Le sujet du « Téléphone sonne » du 5 mai a fait réagir les auditeurs :
« Aveugle de naissance, Laetitia Bernard n’en est pas moins devenue championne de sauts d’obstacle de handisport et journaliste. En France, 12 millions de personnes vivent avec un handicap. Une situation qui pénalise l’insertion dans le monde du travail, en dépit des efforts menés pour favoriser l’inclusivité. »

MERCI ! Quelle bouffée d’oxygène ce téléphone sonne. Beau témoignage de vie. J’ose espérer qu’il y aura encore des sujets « hors covid » etc., et de cette qualité. Il y avait un bon moment que je n’avais pas écouté jusqu’au bout l’émission.

Je suis un “radiovore”, dans le sens où la radio m’accompagne tous les jours.
Et je suis ému de savoir qu’une voix hautement radiophonique (Laetitia) a une autre dimension que je ne connaissais pas. Merci pour cette approche du handicap qui m’oblige à approcher le monde de façon plus complexe et sensible. Merci à vous et à Laetitia.

Mon fils est au collège, sa prof de français est non voyante, elle est en permanence accompagnée d’une assistante. J’avoue n’avoir jamais imaginé qu’une personne aveugle puisse faire ce métier, je suis très admirative de sa force par rapport aux épreuves qu’elle a dû surmonter pour y arriver (probablement travailler plus dur, et toujours y croire).

Handicapé de naissance maintenant quinquagénaire ingénieur-chercheur dans un organisme national de recherche, mon expérience montre que l’insertion professionnelle et/ou sociale est quand même plus simple pour les personnes qui ont « acquis » leur handicap au cours de la vie. Le combat quotidien des personnes en situation de handicap congénital est vraiment plus difficile. Qu’en pensent vos invitées ?

Le fait est que les personnes « voyantes » voient notre handicap comme quelque chose de difficile au quotidien car ils projettent leur propre peur. Je suis parent en situation de handicap visuel (malvoyant). Ma femme est non voyante. Nos filles vivent le plus normalement possible, avec quelques adaptations. Les choses ne sont pas simples tous les jours, mais comme tout parent.

Il ne faut plus parler d’intégration au niveau des établissements scolaires :
L’intégration, l’élève doit s’adapter l’inclusion, le professeur doit prendre en compte le handicap et adapter suivant les besoins éducatifs particuliers et heureusement
Les troubles cognitifs sont peu abordés.

Question vacances qu’est-il proposé aux personnes en situation de handicap leur permettant un accueil avec les « autres » et des aidants.
Parents d’une adulte handicapée c’est chaque année un questionnement.