Dans une interview à la presse régionale, le président de la République précise les contours du pass sanitaire, outil clé de la stratégie de déconfinement du gouvernement. Il permettra « de montrer qu’on est vacciné ou testé négatif dans les deux jours qui précèdent », explique le chef de l’État.
Les auditeurs ont réagi à cette annonce
Le sujet traité sur les antennes à retrouver en bas de page :
Vaccinés, nous pouvons néanmoins être infectés par le covid. Les vaccins empêchent surtout de développer une forme grave de la maladie, mais pas de transmettre ce dernier (transmission certes moindre que non vaccinés).
D’ailleurs, … il est toujours recommandé de porter le masque, même vaccinés. (cf. Danielle Messager, site France Inter le 26 avril 2021 et autres sources qui donnent la même info).
Par conséquent, avec le pass sanitaire, nous pourrions accéder aux évènements culturels, voyager … , vaccinés, en étant malades mais en pouvant véhiculer et surtout transmettre le virus.
Alors à quoi sert ce pass, puisque même vaccinés nous pouvons quand même transmettre le virus, si malades et éventuellement asymptomatiques ? (la vaccination, je comprends).
Je tiens à préciser que je ne suis pas contre la vaccination (j’attends mon tour, tout juste 50 ans).
Merci aux équipes de journalistes de France Inter pour votre formidable travail.
Le pass sanitaire est-il devenu obligatoire pour l’accès à certaines activités qui vont être déconfinées ?
Y a-t-il eu un débat et un vote à ce sujet au Parlement ? L’obligation du pass exclurait ceux qui ne peuvent pas se faire vacciner (pour cause d’allergie, etc.) et ceux qui ne veulent pas se faire vacciner par prudence. Réflexion d’une infirmière entendue à la radio à propos de la vaccination : « je ne veux pas prendre le risque d’avoir un cancer dans 15 ans ». Les dommages extrêmement graves causés par des médicaments dans les décennies passées et la décennie présente et l’attitude des laboratoires pharmaceutiques et des pouvoirs publiques face à ces dommages n’incitent-ils pas à la prudence ? Qui est légitimement habilité, en dernier ressort, à prendre des décisions pour la santé d’une personne : la personne elle-même ou une autorité extérieure quelle qu’elle soit ?
Je suis profondément choquée par l’acceptation de l’injustice inhérente à l’imposition d’un passeport vaccinal alors que la majorité des adultes n’a pas accès à la vaccination. Quelle est cette société qui s’annonce et qui perd sa dignité en reniant nos valeurs fondamentales de liberté ? J’en suis horrifiée ! J’ai 47 ans, je suis mère de 3 enfants adolescents et travaille en laboratoire et ne suis pas assez enrobée. Ma vie culturelle est réduite à néant depuis l’été dernier. Je pense que nous, quadras actifs, allons craquer !
Le pass sanitaire n’est pas essentiel et dangereux pour la liberté. Nous n’allons pas vivre en dictature sanitaire éternellement et ne prenons pas cette habitude.
Je ne veux pas me faire vacciner car nous avons que trop peu de recul sur les vaccins. Suis je condamné à rester chez moi toute ma vie ?
Je trouve que l’idée du pass sanitaire ne peut qu’engendrer de la discrimination, une forme de ségrégation. La vaccination n’est pas obligatoire, mais en fait, le pass sanitaire est un moyen de pression sournois, insidieux, pour que les réfractaires finissent par se vacciner. On veut faire vacciner à tout va, avec le risque d’effets secondaires à court, moyen ou long terme. Par ailleurs, cela provoque aussi une forme de stigmatisation vis à vis de ceux qui ne veulent pas e faire vacciner, car ils apparaissent alors aux yeux d’autrui comme des citoyens irresponsables, des pestiférés qui n’ont plus de droit de cité.
Le pass « sanitaire » est un scandale, alors même qu’il est très difficile de se faire vacciner !
C’est extrêmement injuste notamment pour les plus jeunes d’entre nous.
