Yann Arthus Bertrand, invité de l’émission « la Terre au carré » ce 7 décembre, un écologiste qui ne laisse personne indifférent et nos auditeurs également
J’ai écouté une grande partie de votre interview de Yann Arthus-Bertrand. Vous avez très bien fait de le pousser dans ses retranchements, lorsqu’il a affirmé être un soutien de la décroissance…avant de finir par admettre qu’en vrai, ben, selon lui, la croissance nous fait tous vivre et « ce n’est pas de la faute de Total si on prend la voiture pour aller au boulot ». Ah bon?? Oui c’est sûr, c’est tellement plus facile de dire « devenons tous végétariens et plantons des arbres après avoir pris l’avion », que de remettre en cause les fondements du système économique dominant….
D’autres invités s’il vous plait !!! N’y aurait-il pas d’autres personnes à convier à cette émission pour parler d’écologie plutôt que cet archi médiatique photographe qui n’a pas grand-chose de nouveau à dire ou à nous apprendre ? Des gens luttent au quotidien avec morale et éthique et ont des choses à dire. Lui, non, je suis désolée je suis abasourdie que vous lui donniez une telle tribune médiatique. Je n’ai rien contre la personne mais est-il réellement militant ?
Merci de votre attention
Malgré tout le respect que je vous dois M Arthus- Bertrand, il ne faut pas mentir aux gens : ce n’est pas parce que l’on diminuera la consommation d’essence de 5pour cent que l’on arrêtera le changement climatique. La dérive est partie : quoique l’on fasse on est parti pour 1,5 degré de hausse des températures. En revanche, il faut effectivement tout faire pour éviter les 2 degrés. Rien ne sert d’avoir un discours trop paternaliste. Il faut éveiller les consciences …sans verser dans la collapsologie !
Aucun intérêt d’inviter Arthus-Bertrand, à part pour lui de vendre son bouquin.
Il n’a plus aucune crédibilité au regard de tous nos bénévoles qui s’engagent modestement sur le terrain à essayer de sauver ce qui est à portée de chez nous.
Bravo Camille de parler des vieux schnocks, marre de la langue de bois et du politiquement correct.
Vive Greta !
J’ai honte de l’entendre…Il dessert la cause écologique.
Décroissant financer par le capitalisme… cqfd
Il dit » je compense », on ne compense jamais…
Je vous appelle parce que je suis très étonné d’entendre beaucoup de vos invités et aujourd’hui M. Artus-Bertrand parler de compensation carbone en plantant des arbres, comme si les arbres étaient des machines à transformer le carbone en oxygène ! Un arbre, une plante une algue ne fonctionne pas comme ça : grâce à la photosynthèse il prend le carbone du CO2 pour produire de la matière et il rejette de l’oxygène.
Donc tout va bien ? Et bien non ! ça n’est valable que lorsque la plante grandit ! Quand une forêt est mature, même une forêt primaire, il meurt autant de kilos d’arbre qu’il en naît. Le bois mort est mangé par des insectes des bactéries ou des champignons, qui restituent le carbone absorbé en CO2 dans l’atmosphère.
La forêt amazonienne n’absorbe pas de carbone, quand elle est en expansion elle en stocke plus, quand elle régresse son bilan carbone est négatif, c’est le cas depuis plusieurs années.
À ma connaissance, les seuls stockages pérennes de carbone ce sont les hydrocarbures enfouis et non exploités, les sédiments marins et les roches sédimentaires, ou, dans une immense moindre mesure, les meubles ou autres ouvrages en bois de nos grands-parents que nous stockons chez nous.
Pour « compenser » un vol d’avion, il faudrait donc fabriquer du calcaire ou des hydrocarbures à partir du CO2 contenu dans l’atmosphère, et ce, sans consommer d’énergie pour le faire.
La transmutation du carbone en oxygène n’existe pas, c’est une vision médiévale de la chimie, nos industriels ou vos invités écolos vedettes qui parlent de compensation sont donc soit des ignares obscurantistes, soit des gros menteurs.
Je tiens tout ce que je dis de mes cours de chimie du collège et du lycée, ce n’est pas une théorie complotiste ou pessimiste, c’est de la chimie élémentaire, il ne faut arrêter d’essayer de balader ou de mépriser les ados qui nous somment de réagir efficacement.
Je le tiens aussi de ma formation de guide-animateur nature en 1989-90, à une époque où la théorie du réchauffement n’était pas du tout avérée, les spécialistes préféraient parler d’une hypothèse,
Un chercheur du muséum, François Terrasson, qui intervenait dans un tout autre domaine (la Peur de la Nature), nous a expliqué pourquoi il détestait cette appellation de « poumon de la planète » pour la forêt amazonienne.
Je vous remercie pour vos émissions, souvent très intéressantes, j’aimerais bien que vous repreniez un peu plus vos invités quand ils parlent de « compensation carbone », ou alors que vous invitiez un scientifique crédible qui nous explique comment cette compensation est possible.
Merci de votre attention.