Du coup ? Ras-le-bol ! Dans la rue, à la maison, à la télé ou à la radio, il n’est pas une phrase qui ne soit ponctuée par la locution « du coup ». Du coup, c’est agaçant. C’est un tic de langage insupportable, une expression envahissante, un chiendent sémantique qui se répand comme la mauvaise herbe dans toutes les conversations. Du coup est partout, tout le temps, chez les enfants comme chez leurs parents. Une infection, un vrai virus purulent dans la langue de Molière ! -Je pars le premier, du coup tu fermeras la porte… -J’ai soif, du coup je vais boire un verre d’eau… Du coup par ci, du coup par-là, du coup à toutes les sauces. Pour dire quoi ? Pour dire « donc », ou « par conséquent » ou « de ce fait ». Si l’on en croit l’Académie française, l’expression est donc incorrecte dans ce sens-là. En revanche, nous disent les Immortels : « La locution adverbiale du coup a d’abord été employée au sens propre : Un poing le frappa et il tomba assommé du coup. Par la suite, on a pu l’utiliser pour introduire la conséquence d’un évènement : Un pneu a éclaté et du coup la voiture a dérapé. Mais, ainsi que le dit Le Bon Usage, il exprime « l’idée d’une cause agissante brusquement », et à sa valeur consécutive s’ajoute donc une valeur temporelle traduisant une quasi-simultanéité. Du coup est alors très proche d’aussitôt. On ne peut donc pas employer systématiquement du coup, ainsi qu’on l’entend souvent, en lieu et place de donc, de ce fait, ou par conséquent. On évitera également de faire de du coup un simple adverbe de discours sans sens particulier. On dit : Il a échoué à l’examen. De ce fait, il a dû le repasser l’année suivante. On ne dit pas : Il a échoué à l’examen. Du coup, il a dû le repasser l’année suivante.
Du coup par-ci, du coup par-là : il y a du coup partout et abondamment à tout instant à France Inter comme à France Culture comme partout en France, une épidémie du coup s’est abattue sur la population telle la peste d’antan. Au secours, on ne sait donc plus comment parler « ordinaire » sans la béquille « du coup ». […] Mais pourquoi cette épidémie ? Relève t’elle d’une nouvelle forme de flagellation verbale ? Signifie t’elle le besoin d’une ponctuation qui n’existait pas en « parler français » ou relève t’elle d’un nouveau snobisme du parler « populaire » par nos élites autant que par le bon peuple, les uns comme les autres perdus « du coup » pour notre si « belle langue » ? Appauvrissement de notre façon de parler « ordinaire ». Un témoignage de plus que tout fout le camp dans notre beau pays de France y compris l’usage de notre « si belle langue ». A en rester pantois « du coup » !
Je suis atteint d’un agacement sénile ou plus simplement d’une réaction épidermique, et du coup je ne supporte plus que nos journalistes, animateurs, et autres communicants soient atteints d’un tic, ou peut-être d’une nouvelle façon de ponctuer, ou encore que vos « professionnels du parler soient victimes réaction épidermique, ou tout simplement d’une mode nouvelle du « parler vrai », BREF JE NE SUPPORTE PLUS QUE « du coup » soit devenue la première et définitive modalité de ponctuation en langue française. Rassurez-moi, cette usage « du coup » n’est qu’un moment d’une mode du parler « populaire » ?
Au secours tout le monde est vérolé par les « du coup » et « en fait » qui ont envahi le langage (et l’ont aussi surtout bien appauvri…) Je ne sais pas d’où vient cette terrible contamination (même ma mère qui ne sort plus de chez elle dit « du coup »…. Entendu à la télé ?) Reprenez vous !
Serait-il possible de ne plus entendre des « pour le coup »/ »du coup » à chaque intervention des différents critiques sur les antennes de Radio France ?
L’oreille de l’auditeur a mal face à la prolifération des « du coup » qui envahissent l’ensemble des propos des différents chroniqueurs. Sans parler des « au total », « au final »…Cela est d’autant plus difficile à comprendre lorsqu’il s’agit de propos qui ont dû être préalablement écrits. Je pense notamment à la matinale (le journal, Guillaume Erner,…). Dans son ensemble, le niveau de langage est de plus en plus pauvre et stéréotypé. Il serait bon d’y sensibiliser l’ensemble des intervenants de la chaîne.
Depuis environ cinq années qui me semblent une éternité, nous entendons quasiment chaque jour de la bouche de journalistes et autres invités deux expressions devenues d’autant plus indigestes qu’elles se sont répandues à travers l’ensemble de la société comme si elles avaient toujours existé. La première, « du coup et la seconde » après » voire « oui mais après… ». Ne constituent-t-elles pas une forme de raccourci simpliste par leur pauvreté et leur facilité (moins d’effort, moins de syllabes, dire plus vite), tout en jouant un rôle moins sympa de » couper la chique » à l’auditoire, mine de rien ?
Je pense que vous pourriez contribuer à supprimer les « du coup ». Ça n’arrête pas, j’en ai compté 76 pendant la matinale, ça devient insupportable. Du coup, je me demande si vous ne pourriez pas essayer une chanson les DU COUP et les tics de langage en général… pour ça je vous fais entièrement confiance.
Je vous en mets une bonne quantité, vous vous chargerez de distribuer ? Merci ! Du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup, du coup.
Je voudrais remercier France Culture pour cette belle idée d’une dictée pour les enfants et les adultes. Mais je me permets une remarque, l’orthographe des mots très anciens, oubliés comme fleurdelisée dans la dictée d’aujourd’hui est très intéressante, certes, mais je suis étonnée d’entendre le professeur qui dicte le texte employer souvent l’expression en vogue : » du coup ». Autour de moi c’est « le tic de langage le plus répandu avec « au final ». Lorsqu’il revient dans 1 phrase sur 2, c’est agaçant mais inquiétant quand il s’agit de France culture .. Ce n’est pas méchant, n’arrêtez pas les dictées où je fais pas mal de fautes
Je viens de lire les messages DU COUP cela me donne envie d’écrire. Nous entendons à longueur de journée sur nos antennes, dans la rue, au travail, à la radio, le terme « DU COUP ». Cela traduit malheureusement la pauvreté du vocabulaire des intervenants. DU COUP faut-il s’en inquiéter ? DU COUP oui, non seulement c’est très agaçant voire ridicule mais DU COUP on entend plus que cela. DU COUP, c’est de plus en plus agaçant. Qu’en pensez-vous Madame, DU COUP ?