Pas de déconfinement réussi sans discipline partagée et assumée individuellement… Les premières déclarations, saisies au hasard des rues, sur les étapes du déconfinement, sont plutôt inquiétantes, même si elles n’ont pas valeur de sondage représentatif : un échantillon de « ravi.es », de « béat.es », n’aspirant qu’à retrouver leurs habitudes d’avant Covid, à se ruer sur lieux de spectacles, cafés, restaurants (un peu court l’échantillonnage social moyen : il en est que l’on n’y voit jamais ou si rarement), avec des commentaires sur la « terrible » année écoulée, comme si tout le monde n’avait pas été logé (quoique… matériellement..) à la même enseigne, le virus ayant expédié au cimetière, en proportion, aussi bien riches que pauvres semble-t-il, quoique frappant davantage ces derniers…
Et n’oublions pas les « teufeurs » clandestins et infantiles : eux aussi, affreusement brimés bien sûr… C’est toujours la faute à un tiers, de préférence l’Etat… Il est surprenant que cet évènement pandémique exceptionnel -extraordinaire- ne soit pas apprécié à sa juste démesure, planétaire… Et là, pour les plus jeunes, que font – qu’ont fait – les parents (certains, pas tous bien sûr) pour les aider à s’autonomiser, à acquérir une force intérieure de résistance, morale et physique, même si l’obstacle est hors norme et marquera le siècle ?
Il est patent – certains signes ne trompent pas, des attitudes, des propos « inédits », des « revirements » – que les semaines, les mois, et même les années à venir – en espérant que les reconfinements ne se multiplieront pas, gare au quatrième – vont connaître toutes sortes de reconsidérations psychologiques et intellectuelles, de refondations sociales, de pratiques comportementales : sous le coup des multiples contraintes liées à l’urgence sanitaire (et, sans être macroniste, comment peut-on prétendre dans les oppositions que l’on aurait mieux fait que l’actuel exécutif ?), nous nous sommes toutes et tous révélés à nous-mêmes et, en partie, aux autres (les voiles seront totalement levés quand toutes les restrictions l’auront été elles aussi, échéance qui dépend avant tout de nous-mêmes)….
Foudroyant, l’exemple de l’explosion des contaminations en Inde ( on se souvient des fantastiques images de cette fête religieuse hindoue des couleurs qui a brassé des milliers de personnes il y a quelques semaines) devrait nous obséder à l’heure où s’engage chez nous un déconfinement progressif : si l’on veut sortir de cet enfermement prophylactique, il nous faut avant tout agir avec volonté et discernement INDIVIDUEL, en conscience, sans seulement compter sur une immunité collective à l’acquisition encore problématique….
Pour nous mieux déterminer, Il faut regarder du côté de ces familles accablées, décimées par le virus, ces malades de plus en plus jeunes qui ont encore devant eux un long tunnel de convalescence à traverser et de lourdes séquelles à supporter….
Cette re-naissance tant espérée ne passera, répétons-le sans cesse, que par notre discipline personnelle, par la vaccination (que devrait sanctionner un passeport vaccinal), et l’astreinte, autant qu’il le faudra, au respect des procédures individuelles de protection et de précaution, n’en déplaise aux insupportables irresponsables, complotistes ou pas (c’est du même tonneau !), souvent écolo-addicto-rigolos, qui refusent toutes mesures, mais espèrent en fait que ce soit les Autres qui leur procurent par leurs efforts l’immunité libératrice…
Les personnes complètement vaccinées sont vaccinées avant le 29 avril pourtant le pass sanitaire ne les concernera qu’en derniers… (fin juin) La sécu incapable de produire des attestations ?
Si l’on a eu le covid, il est prévu une seule dose de vaccin. Comment sera alors attribué « le passeport vaccinal » ?
France Inter :
https://www.franceinter.fr/sciences/le-conseil-scientifique-recommande-de-mettre-en-place-un-pass-sanitaire-mais-tres-encadre
Franceinfo:
France Bleu:
France Culture:
https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-7-h/journal-de-7h-du-mardi-20-avril-2021