Invité de Questions Politiques ce dimanche 2 mai : « L’Italie a le droit de tourner la page. Si les terroristes qui nous ont fait tant de mal avaient fui 40 ans en Italie, qu’aurions-nous dit ? », s’est interrogé Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, invité de « Questions Politiques » à propos de l’extradition vers l’Italie d’anciens membres des Brigades rouges.
A retrouver, une sélection de remarques d’auditeurs
L’histoire de France appartient aux historiens dit notre ministre de la Justice ??!
Heureusement qu’on a des journalistes de radio de service public plus proche des gens que ne l’est notre ministre : « l’histoire appartient aux gens » merci beaucoup à Ali Baddou pour ce rétablissement des choses !
Mr E D Moretti dit là que la justice est gratuite en France ?
Peut-il employer les bons mots : la justice est rémunérée par l’effort d’impôt collectif de tous les gens de France, affecté à ce pilier public commun qu’est notre justice…
Vous parlez d’une exception à la loi pour les journalistes. Qu’en est-il des chercheurs ? Seuls à pouvoir fournir une analyse au long court et dont le travail ne repose que sur du terrain ?
Cette loi rend impossible tous travaux de recherche de fond.
Merci pour votre réponse et cet intéressant débat de la part de deux chercheurs de l’école normale et un troisième de l’ehess qui vous écoutent, et justement travaillent sur ces problématiques
Sans doute l’une de vos meilleures émission Ali Badou. Je ne vote pas pour cette majorité, mais je dois reconnaître que vous avez eu devant vous un Ministre de la Justice, à la hauteur de Badinter. J’aime ce Monsieur et sa verve. bravo pour ce débat.
J’ai été très surprise d’entendre M. Dupont-Moretti répéter ce dimanche qu’il avait « créer des postes de magistrats ».
Pourtant j’aurai aimé qu’il s’explique sur le décret paru il y a un mois diminuant de 25 % le nombre de poste offerts aux trois concours de l’Ecole nationale de la magistrature. En effet, alors que le nombre de poste s’élevait ces dernières années à 250 (jusqu’à sa nomination !) il est aujourd’hui de 190 et des brouettes.
En vous remerciant
une étudiante préparant l’ENM et très déçue de la politique de M. le garde des Sceaux
Bonjour. Monsieur le Ministre, vous avez annoncé la construction de nouvelles prisons, dont acte. Ainsi vous avez l’intention de construire une prison sur la commune agricole de Belloy en France, en bordure de champs et de forêts, dans le pays de Carnelles! Les habitants de toutes les communes concernées ont déjà exprimé leur rejet de ce projet qui n’a pas sa place dans notre paysage. Monsieur le Ministre, reconsidérez ce choix. Les habitants ne se laisseront pas imposer une décision insensée imposée du haut de votre bureau place Vendôme.