En tous cas demande de vie sobre, d’habitats simples, augmente là, mais lois toujours pas concordantes avec cette demande adaptée à la réalité que l’on vit… !
Je vous remercie pour vos émissions qualitatives. Même si de temps à autres vous n’approfondissez pas assez les questions prodiguées par vos auditeurs, il serait juste de pouvoir allez au-delà de ces réponses trop superficielles. L’intervention de Gabriel Attal et l’intervention de l’auditeur Christophe.
Dommage que vous n’ayez pas relevé le sous-entendu de l’auditeur.
32 cas de Covid dans la Drôme.
Depuis des années, les hôpitaux sont sujets à des budgets rabotés.
Quel est le coût de ces budgets rabotés ?
Des locaux hospitaliers sous exploités, du personnel envoyé au chômage avec quel coût social et économique ?
Aujourd’hui, la crise du Covid met en saturation ces domaines hospitaliers.
Le coût des dépenses injectées pour pouvoir soutenir l’économie est considérable et je reste modéré.
La dette explose en milliard d’€
Aujourd’hui personne ne sait qui va devoir payer.
N’aurions-nous pas dû gardez nos emplois, nos qualités de soins, nos métiers reconnus et de pouvoir dans une période de crise être à la pointe des soins et permettre aux patients d’être soigné correctement ?
Le coût de la conservation des emplois, des métiers et la qualité de prestation n’aurait-elle pas été moindre que cette nouvelle dette ?
J’espère que vous pourrez entendre ma question et la formuler auprès du ministre.
Ouverture école
Que dire aux enseignantes et enseignants qui eux, vont en cours sans vaccin prioritaire et prennent le risque d’être contaminer (puisque les enfants l’ont sans symptômes) sans qu’on s’en inquiète ???
Priorité à l’ouverture des écoles, oui. Mais vaccination des enseignants non prioritaire. Ceux ayant plus de 50 ans et des problèmes de santé ne sont actuellement PAS devant les élèves…
Bonjour M. Attal,
Dans mon lycée, l’administration vient de faire revenir les terminales à 35 par classe (contre le vote du Conseil d’administration) et « en même temps » (comme vous dites) interdire les conseils de classes à plus de 6 et nous faire tenir des conseils pédagogiques en visioconférence. Pouvez-vous m’expliquer s’il vous plait ?
Si l’on en croit les informations diffusées à longueur de journée sur de nombreux médias, la campagne de vaccination progresse. Mais on ne le voit pas vraiment sur le terrain. Depuis le 18 janvier, impossible dans l’Hérault pour une personne de plus de 75 ans, fragile, d’obtenir un rendez-vous Pfizer, faute de livraison et aucune perspective en vue (logistique ?) . De même, rien n’est ouvert non plus pour les 65-75 ans. Que pouvez-vous dire du décalage entre les effets d’annonce permanents et la réalité observée ou vécue ?
Après toute cette période où l’on a bien senti l’impuissance de l’Etat à avoir la main sur les politiques sanitaires ( masques, tests, vaccins), ne pensez-vous pas que la santé doit sortir de la loi du marché comme l’avait laisser entendre le Président de la République. Ne faut-il pas réinvestir dans les hôpitaux, créer une gestion publique du médicament ?
Interview Gabriel Attal
L’auditeur de la Drôme sur la pénurie de l’offre de soins hospitaliers (et médicaux dans ces régions appelées « désert ») : cela conduit à mettre sous cloche un département entier (et d’autres en France) pour 32 ! lits de réanimation occupés. La destruction des lits d’hôpitaux continue…
(avec AFP)